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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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mardi 23 octobre 2012

On recommence ...

Aujourd'hui j'ai eu une bonne conversation avec ma "nouvelle" patronne (et en français!); on a fait une réorganisation de notre unité et soudainement je me suis rendue compte que la personne à laquelle je rapporte est mon ancienne patronne que j'ai eue pendant un couple de mois au début du poste que j'occupe depuis mars 2008, et avec qui j'ai travaillé quand j'étais mentor il y a presqu'un an. Nous avons passé du temps cet après-midi en rattrapant de nos nouvelles et en faisant un peu de révision de l'un de mes cas, et en particulier, de l'une des décisions que j'ai prises au mois d'aoȗt. 

J'avais fait quelques erreurs - ici de grammaire, là de coulement ou de débit, et j'ai noté qu'elle avait marqué sur ma décision. Pour un petit moment ... je me suis dit, "Hé! Qu'est-ce qu'elle fait?" mais juste pour un instant. 

C'est une bonne idée en tout temps
de dire MERCI
Elle a commencé par m'expliquer que je n'avais pas besoin de dire ceci, et puisque je n'en avais pas besoin, cela changerait cette partie-là, etc. Je pouvais suivre le logique de ses instructions ... et elle faisait en même temps des petits commentaires comme - "Tu vois comme cela ne coule pas bien?" Elle a pris le temps de m'expliquer ce qu'elle voulait, et j'en étais si reconnaissante! Elle m'a traité comme si j'étais une personne - une bonne chose comme je la suis en réalité! ;)

Et là je sais ce que je devra faire demain matin lorsque j'irai au travail; je n'aurai pas besoin de deviner. 

C'est important de savoir les règles, et c'est un tel soulagement de pouvoir recommencer sans jugement. Je sais qu'elle ne ME critique pas, elle veut juste améliorer mon travail, ma grammaire, et ma facilité dans la langue française.

J'en suis très reconnaissante.  

mardi 11 septembre 2012

Monter à dada sur le dos

Hier j'ai reçu une requête urgente de prière d'un missionnaire.  Sa femme fut attaquée par deux chiens (et mordue) au Malawi en Afrique, où ils habitent.  Mais là on n'a ni de vaccin ni de traitement pour la rage, et on ne savait même pas si les chiens avaient cette maladie fatale ou non.  Le traitement pour la rage doit généralement commencer dans les 72 heures suivant une mordure - autrement le virus, une fois que les symptômes commencent, ne finit pas du tout bien. 

ICI le site où j'ai trouvé cette photo
Nous avons commencé à prier immédiatement - que Dieu fasse Sa volonté, et que cette volonté incluse la guérison de la missionnaire. J'ai demandé à mes amis/ amies francophones de prier pour la situation. Ce qu'ils / qu'elles ne savaient pas c'est que la dame mordue est elle-même francophone!!

Ce matin j'ai reçu une mise à jour très encourageante.  

Comme d'habitude pour Dieu, Lui a utilisé tous les éléments de la situation et a démontré Son pouvoir.  L'intention de l'ennemi a été renversée et Dieu ouvre même plus de portes imprévues. Par example, puisqu'on n'a aucun traitement disponible pour la rage au Malawi, les deux ont dû aller en Afrique du Sud pour le traitement, où Dieu ouvre tant de portes pour la ministère.  Ils voient la Main de Dieu dans tous les petits détails qui s'entrelacent.  

Et, à l'autre côté de l'océan, nous pouvons participer aux miracles que fait Dieu à cause de cette situation déclenchée par quelque chose de mal.  Mais Dieu la renverse, et Lui profite de cette occasion pour faire du bien.  C'est comme si d'autres miracles montent à dada (cheval chez les bébés) sur le dos de celui-ci.  

Mais c'est tout comme Lui, non?

mardi 28 août 2012

La vie paradoxale

C'est une vie paradoxale, être sur le fil de rasoir, de vivre en dépendance en Dieu.

