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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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mardi 31 décembre 2013

Hors de la boîte

Je vous partage aujourd'hui l'histoire d'une jeune femme âgée de 21 ans. Disons qu'elle s'appelle "A". En mi-juin 2013, elle a quitté le foyer familial en ayant besoin d'entamer une nouvelle vie ailleurs. Elle a voyagé vers 5 000 kilomètres jusqu'à une grande ville, avec l'idée qu'elle y trouverait de nouveaux opportunités d'emploi, et une meilleure vie. 

Ce qu'elle a trouvé en réalité n'était exactement pas ce qu'elle avait prévu. Elle a tenu en contact avec ses parents par texting et parfois par téléphone, comme étant une 'ligne de sauvetage' pour elle.

Pour un bout de temps, elle et son ami (pas son boyfriend) et sa mère à lui, demeuraient chez l'ex-conjoint de la mère. Jusqu'à ce que, je vous dis, le père a trop bu un soir, et a frappé son fils au nez (et l'a fracturé). Il les a jeté de la maison. Ils sont partis et n'y sont pas revenus. Ayant trouvé des emplois à un petit magasin (Dollarama) ils ont pu payer pour leur épicerie, mais pas trop plus que cela. Les loyers là sont très dispendieux; donc, leur patron a fait pitié et les a permis de demeurer avec elle, pour le montant d'argent qu'ils payeraient pour un appartement. Ce n'était pas une bonne idée. Puisqu'ils habitaient chez leur patronne, ils apprenaient (et surtout elle apprenait) de plus en plus ses petits secrets cachés de son mari ... pas une bonne situation. La pression au travail a donc augementé et la patronne (et sa soeur qui travaillait au magasin) faisait de son environnement de travail un véritable enfer. 
En dépit des conseils de ses parents de ne pas quitter son emploi jusqu'à ce qu'elle en trouve un autre, elle n'a pas pu supporter l'atmosphère oppressif ... et elle a dit à la soeur de la patronne qu'elle allait partir en fin de journée et qu'elle n'y reviendrait pas le lendemain.  Elle avait l'idée qu'elle pouvait obtenir un autre emploi rapidement. 

Non. L'argent disparaissait. L'ancienne patronne (avec qui elle demeurait toujours) cherchait une excuse de lui montrer la porte.

Au milieu de tout cette mélée, elle a rencontré un jeune homme que j'appellerai "T". Ce gars était fun, sympa, et l'a traité avec le respect. Ils s'entendaient et ils sont devenus très proches comme ils passaient de plus en plus de temps ensemble. 

Le 17 septembre) elle est allée le ramener de son travail et il lui a dit, "Allons pour un 'tit voyage hors de la ville - j'ai quelque chose à te dire mais je ne veux pas te distraire dans la circulation." Alors il l'a acheté quelque chose à manger, et elle a commencé à conduire. Une fois hors de la grande ville, il a commencé son histoire.
Un homme à son travail, "R", lui avait parlé souvent et depuis quelque temps. Cet homme, R, est un chrétien ... mais pas du tout comme l'homme chrétien "typique" ... Il avait l'air d'un tough ... un motocyleur. Mais il a attiré l'attention de T, et lui parlait à propos de Dieu. Il a partagé son expérience sans lui dire ce qu'il "devrait" faire. (Bonne idée!!) T écoutait. Attentivement. Il allait chez R et l'écoutait raconter des histoires de ce qu'ila vécu ... parfois pendant des heures.

Et le 16 septembre 2013, T avait été chez R et tout-à-coup, l'atmosphère dans la salle semblait changer; il y avait une présence électrique. Ni l'un ni l'autre n'a dit un mot. Mais T a ressenti des frissons à la peau et il était ému "sans raison". Mais quand même il n'a pas cedé aux larmes. 
R a étendu sa main et l'a touché au poitrine. "Le ressens-tu?" 
"Oui."
"Ça, c'est Dieu." 

Tout-à-coup, T a eu une expérience avec le Tout-Puissant. Il tremblait, pleurait, ressentait du chaleur dans tout son corps, et les deux hommes ont partagé cette expérience étonnante pendant ... ils ne savaient pas combien de temps.

