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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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mardi 3 septembre 2019

Encore une fois ... j'attends

"Rien n'est écrit en pierre." - Ancien proverbe

Et ainsi commence un nouveau chapître pour moi. J'avais pensé que je commencerais mon stage demain, mais le pasteur est malade depuis le printemps et maintenant il me dit qu'il a attrapé un virus : la mononucléose (!) qui prendra (pour lui) au moins six moins avant qu'il ne guérisse.

Alors j'ai dû retirer de mon cours de stage et remettre mon stage à septembre 2020.  :/ 

Il y a quelques choses positives qui écoulent de ce nouveau cheminage. 

Premièrement, j'aurai probablement l'occasion de travailler avec ce pasteur l'an prochain. J'aimerais cela car je note qu'il est très empassionné pour les chrétiens et les chrétiennes qui souffrent de problèmes psychologiques.

Deuxièmement, en septembre 2020, je n'aurai que trois semaines avant de prendre ma retraite de la fonction publique. Pour cette raison, j'aurai plus de temps pour faire attention à mon stage et pour aussi faire du bénévolat si je le veux. (Plus sur ce sujet plus tard). 

Et finalement, ayant plus de temps à cause de ma retraite, je pourrais suivre deux cours pendant mon dernier semestre (entre janvier et avril 2021) et je pourrais donc obtenir mon diplôme en juin 2021 sans attendre!

Image courteoisie de Anemony123 à Pixabay.com
Pour le moment, par conséquence, je ne peux pas suivre de cours. Alors je n'aurai "rien" à faire entre septembre 2019 et août 2020. Et je n'y suis pas habituée.

Et j'ai fait de la recherche chez Dre Google (hi-hi) pour trouver un organisme près de chez moi qui voulait offrir de la formation et des occasions d'agir comme conseillers ou conseillères. J'en ai trouver un!  Le Centre de soins palliatifs accueillent les bénévoles pour une formation comme conseiller aux personnes malades aux familles des personnes qui sont mortes de cancer ou d'autres maladies terminales. J'ai fait une demande auprès de cet organisme et on me dit que quelqu'un va me contacter cette semaine pour une petite entrevue, et pour m'informer de l'horaire des prochains sessions de formation (il y en a dix en total) pour ce programme. 

Donc, encore une fois, j'attends. Et c'est acceptable ; j'apprends mieux à attendre ces jours puisque je dois le faire plus régulièrement :) ... et à la fin de la formation, on fournit un certificat qui est reconnu ici à ma province de résidence pour être conseillère de deuil. Je pense que ce soit un atout dans ma pratique de psychothérapie éventuelle.

Entretemps, je prends soins de mon jardin, je vais au travail, je jase avec ma famille et mes amies, et je verrai assez bientôt si l'on m'accepte au programme de formation. 

J'ai aussi des projets à faire à la maison - je planifie faire faire une rénovation de notre cuisine en fin de septembre 2019, pour laquelle je sauvegardais de l'argent pour une période de 10 ans.  En printemps, j'espère m'acheter un chiot - la formation de celui-ci m'occupera pendant plusieurs mois. Et je pense que septembre 2020 s'en ira plus tôt que je ne pense...

vendredi 28 juin 2019

Et finalement le début!

Je n'en ai pas parlé beaucoup lors de ma dernière inscription de ce blog, mais j'avais essayé de faire un stage en septembre 2018, hors de ma province de résidence, malgré mes réservations. Je me suis obtenu un apartement 5 minutes du centre de thérapie, et j'ai signé une lesse... mais .... 

Dans six semaines, on m'a renvoyée. C'est-à-dire, ma superviseure au stage m'a renvoyé avec le support de sa superviseure. 

C'était imprévu pour moi et cela m'a bouleversée. Je doutais de tout après ça : de mes compétences comme conseillère, de ma personnalité, de mes atouts comme personne, et beaucoup plus que ça. Je suis tombée dans une dépression significative. J'ai pleuré pour trois jours, et pour trois semaines après cela, je pleurais quotidiennement, parfois plusieurs fois par jour. 

L'expérience m'a frappée au profondeur parce que la superviseure me traitait comme faisait ma mère pendant ma jeunesse : elle me critiquait en tout temps, m'inondait de règles et réglementations, et je ne pouvais jamais rien faire de bon pour elle. J'ai fait psychologiquement ce que l'on appelle la transférence. C'est-à-dire, j'ai transféré mes émotions concernant ma mère à ma superviseure et j'ai réagi à elle comme elle était ma mère.  Par conséquence, j'avais tellement peur d'elle et de ne pas lui plaire. J'étais en terreur d'elle. Je voulais me protéger d'elle - je devenais défensive au moindre criticisme. Chaque jour je craignais aller au stage. Le stress montait du jour au jour. C'était pas du tout une bonne situation. Et quand j'ai demandé à quelqu'un d'autre pour un peu d'aide pour mieux comprendre si j'ai fait de mal à cause de son attitude critique envers moi, l'autre a rapporté à ma supervieure ce que je lui avais dit (en confidentialité, j'avais pensé) concernant elle. (Wow. Juste ... wow.)

En tout cas, sans lieu pour pratiquer, j'ai dû retirer de mon cours de stage, et je ne savais même pas (dans le temps) si j'allais essayer de nouveau quelque part d'autre. En effet, tout ce que je savais c'était que j'avais besoin de la thérapie moi-même!!  Le sens d'avoir échoué était si fort! J'avais même peur de sortir de mon apartement et je ne le faisais pas à moins que j'en aie absolument besoin.  

Alors ensuite, j'ai demandé de l'aide de mon médecin et il m'a prescrit un molécule, puis il m'a référée en psychothérapie. Ma thérapeute m'a aidé à faire face à mes démons de jeunesse (en autres mots, l'abus émotionnelle qu'a fait et que fait toujours ma mère, même si elle fait une démence ces jours-ci.) Et ma thérapeute m'aide toujours. Avec elle, je reprends ma confiance en moi, je parle doucement à l'enfant - la petite Judy qui existe toujours, qui a subi ces abus de sa mère - et je me permets les émotions qui n'étaient pas permises pendant mon enfance et ... pendant toute ma vie en effet.

Image 'Autumn Gold' de Simon Howden à
www.freedigitalphotos.net
Et ça va mieux. À l'école, je suis maintenant un cours de Thérapie Brève Axée sur les Solutions, qui prend fin juste avant le mois d'août avec un voyage en mi-juillet (je viens d'apprendre ceci:) à Montréal pour une formation face-à-face!! 

Et en septembre, oui, c'est ça! en automne 2019 je commencerai un nouveau stage près de chez moi à une église. J'ai rencontré ma superviseure et elle est fine; elle a son propre business de psychothérapie en ville. Et le pasteur de l'église est un gars gentil et empassionné pour les gens qui souffrent.

Alors cette fois tout est correct dans tous les domaines de ma vie. Je suis plus à l'aise dans ma peau. Je suis entourée de ma famille et de mes amies, un super reseau d'appui personnel. J'aime ma superviseure et "mon" pasteur (c-à-d, le pasteur de l'église où je ferai mon stage). Mon stage aura lieu à cette église qui se situe cinq minutes de chez moi.  Je n'ai aucun des réservations ou les problèmes que j'avais l'an dernier (l'argent, le distance, les personnalités brusques et déplaisantes, l'isolation, et tout cela).

Et je trouve que j'ai hâte des 15 mois qui s'en viennent, comme ils s'agissent d'un bel aventure.  Et pourquoi pas?