Pensons-y.  

Il faut se rendre compte qu'on n'a aucun pouvoir pour pouvoir profiter du pouvoir de Dieu.  C'est un peu confusant, non?  

Il faut perdre sa vie pour en gagner La Sienne.  Il est nécessaire de donner sans s'attendre au repaiement avant que Dieu comble ses besoins - et c'est souvent (presqu'en tout temps) le cas que le repaiement n'est pas financier mais plutôt spirituel.  Il faut devenir enfant pour pouvoir être accepté par Lui - et Il veut que nous grandissions - mais aussi que nous restions comme étant les enfants.  

ICI le site web où j'ai trouvé cette photo
C'est paradoxale.  On se sentirait plus à l'aise si l'on se contentait de suivre - sans y réfléchir - les règles réligieux (fais ci, ne fais pas ça, sinon j'ai le droit de te juger et de te condamner même si je fais pareil ...) mais Lui nous dit, "Ne jugez point." 

Vivre comme Lui, c'est une vie d'acceuil et non de jugement.  Il faut laisser les autres choisir pour eux-mêmes, les laisser assumer la responsabilité pour leurs actions devant Dieu.  Il nous a dit seulement de les aimer, de prier pour eux.  C'est LUI qui a le droit de les juger ou les sauver - pas nous autres. 

Je pensais à ceci des derniers jours car beaucoup de monde (surtout ceux et celles de ma famille d'origine) me juge et me condamne ... et ça me tente de les juger aussi - de me venger.  Mais je n'ose pas de le faire.  

Vivre sur le fil du rasoir (en autres mots, vivre une vie chrétienne, en dépendance en l'Esprit de Dieu, au lieu de vivre une vie réligieuse ou d'un pharisien) n'est pas du tout eum, confortable.  Mais c'est mieux que de me contenter d'une existence banale, qui s'agit seulement des règles et des interdictions.  Et la vie paradoxale est une vie d'aventure, de passion, de vivre du coeur et non de la tête.  

J'accepterais cela.

samedi 25 août 2012

Élever ou étouffer?

Je pense souvent, alors que je guéris de mes blessures répétées qui sont survenues pendant mon enfance, à quelque chose que ma mère me disait quand elle voulait soulager son sentiment de culpabilité après que je me suis mariée.  

"Au moins je t'ai élevée de la bonne façon."

Eummmm... En tant que victime de son abus physique, émotionnel et réligieux, je ne suis pas certaine que ce qu'elle faisait s'agisse d'élever ... ou d'étouffer.  

Quand j'étais un enfant, jusqu'à l'âge de quinze ou seize ans, elle me battait régulièrement. (Je n'ai aucune mémoire avant l'âge de six ans, probablement que je les ai toutes bloquées...) Oh non, elle ne m'a pas seulement tappé les fesses deux, trois fois.  Elle m'a frappée de toute sa force, soit avec sa main, soit avec la ceinture de mon père, soit avec une grande cuillière de mélange - au moins une vingtaine de fois à la fois. Ou jusqu'à ce qu'elle se blesse la main à elle (et après, elle m'a montré SES bleus pour me faire honte - comme si c'était ma faute qu'elle me battait!)  Et elle ne m'a jamais frappée sans rage, ce qui a augmenté sa force deux fois de plus.  Je ne savais jamais quand sa colère allait s'exploser et que je serais encore en danger.

J'ai trouvé ICI cette photo
Entretemps, quand elle n'était pas "fâchée," je pouvais me débrouiller juste en essayant d'éviter qu'elle se fâche.  Mais la langue ne cessait jamais de me critiquer. Elle voulait en tout temps que moi je sois une copie exacte d'elle, de penser comme elle, de croire comme elle, de faire le ménage comme elle, afin de ne la pas embarrasser devant ses amis ou devant sa famille (ses frères, ses soeurs, sa mère).  Elle critiquais Papa et mon frère aussi en tout temps ... et moi (si aveugle que j'étais dans le temps) je faisais pareil contre eux, ne sachant pas qu'eux aussi étaient parmi ses victimes.  