Le lendemain, après son travail, l'amie de T, A (vous souvenez-vous d'elle?) l'a ramené du travail parce que son auto étai au garage.  "Je dois te dire quelque chose," lui a dit-il. "Mais pas ici, allons hors de la ville." Il l'a achetée des taquitos et un pop - et ils allaient au paysage. Il lui racontait son histoire pendant qu'elle conduisait. Elle avait des frissons lorsqu'il en parlait. Et une certaine chaleur s'est répandue dans ses épaules et dans sa poitrine. 

Après deux heures de conversation. T lui a demandé d'arrêter la voiture - ils étaient en campagne - pour qu'il puisse prendre soin de ses besoins dans le bois. 

Il a quitté l'auto et elle s'est dit (ou est-ce qu'elle Lui parlait?) - «Je ne sais pas si ce que je me sens vient de moi-même, ou si je me sens les émotions de T, ou quoi que ce soit ... mais si ce ne l'est pas, s'il s'agit que quelque chose de plus, faites-moi signe.»

IMMÉDIATEMENT elle a commencé à sangloter, de façon qu'elle ne pouvait guerre respirer. Elle ressentait la même Présence dont a parlé T!!

Photo "The Cross And The Hand" prise par |
njaj ... tirée du site web  www.freedigitalimages.net
À ces moments-là, elle SAVAIT que c'était réel. Elle savait que DIEU était réel. Elle savait que tout qu'elle a appris lors de sa jeunesse était réel. Dieu a touché sa vie, l'a tiré des ténèbres jusqu'à Sa lumière merveilleuse ! 

Quand T est rentré l'auto, il l'a vue fondue en larmes. D'abord, il a vérifié pour faire certain qu'elle allait bien. Une fois qu'il a entendu de ses nouvelles et l'a compris (parce qu'elle parlait en sanglots), il lui a dit, «C'était tout-à-fait comme ça pour moi aussi!!»

Ils ont passé toute la nuit en parlant de Dieu. Et en LUI parlant. T a partagé son évangel de Saint-Jean avec elle; ils ont commencé de le lire ensemble dès ce temps-là.

Pendant un mois après ce moment, la vie a été transformée. Ils priaient ensemble. Ils lisaient le petit évangel de Jean ensemble parce que celui-ci était tout ce qu'ils avaient de la Bible. Elle en voulait une. Ils voulaient, tous les deux, de connaître Dieu de plus en plus. Et ils voulaient tant grandire dans cette nouvelle amitié avec Jésus.

A ne pouvait pas attendre pour téléphoner à sa mère pour lui raconter cette belle histoire, donc elle l'a appelé le 18 septembre 2013, lui disant que c'était trop important pour seulement texter. «Je me sentais si isolée tout le temps, Maman,» elle lui a dit. «Maintenant je ne le suis plus. Il m'a sauvée. C'est tout comme j'ai cet Ami qui ne me quitte jamais!!»

"Maman" priait pendant une bonne dix années pour sa fille de SAVOIR que l'Évangel était vrai, depuis que sa fille a commencé à rejeter le dieu qu'elle a appris à l'église.  Vous l'avez rencontré aussi ... celui qui juge, celui qui concentre sur les règles, celui dont son peuple se soucie de combien de mauvais mots sont dans un film, au lieu du bon message qu'il contient pour toucher le coeur de quelqu'un.   "Maman" ne sert plus ce dieu, mais par contre le Vrai Dieu, Celui qui aime, qui accepte, qui donne et qui sauve.

"Maman" dansait véritablement de bonheur et de gratitude, et elle le fait toujours.

Comme vous le constatez probablement, Maman a beaucoup grandi depuis les 10 derniers ans.
C'est vrai. Car cette mère  ... et moi. Et "A" est ma fille. :'D 

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Un peu plus qu'un mois après cette expérience, "A"  -  ma belle Arielle  -  est morte lors d'un accident routier en Alberta. Elle a été tuée instantanément et n'a point souffert. Elle s'est endormie au volant ... et s'est simplement réveillée au Paradis. "T" était avec elle dans l'auto, et - miracle de miracles - il a survécu avec une jambe brisée. Personne sauf elle n'a été tué, merci Seigneur!

