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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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samedi 28 janvier 2012

De plus en plus libre

Parfois je me fais un inventaire de ma vie et je fais une comparaison entre ce que je vis maintenant et ce que je vivais il y a trois ans.  Desfois les changements me coupent le souffle!! et en même temps, je me demande si d'autres personnes peuvent voir ces choses ou si je me trompe ...  


Mais de temps en temps, c'est comme Dieu me donne un peu de clarté... et quelqu'un se prononce à ce sujet.  Une telle chose est arrivée hier matin.  

Source de cette belle photo des eaux
vivants à Bora-Bora (via Google):
http://www.visualphotos.com/image/2x4068960/
view_of_clear_water_in_bora_bora_french_polynesia
Mon mari, mon aînée, et moi allions en ville en auto; mon mari conduisait.  Nous discutions des émissions de télévision que nous aimons - et quelqu'un a noté que Maman (c'est moi, juste au cas où vous ne le sauriez pas...) n'aurait jamais regardé telle - telle émission il y a même un an, et que maintenant nous pouvons la regarder ensemble en famille.  À ce moment là, j'ai dit, 'Vraiment?'  

Puis ma fille a dit immédiatement, "Oui Maman.  Et puis-je dire que je suis si fière de toi, de combien tu as changé dans si peu de temps...? je ne le dis pas souvent, mais tout le monde peut facilement voir la différence!"


Quelle belle manière pour commencer une journée!! Je l'admets, j'avais des larmes aux yeux... pas parce qu'elle était fière de moi (même si cela aide) mais parce qu'elle a noté les changements en premier lieu, et ce n'était pas mon imagination.  C'était une espèce de confirmation de tout ce que j'ai vécu dans les trois dernières années, mais non seulement ça.  Ça veut dire que je CONTINUE à changer, à guérir, à grandir, à développer à l'intérieur.  Et que je deviens de plus en plus libre, de plus en plus saine, de plus en plus mûre.  Au moins je procède en la bonne direction - probablement parce que Dieu me dirige au quotidien, de plus en plus. Et ça libère...   

jeudi 19 janvier 2012

Une vraie perte

Une fois, un anglophone que l'on peut nommer "une tête carrée à trois coins" (modérément bilingue) a pris son tour pour prêcher devant son église francophone.  Il voulait raconter une histoire d'une perte qu'a vécu l'un de ses amis.  Et il commença...

L'un de mes amis avait beaucoup de chevaux.  Il aimait tellement ses chevaux et les regardait autant que possible, jouait avec eux.  Mais un jour il a noté que certains de ces chevaux sont disparus.  Il les a cherché partout mais il ne pouvait pas arriver à les trouver.  L'un après l'autre, parfois en groupes, il en a perdu de plus en plus, et finalement il s'est rendu compte pendant il se regardait un matin dans le miroir, qu'il n'avait plus de chevaux et qu'il ne pourrait jamais les ramasser ... et il a pleuré ....

Mais les gens à l'église regardait mon ancien ami d'une expression nulle - pourtant il pensait qu'on allait rire ou pleurer, ou quoi que ce soit!!  Après son serment, on lui serrait la main près de la porte.  Une brave dame s'est approchée de lui en lui demandant, "Pourquoi, pasteur, as-tu parlé de l'homme qui a perdu ses animaux ce matin?"  

"Animaux?" dit-il...

"Oui, les chevaux... les animaux de grange...."  

Et à ce moment-là, mon ami a compris pourquoi on n'avait pas réagi à son histoire. C'est parce qu'il avait mal-prononcé le mot CHEVEUX.  

Parfois nous voulons dire quelque chose... mais le monde tire d'autre chose de ce que nous disons.

N'est-ce pas?

lundi 16 janvier 2012

Des pleines journées

Ces jours j'ai beaucoup de tâches au travail.  

Pour le moment, je fais du mentorat aux nouvelles employées dans notre unité.  Elles apprennent comment faire l'arbitrage d'un certain type de demande que nous recevons, et je suis leur mentor - rôle important! !  

Source: (via Google) -
http://notesfromtheintern.wordpress.com/2011/02/28/
time-is-running-out/
En même temps mon taux de travail inclut un certain type de demande, type que l'on considère comme étant spécialisé.  Et de temps à autre, je fais des autres requêtes spécifiques sur une base urgente.  

Desfois, puisque je suis l'administratice du club d'eau (l'eau en grandes bouteilles) je prends soin des besoins de ce club, soit le paiement des frais ou autres choses.  

Et on vient de me dire que les membres de notre unité auront l'occasion (et le choix) de faire un peu de surtemps jusqu'à un certain nombre d'heures par semaine (10) pour probablement quatre semaines au plus, afin de reduire l'attente pour nos clients.  

Et ça, c'est seulement au travail.  Après, je porte mes autres chapeaux (ceux-ci ne sont pas mis en ordre d'importance) : membre de deux groupes de support pour des choses diverses, patiente en physiothérapie, membre de l'équipe de louanges à notre église, mère de deux - non - pratiquement de trois jeunes adultes, épouse, et étudiante de français.  Pour ce dernier sujet, on a convoqué mon test de lecture pour la matinée du 20 janvier et après on fixera la date pour le test d'intéraction orale.  