En effet, je n'existais pas comme étant "une personne" pour elle; j'étais une extension de ses aspirations frustrées, et à son avis, la seule raison pour laquelle j'ai été placée sur Terre c'était pour la servir.  J'étais tout à fait son esclave.  Je n'avais pas le droit à mes propres opinions, à avoir du temps pour moi-même (ce serait égoiste, frivole, voire 'païen'!!) et si j'ai osé d'exprimer une opinion différente que la sienne, (que j'ai fait devant elle seulement UNE fois, à l'âge de 15 ans) elle m'a frappée les deux joues, l'une après l'autre. Et si je faisais quelque chose pour elle de ma propre volonté, elle n'en était guerre satisfaite - elle voyait seulement ce que j'ai oublié à faire et non le bien que j'ai essayé de faire.  

Oui, elle m'étouffait.  Je ne le voyais pas dans le temps; je pensais que mon expérience était commune à tout le monde qui était de mon âge. Et pendant que j'y pense, elle faisait pareil à mon frère, ... et quoiqu'elle ne pouvait pas frapper mon père, elle l'anéantissait au quotidien de la même façon.  Il avait peur d'elle - et c'est pour cette raison qu'il ne nous a jamais sauvé.

Même à ce jour, si j'en donne l'occasion à ma mère (en autres mots, si je la rends visite ou si je lui téléphone) elle me critique pour ne pas visiter ou téléphoner assez souvent pour elle, peu importe le coût de transport ou des frais interurbains.  (Désolée maman, mais j'ai une vie à moi. Je ne suis plus ta propriété.)  Et elle continue constamment à critiquer mon frère tout devant lui à propos de chaque petite chose qui ne lui plaît pas - mon frère qui lui-même a des affections sérieuses cardiaque et rénale et qui ne peut supporter point le stress.  Elle dit à tout le monde au téléphone combien il est un mauvais fils - tout devant lui, jour après jour - comme si ELLE est la victime. Elle le traite comme si lui aussi est son esclave au point où il est pret à s'exploser, pas bon pour la santé.  J'ai tellement peur qu'il fasse une autre crise cardiaque à cause d'elle et que cette fois-là, il ne survive pas!  

Alors, au mois de mars 2012, après presque huit ans d'avoir essayé de m'entendre avec elle et d'être une "bonne fille", après toute une vie d'avoir essayé de me patienter envers elle, je ne pouvais finalement plus supporter être témoin de sa cruauté envers mon frère, envers moi, envers mes enfants, et envers mon mari.  Et j'ai juste coupé tout contact avec elle afin de prendre mieux soins de moi-même et de ma famille.  La réaction de mon mari et mes enfants?  "Enfin! Merci Seigneur!" 

Elle ME blame; naturellement à son avis moi JE suis "une mauvaise fille." 

Je me suis rendue compte au cours des 5 dernières années qu'elle ne m'a jamais élevée.  Mais elle m'a tant étouffée que j'aie dû coupé les liens entre elle et moi juste pour ma santé mentale et celle de mes proches.  Ainsi j'ai finalement tourné la page.