Nous nous manquons d'elle, certainement. Mais elle est suprèmement heureuse où elle est. Et toute l'histoire - que je viens de vous raconter - nous donne du reconfort. 

Dieu est si fidèle. Il n'agit pas selon nos expectations, mais contrairement hors de la boîte. Chaque. Fois.

jeudi 1 août 2013

La vie est trop courte - vas-y!

Combien les choses peuvent changer dans si peu de temps!

L'horaire de mes études a changé car j'avais anticipé des dépenses majeurs dont je n'ai plus besoin pour le moment, et sans que je me rende compte, l'heure de ma rentrée aux études est proche! 

Je commence en début de septembre officiellement. Dès ce moment-là je serai encore une fois étudiante.  

Comme j'en suis excitée, nerveuse, et déterminée en même temps! 

Je passais les dernières semaines en posant ma candidature pour le programme de maîtrise, et en faisant ma demande pour une bourse. 

Mon petit coin   -   le 1er août 2013
Des derniers jours, je faisais un petit peu de magasinage pour pouvoir meubler et ensuite décorer mon bureau. J'ai maintenant un beau petit coin allumé et acceuillant, auquel je peux faire ma lecture et participer aux discussions ou faire mes présentations en direct sans distractions.

J'inclus une photo qui vous montre comment je peux voir quelqu'un à la porte sans sursauter (symptôme qui fait partie d'un état de stress post-traumatique léger). De plus il y a - au coin que vous ne pouvez pas voir - un poste supplémentaire de téléphone au cas où, et un fauteuil à basceuil de style "Boston" juste à côté du téléphone. 

Près de la porte j'ai mis des choses qui vont m'inspirer - un tirage d'un photo en noir et blanc d'un trottoir en bois 'dans le bois' - troittoir dont on ne peut pas voir l'autre bout. Juste à côté, j'ai mis des petites citations qui se traduisent ainsi : « Aime beaucoup. Vit bien. Rit beaucoup.» 

J'ai une siège confortable, un chauffeur et un ventilateur que je peux utiliiser dépendant de la saison, et vous pouvez voir mon micro-casque, mes livres, mes stylos et surligneurs, mon Daytimer® et mon classeur (le tiroir en bas.)  

Alors j'ai tout ce dont j'ai besoin pour commencer mes études - et pourquoi pas les commencer plus tôt que plus tard? La vie est trop courte; il faut profiter du jour!! 

J'ai passé trop de temps en attendant ceci et cela - j'ai tant repoussé à plus tard les choses que je vouait faire, que je n'ai presque rien accompli pour me donner plus d'options. Il est bien temps de prendre le taureau par les cornes ... 

Donc, j'y vais!

dimanche 12 mai 2013

Voir les choses comme elles sont

Dans mon dernier article, j'explorais mes options pour une carrière «après» mon présent emploi. 

Bref, il a fallu que je fasse face à la réalité. Pour devenir interprète pour les sourds, il faudrait déménager hors de la province pour y demeurer pendant plus de trois ans, chose difficile et presqu'impossible à faire étant donné les racines que j'ai poussées ici ... et le coût, bien sur!!

En même temps, j'ai fait un peu de recherche concernant l'autre option (devenir conseillère) et à ma grande surprise, j'ai trouvé un université canadien qui offre un programme de maîtrise en psychologie ... complètement à distance ... et je pense fort depuis lors concernant les possibilités pour compléter une maîtrise (ou au moins la portion formative) pendant que je continue à travailler. Le programme-même prend six trimestres, dont les derniers deux s'agissent d'un practicum fait sur place avec un conseiller ou une conseillère locale. 

Cette option m'a forcé de penser aux raisons de ma réticence de poursuivre ma maîtrise en premier lieu, et de réexaminer celles-ci dans la lumière de la réalité. 

En ceci le noyeau : j'avais peur.

Voilà, je l'ai dit.