Disons que j'ai des pleines journées - et que c'est pour ma sanité que j'écris autant que j'écris à mes blogs.  

Mais mes journées sont pleines .... de quoi?  De l'activité? de stress?  Est-ce que ceci s'agit d'une pleine vie, si les journées sont pleines? ou est-ce qu'il y a d'autre chose qui est plus importante, qui est sous-jacente et qui donne à toutes ces choses une raison d'être?  

Je sais que toutes ces activités - en elles-mêmes - ne veulent rien dire sans cette raison d'être.  Pour moi, ma relation avec Dieu est cette chose primordiale.  Sans cela, ma vie n'a pas de raison d'être.  C'est Lui qui remplit ces choses vides de Sa force, qui me prête la vraie vie pour que je puisse jouir de ces activités simples et mettre ma confiance en Lui de jour au jour.  

Alors quand je concentre sur cette relation centrale, toutes les autres choses, toutes ces activités trouvent leur place autour d'elle.  Mais si je l'omets, je n'ai jamais le temps ou la force de faire tout ce que j'ai à faire, et je deviens épuisée, lasse, et déprimée.  

Je pense que je passerai un peu de temps cette nuit - ça ne prend pas beaucoup de temps pour le faire - dans le maintien de ma condition spirituelle.

.... allô, Papa Dieu? c'est moi, Judy....

dimanche 8 janvier 2012

L'Épave - une parabole moderne

Georgette et Robert allaient quelque part en voiture un soir... Georgette conduisait.  Elle n'avait pas dit à Robert qu'elle n'était pas supposée de conduire car elle souffrait d'une baisse de l'acuité visuelle nocturne.  Elle pensait que tout serait bien.

Il avait plu; les rues étaient glissantes - et dans le noir, les lumières d'une autre auto s'approchaient ... et brillaient dans ses yeux pendant qu'elle tentait de tourner à gauche.  "Attention!" Robert cria.  Mais c'était trop tard. Sa condition a fait qu'elle a perdu le contrôle de sa voiture, qui a frappé une barricade et a flippé, attérisant dans la fossé. Ni l'un ni l'autre portait une ceinture de sécurité.


Mais les deux ont survécu, un vrai miracle!!

Georgette était pigée derrière le volant.  Robert fut jeté de l'auto et il était couché sur sa côté.  Il respirait lentement mais régulièrement ... mais il ne bougeait pas autrement.  

Pendant que les gens s'arrêtaient pour donner de l'aide aux victimes, Georgette criait en douleur.  Sa jambe a été brisée, dont une petite portion poussait de sa peau. Elle appelait Robert.  "Viens m'aider, Robert!" elle disait à haute voix.  "Pourquoi est-ce que tu ne viens pas?"  

Elle devenait de plus en plus fâchée.  Les gens autour d'elle restaient là en essayant de la conforter. Une personne a appelé 9-1-1.  Deux ou trois personnes sont allées voir Robert - il semblait aller bien, il respirait, il ne se plaignait pas, et il ne saignait pas sauf que pour un peu de sang au coin de ses lèvres.  Il ne disait rien.  Mais il ne se levait pas non plus.  Quelques uns ont dit qu'il était paresseux, d'autres avaient l'opinion qu'il avait du ressentiment contre Georgette - il y en avait plusieurs théories.  

Source de la photo (via Images Google):
http://www.gtspirit.com/2011/04/11/car-crash-
20-year-old-driver-destroys-gumpert-apollo/
Bientôt l'ambulance est arrivée.  Un des auxiliaires médicaux s'est arrêté près de Georgette et les autres sont allés plus loin pour vérifier si tout était correct avec Robert.  Après plusieurs secondes, l'un d'eux s'est levé et a dit à son collègue qui était avec Georgette, "Va chercher la planche de dos - celui-ci ira au premier."  

"Quoi!??" fit Georgette.  "Moi je suis blessée-icite! C'est moi qui a besoin d'aide! Vous êtes stupides??" Certains et certaines dans la petite foule étaient d'accord.

Mais d'autres qui étaient plus près de Robert ont entendu une différente histoire alors que les auxiliaires médicaux communiquaient par radio à l'hôpital.  "En autant que nous sachions avant de pouvoir bouger cet homme, il a au moins quatre côtes brisées, dont une a percé un poumon. C'est difficile pour lui de respirer - il a dû concentrer de tout son être pour rester tranquille.  Nous soupçonnons en plus qu'il saigne à l'intérieur, voire qu'il ait une rate rupturée.  Et de sa position, nous croyons qu'il a subi une fracture d'un vertèbre lombaire.  Préparez la théâtre d'opération et appelez le chirurgien.  Et envoyez une autre ambulance pour l'autre patiente."  

Il y avait des mots à l'autre côté de la radio, puis l'homme a continué, "Elle?  Elle n'a qu'une jambe cassé - nous lui donnerons une injection pour la douleur, mais elle peut attendre.   Nous venons avec ce patient-ci dès que possible, dans quinze minutes."