Bienvenue!!

Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

Pour faire un commentaire - vous pouvez cliquer sur le petit lien qui indique combien de commentaires il y a (ce lien se trouve en bas de l'article) ... ou bien cliquer sur le titre de l'article que vous aimez, puis aller en bas de l'article. Là il y a une boite de commentaires... J'ai hâte d'entendre de vous!

mardi 28 juin 2011

Faut pas trop jongler

Cette semaine j'ai entendu de nouvelles inquiétantes. L'une de mes collègues m'a dit hier soir qu'on venait juste de trouver un cancer au sein gauche ... et qu'elle doit bientôt (dans deux semaines) subir une chirurgie pour enlever la petite grosseur et un couple de ganglions lymphatiques.

Sa vie est pleine de stress - un business qu'elle a dû terminer à cause de son état de santé (lombalgies importantes; là elle devait rester debout pour des longues périodes qui n'est pas bon pour le bas du dos), une divorce, et un déménagement avec des rénovations ... et le tout subi dans deux années de la fermeture de son business.  Elle vit beaucoup d'incertitude quant à sa situation d'emploi - ce dernier n'étant pas permanent, et cela engendre du manque de sommeil.... En plus, il y a des stress famliaux, légaux, et autres... 

Source : http://www.venueatthegrove.com/
Le corps humain ne peut endurer qu'un certain montant de stress et après, il fait une rebelle.  Et chez certaines personnes qui ont tendence de faire des tumeurs ou des cancers - ayant une historique familiale - il faut faire attention, c'est certain.  

Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu qu'une personne que je connais avait un cancer quelconque et je me suis dit, "Et maintenant ceci, après toutes les autres choses qu'elle vit!!!"  Je soupçonne fort qu'il y ait un lien entre le stress et le cancer.  Mais je digresse un peu.  En parlant avec cette dame ce matin elle m'a dit qu'elle avait beaucoup de soucis à propos de ses problèmes multiples mais que l'essentiel en ce moment est de concentrer sur sa santé même si les autres choses soient importantes et aient leur place.  Que rien n'est aussi important que la santé.  

Elle s'est arrêtée de jongler ses troubles et est en train de les laisser entre les grands mains du Seigneur (et oui, elle est chrétienne!!).  Et hier soir, lorsqu'elle a partagé avec moi de ses nouvelles choquantes, presqu'en larmes, je l'ai pris entre mes bras et l'ai embrassé sans mots.

Elle apprend qu'il y a certaines choses sur lesquelles on n'a aucun contrôle.  C'est une leçon difficile à apprendre.

La seule chose que je peux faire moi-même est d'être là pour elle, de la rappeler qu'il ne faut pas trop jongler en même temps, que l'important est de faire l'important.  Le reste est à Dieu.

mercredi 22 juin 2011

Pas de nouvelle - bonne nouvelle ?

Mais on le dit tout le temps... pas de nouvelle c'est la bonne nouvelle... 

Et pour nous, c'est ça!

Mon mari a 'passé' un examen médical - une colonoscopie, plus précisément - hier matin.  

Depuis quelques MOIS il a de la diarrhée chronique.  Incommodant, ça. Il y a 2 semaines, je l'ai finalement convaincu d'aller voir un médecin qui l'a référé à un chirurgien généraliste.  Et ce dernier lui a téléphoné le lendemain...pour convoquer un procédure 5 jours après.


Et le résultat?  (roule le tambour)....

Ce n'est ni le cancer ni les polypes, tout simplement une diverticulose (ce que nous savions avant le procédure) et cette dernière n'a pas besoin d'une intervention chirurgicale.  (Ouf! quel soulagement!!)

Alors hier après le procédure il a subi des crampes intenses - apparemment on doit insérer de l'air dans le colon (aux "coins") pour pouvoir voir ce qui est là-dedans ... et par résultat il était b'en inconfortable! Mais aujourd'hui tout va mieux et il semble reprendre sa routine - grâce au fait qu'il pettait pendant quelques heures ....

vendredi 10 juin 2011

Un jour à la fois

Aujourd'hui je parlais à mon mari et durant notre conversation il a fait mention d'un appel reçu d'un médecin qu'il connaît pas, qui vient d'une ville à peu près 50 miles de la notre, et qui voulait lui parler.