J'avais peur que je ne me débrouille pas assez bien en tant que conseillère pour obtenir ou pour retenir des clients.  J'avais peur qu'un jour, un(e) client(e) me blame pour lui donner de mauvais conseils. J'avais peur que je ne puisse pas maintenir une distance professionnelle de mes patient(e)s. 

Je craignais même que j'échoue au programme. 

Les voix internes - celles qui me disent en tout temps que je ne vaux rien, que je ne peux rien faire de bon - criaient après moi. 

"Parachute Team Jump" - photo de Sujin Jetkasettakorn au site web
www.freedigitalphotos.net
Une fois reconnues, je leur ai dit de se taire, j'ai tourné mon attention aux pours et contres de cette option, et j'ai recherché les critères d'admission et les frais scolaires de ce programme, ainsi que le temps qu'il prendrait (non seulement en total mais aussi en termes de combien d'heures par semaine il exigerait de moi). 

Et j'ai écouté mon cœur. 

En réalité, je sais que devenir conseillère peut avoir des conséquences imprévues et peut-être déplaisantes ... comme les situations de blame ou de ménace. Mais ... si je n'essaie rien, je n'accomplirai rien - et les choses positives pourront contrebalancer les choses négatives. Le bien que je pourrai faire compense pour le mal qui pourra m'arriver (ou qui ne m'arrivera jamais, on ne sait pas!) Si je ne fais aucune tentative, je ne saura jamais si je le pourrai. 

Au moins j'aurai quelque chose sur laquelle je pourrai éventuellement dépender, étant donné l'avenir incertain.

Point final - au fond de mon cœur, je sais que je me débrouillerais probablement bien comme conseillère. J'ai assez vu que je sais quels types de thérapie fonctionnent plus que d'autres, et lesquels ne marchent pas du tout. Mon but est d'aider les gens et de ne pas créer une dépendance sur moi mais par contre de faciliter l'indépendance et le plein fonctionnement de la personne. 

Le fait reste que je suis une personne qui vit de son cœur. Cela fait que je suis émouvée par les difficultés des autres personnes. Est-ce que je veux me débarrasser de cette qualité?? Pas du tout. Et alors cela vaut la peine et l'angoisse que moi je me sentirai, si jamais je pourrai vraiment aider les personnes qui me viendront pour de l'aide. 

Je me souviens du sentiment que j'avais au moment où je savais que je pouvais parler à mon conseiller sans qu'il me juge, dans un atmosphère d'acceuil, qu'il était là pour m'aider. C'est ce sentiment qui m'a motivé de travailler fort pour être libérée ... et je veux que les autres se sentent pareil. Dans un certain sens, je suis prète à passer le flambeau. 

Ceci ne veut pas dire que je pense que je changerai le monde. J'ai appris voir les choses comme elles sont; je ne suis pas un sauveur (il n'y en a qu'Un). Mais au moins je pourrais peut-être avoir une influence sur mon petit coin.

Donc, pour le moment je planifie commencer mon programme l'année prochaine (pour me donner du temps pour sauve-garder de l'argent; c'est dispendieux!!) pour obtenir ma maitrise en printemps 2016. 

C'est une grande étape, et j'ai toujours peur ... mais je prend un jour à la fois. Comme toujours.

samedi 2 février 2013

Recommencer à rêver

L'une des choses auxquelles je devais faire face lorsque j'ai commencé à guérir des blessures internes multiples il y a 4 ans, c'était l'idée que j'avais perdu un sens de soi. Mon thérapeute m'a demandé si je rêvais à faire quelque chose, si j'avais des aspirations.  Moi je ne pouvais point penser à rien. 

J'avais perdu la capacité de rêver.

Je devais reculer de cette question à une question même plus essentielle - pour voir s'il y avait quelque chose que j'aimais toujours faire. J'avais passé autant de temps en vivant pour les autres que j'ai oublié la personne dans le miroir. 

Aujourd'hui, quatre ans plus tard, j'ai guéri beaucoup; je sais qui je suis. Je sais ce que j'aime faire, ce que je veux faire ... et depuis quelque temps je recommence à rêver. Je ne veux pas dire que j'ai des rêves lorsque je dors - tout le monde en a, soit-elles de bonnes rêves ou de cauchemars - mais que je recommence à avoir des aspirations. J'ai redécouvert quelques de mes anciennes ambitions. 

À cette époque dans ma vie (okay, j'ai plus de 50 ans!) je me trouve face à un petit dilemme car ce que je planifiais pour ma carrière n'est plus inscrit en pierre.  Je ne sais pas ce que je ferai après dix ou douze ans, même après cinq ans! L'avenir n'est pas si concret qu'auparavant dans ce climat d'incertitude et de contrainte fiscale. 

Si je me laissais le faire, je deviendrais très inquiétée concernant les changements qui m'arrivent des derniers jours, et du doute et de la peur qui me hantent par résultat. Pourtant quelques options me sont disponibles pour améliorer mon état, options auxquelles je n'aurais jamais pensé si je n'avais pas entamé le cheminement de rétablissement que je vis depuis 4 ans.  

Quoi décider?
Image courtoisie de / Image courtesy of
Stuart Miles at / à
www.freedigitalphotos.net
En ce moment, je recherche les pours et les contres de chaque option: la prix, le temps qu'elle prendrait, les répercussions sur ma vie en famille. L'essentiel pour moi est cette question: est-ce que je peux imaginer faire quoi que ce soit pour le reste de ma vie de travail? Je ne veux absolument pas juste me contenter d'une carrière dans laquelle je me sentirai mal à l'aise, même si je serais "bonne en tant que _____" 

Pour un bon bout de temps, j'ai considéré entreprendre la vie d'une thérapeute (psychologue). Je n'ai aucun doute que je pourrais m'en débrouiller. Cependant - est-ce que je peux m'imaginer comme ça?? Obéir au doigt et à l'œil de mes clients troublés du jour au jour? Me placer peut-être en danger? (Je connais un travailleur social qui se couche ayant un pistolet sous son oreiller...) Heummm, je ne pense pas pouvoir supporter un tel style de vie.

Chaque fois que je me laisse penser à une carrière autre que celle que j'aie en ce moment, j'arrive tôt ou tard au même choix : être interprète de la langue des signes américaine. J'adore cette langue, et j'ai une passion profonde pour le peuple sourd depuis ma jeunesse, mais je n'ai jamais rien fait à propos de ceci. Quand nos deux filles étaient jeunes et qu'elles allaient à l'école, je pensais ne pas avoir de choix que de rester ici, être mère de tout près. Maintenant qu'elles sont âgées de 23 et de 20 ans, je me demande si je devrais considérer de nouveau cette option lâchée, ou peut-être attendre que je prenne ma retraite (soit-elle en 2022 tel que planifiée... ou avant, je ne sais pas!) 

Pour le moment, j'explore les possibilités, et si je décide de poursuivre cette voie, ça me prendra probablement 2 ans pour développer un plan professionnel d'affaires et pour rechercher des sources possibles de financement. Et ensuite je devrai suivre des études spécialisées pendant trois ans - hors de province - pour pouvoir y revenir et entamer mon business. 

C'est un long processus - je le sais. C'est ça la raison pour laquelle je fais beaucoup de recherche présentement pour savoir si, quand et comment prendre cette prochaine étape. 

Si ça fonctionne ou pas, au moins je fais quelque chose que je ne faisais pas auparavant ... je recommence à rêver.

dimanche 20 janvier 2013

Un pot d'argile fissuré

Une vieille histoire me revient aujourd'hui pour m'encourager. J'espère que cela vous encourage aussi.

Je me souviens de l'histoire d'une esclave qui allait au puits chaque jour pour remplir un pot d'argile et le rapporter à son maître. 

Chaque jour, elle prenait un sentier dans les bois pour arriver au puits et elle retournais par le même sentier.

Mais après les premiers jours, elle s'est remarquée que le pot d'argile large n'était pas si plein à son retour qu'au moment du remplissage du pot. C'est à ce moment-là qu'elle a noté une fissure dans le pot. 

Elle a demandé au maître de lui en donner un autre pour le remplacer.  Il a refusé. 