Étant donné que mon mari est allé voir un médecin avant-hier pour discuter d'un problème qui existe depuis plus de 3 mois, et que ce médecin lui a dit de revenir le lendemain (hier matin) ayant jeûné (pour pouvoir passer des tests sanguins) et en portant une échantillon de selles, j'ai pensé immédiatement au pire qui pourrait arriver.  Et j'ai ressenti une sensation de serrement intense à l'estomac.... je la connais bien ...  La panique.
Source : http://www.capetownskies.com/

Et lorsque je parlais à quelqu'un peu après de mes soucis, cette personne - en essayant de soulager mes inquétudes - m'a dit ,  " Un jour à la fois. "  Puis je me suis tournée rapidement la tête et l'a regardé d'un oeil fixe.  Juste pour un moment.  Et puis j'ai rit et lui ai dit,  " Mouais, je connais cette expression..." et je suis retournée à mon bureau.

Mais j'avais tellement besoin de cette  parole.  Ces mots ont diminué ma panique et m'ont rappelé de l'une des nouvelles croyances de mon nouveau style de vie que je vis depuis deux ans environs : Je n'ai aucun pouvoir par rapport aux autres - et je n'ai aucun contrôle sur le résultat final.  

Il y a plus de 2 ans, j'ai lâché le contrôle de ma vie aux soins tendres de Dieu, et depuis lors, c'est Lui qui assume la gestion de ma vie.  Alors je Lui donne cette peur et cette situation entière - je les laisse entre Ses mains afin de chercher Son visage.  

Cette pensée, " Un jour à la fois ", m'a sauvé à maintes reprises pendant les derniers deux ans.  " L'avenir a assez de trouble en lui-même".  

Mon mari-même ne s'en fait pas.  Il a l'idée qu'il ne peut rien faire là-dessus, alors il se fie aux gens qui sont les spécialistes en cette question.  Moi, je suis le type qui pense immédiatement au scénario le plus pire...c'est un restant des jours quand je vivais tous mes jours comme cela.  Une mauvaise habitude.  

Alors je me rappelle que si cette question de la santé de mon mari se révèle mineure ... ou pas ... aujourd'hui c'est le présent et je peux ouvrir mes bras à tout ce que Dieu a préparé pour  moi.  

Je ne nie pas que je me sens vulnérable, impuissante, débordée un peu. Mais je sais que ces émotions sont normales, et que je peux me reposer dans Son amour.  Et - je peux aussi rappeller mon mari que lui aussi, lui est beaucoup aimé.

vendredi 3 juin 2011

Soigner c'est pas nécessairement aimer

Lorsque nos enfants sont petits, nous faisons les choses pour eux. Cuisiner, couper leur nourriture, verser du lait, veiller sur eux lorsqu'ils sont malades.  

Mais à un certain point, nos soins pour nos enfants deviennent une source d'irritation comme ils grandissent.

Imaginez si une mère coupe la viande de son fils âgé de 30 ans qui lui-même en est bien capable !! de la même façon, si l'on donnait de la nourriture à quelqu'un qui est pauvre, on le nourrirait pour une journée.  Mais si l'on l'apprenait comment planter et cultiver ses légumes, comment les acueillir et cuire, il pourrait manger pour le reste de sa vie.

Il y a une fois, je prenais soins (dans une manière qui n'est pas équilibrée) de toutes les personnes importantes dans ma vie.  Je ne savais pas mes limites - je pensais que c'était ma jobbe de les protéger.  Je voulais tellement qu mes proches m'aiment.  Mais en ayant peur que mes enfants et mon mari ne m'aiment pas, je les poussais de moi, hors de mes bras ouverts. C'est bizzare, mais j'ai fini par créer les choses-mêmes que je craignais.  En les laissant insister que je fasse ceci ou cela sans me plaindre, j'ai aussi laissé mes enfants profiter de moi ... et pas dans un bon sens.  Ils n'avaient aucun respect pour moi.

Maintenant les choses sont différentes.  J'ai appris de lâcher le contrôle de leurs réactions et de leurs vies entre les mains de Dieu, et de leur donner le droit d'essayer les choses eux-mêmes.  Et depuis lors... ils sont plus à l'aise, ils me parlent plus souvent, et je suis plus heureuse qu'avant.

Ça, j'accepterai.