Jour après jour, elle allait et revenait avec son vieux pot. À chaque fois le pot perdait de l'eau précieuse. Elle devenait de plus en plus frustrée. Son maître, par contre, ne se plaignait pas de ce manque d'eau. Il la remerciat au quotidien de son service et il l'a traité généreusement.

Pourtant elle voulait faire son mieux pour lui. Elle croyait que son maître penserait qu'elle ne pouvait pas soulever un pot si large que celui-ci et le mettre sur son épaule s'il était complètement rempli. Elle ne voulait pas être vue comme étant paresseuse ou faible non plus. 

Finalement elle est allée en parler à son maître - en larmes elle voulait qu'il comprenne que ce n'était pas elle, mais le pot qui était défectueux. Encore une fois, elle en a demandé un nouveau. 

«Non,» il lui a dit. «Mais demain, veuilles me chercher avant que tu partes pour le puits. Je veux aller avec toi; j'ai envie d'une petite marche dans les bois.»

Le lendemain, elle est allée avec son maître au puits avec son pot d'argile fissuré. Il n'a rien dit pendant la marche, mais semblait simplement apprécier la beauté du sentier. 

Une fois au puits, elle a rempli son pot jusqu'au bord, comme d'habitude. Elle l'a mis sur son épaule. Et ensemble, ils ont commencé à faire le trajet de retour. Immédiatement l'eau a commencé à tomber, goutte à goutte, du pot, et bientôt il y avait un petit ruisseau d'eau qui coulait du côté du pot pour terminer à côté du sentier. Le niveau d'eau dans le pot baissait. 

«Maître, tu vois comment s'échappe l'eau de ce pot craqué!» 

«Oui, je le vois,» il lui a dit. «Arrêtons-nous une minute. Je veux te montrer quelque chose.»

Elle s'est arrêtée.  

Il a pointu son doigt au sentier et lui a dit, «Tu vois ce sentier? Il y a quelques semaines, j'ai fait planter des fleurs à côté de celui-ci. Il n'y en avait pas auparavant. Et chaque jour, lorsque tu faisais le trajet entre le puits et la maison avec ton pot fissuré, l'eau qui coulait de ce pot arrosait les graines ... et voilà le résultat!» 

Pour la première fois, elle s'est rendue compte qu'un côté du sentier n'avait aucune fleure, tandis que l'autre côté était enfleuri de toute couleur vive. Elle a pu sentir le parfum de ces fleurs - parfum qui était caché d'elle par ses insoucis, et pendant qu'elle se permettait alors de jouir de la beauté autour d'elle, beauté de laquelle elle n'était pas auparavant consciente parce qu'elle s'inquiétais autant de sa performance et de ce que le maître penserait d'elle, son maître a recommencé à lui parler.

«Tu vois, mon refus de te donner un nouveau pot ne s'agissait pas d'un manque de gentillesse envers toi, mais d'une expression de confiance en toi.... 

«Je savais que tu irais au puits chaque jour sans en manquer un, pour m'en rapporter de l'eau. Et je t'ai donc donné ce pot craqué pour que les fleurs que j'ai plantées soient arrosées et qu'elles fleurissent. C'est en ce faisant que je voulais TE donner le don de la beauté à laquelle tu participais. Comprends-tu?» 

Finalement, elle a compris. Des larmes débordaient de ses yeux. «Oui, mon maître, je sais que tu es si gentil de m'impliquer dans ton plan.»

Comprenons-nous? Nous sommes toutes et tous des pots d'argile fissurés. L'eau de la Vie qui coule de nous nourrit les graines d'espoir et de beauté que Dieu a déjà fait planter par les autres qui nous ont précédé.  Nous ne savons jamais le bon que nous faisons. L'important est d'être fidèle, d'aller quotidiennement au puits de la Vie et de remplir nos pots pour les rapporter au grand Maître... peu importe les imperfections que nous voyons. Il a choisi ton pot ... et le mien ... chacun est craqué dans un endroit différent ... et Il a choisi le chemin de chacun de nous. 

Rappelons-nous qu'Il sait ce qu'Il fait, et qu'Il nous aime tellement.