De plus, bien que j'aie essayé de ne pas faire comme elle avec mes enfants, je sais que je les ai blessés au passé avec mon attitude perfectionniste et égoiste, avec mon idée que mes filles devaient être une copie exacte de moi dans leur manière de penser, de croire, et d'agir. Merci Seigneur que je leur ai demandé le pardon et elles m'ont pardonnée.  Wow. J'ai aussi fait pareil avec mon mari - parfois je me demande pourquoi il est resté avec moi.  Nous venons de fêter le 31e anniversaire de notre mariage, et de trois ans (au mois de mars passé) d'une nouvelle vie "un jour à la fois" de sobriété pour lui et de guérison interne pour moi.  J'ai pu pardonner ma mère pour tout ce qu'elle m'a fait durant mon enfance.  Le fait qu'elle est toujours toxique pour ses enfants me rend triste, mais si je restais en relation avec elle, je serais de plus en plus empoisonnée.  Alors je n'ai pas de racune, juste une grande tristesse qu'elle ne se rende jamais compte qu'elle aurait pu avoir une meilleure vie, une meilleure relation avec ses proches, si seulement elle aurait pu s'admettre que la source de son problème était elle-même, ... comme moi j'ai dû faire moi-même.  J'ai dû prendre la responsabilité pour mes actions, pour mes décisions - j'ai dû ne plus blamer les autres - y inclus ma mère - pour mes problèmes actuels. C'était un leçon difficile.

Le processus de guérison, de libération des chaînes du passé ... ça prend du temps, je peux vous dire, et c'est pas du tout facile.  Mais à propos du petit peu de liberté que j'ai gagnée, je peux seulement dire que ça vaut tellement la peine de passer à travers la voie dont parle la prière de la sérénité (Dieu, donne-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer les choses que je puisses, et la sagesse d'en savoir la différence.)  Je profite davantage de ma relation avec mon mari, avec mes enfants, avec mon frère, avec mes ami(e)s.  Je ne tiens plus le fardeau du monde entier sur mes épaules. Je laisse à Dieu la responsabilité qui est justement à Lui (je n'ose plus être le Saint-Esprit dans la vie de ma famille ou de mes ami(e)s).  

Et maintenant je vis en l'acceuil et en la gratitude.  Je sais tellement grée que je puisse être là pour mes enfants, pour les élever et non les étouffer.

vendredi 3 août 2012

Ça peut arriver à n'importe qui

On entend dire parfois des gens qui font des choses épouvantables, horribles: on fait non de la tête et on se demande pourquoi et comment, comme si ça ne se passerait jamais chez nous.  

Mais l'esprit humain - quoiqu'il soit capable de largesse, de compassion et d'amour, est toujours capable de l'opposé. Ça arrive. C'est malheureux, mais ça arrive souvent.
Ici le lien où j'ai trouvé cette photo

Je travaille au sein du gouvernement.  Je prends des décisions concernant l'admissibilité à certaines prestations. Mes clients sont, pour la plupart, les anciens combattants ou les anciens policiers.  Ils soumettent leurs demandes de prestations au ministère où je travaille - et je ne peux jamais prédire ce à quoi je ferai face quand j'arrive au travail.

Au cours d'une journée typique, moi je peux lire des histoires dont la plupart sont tragiques.  De jeunes hommes et femmes s'enrôlent dans l'armée ou dans la force policière ayant de l'espoir pour avoir une carrière distinguée ... et je sais qu'il y a probablement un grand pourcentage d'eux qui n'ont aucun trouble.  Mais à mon travail, nous n'entendons pas un mot de ces gens, mais uniquement des gens qui se sont blessés au cours de leur service - physiquement ou émotionnellement.  Chaque histoire est triste.  Mais lire les histoires de blessures invisibles, ça demeure pour moi le plus difficile.

Les cicatrices à l'intérieur durent le plus longtemps.  Combien je le sais!

Lorsqu'une personne subit du harcèlement à long terme, ou des traumatismes psychologiques répétés à maintes reprises, cette personne s'attend à recevoir le même traitement de tout le monde.  La personne est en tout temps à "l'alerte rouge" et il n'y a pas de bouton marche-arrêt.  Les symptômes d'un "état de stress post-traumatique" peuvent déclencher des jours, des mois, ou même beaucoup d'années après ce type de traumatisme psychique.

Et les soldats et policiers ne sont pas les seules personnes qui ont vécu ce type de ménace dont elles ne pouvaient pas s'échapper.  Les rescapés d'abus physique (ou pire) luttent une battaille chaque jour contre leur peur et leur méfiance.  Même ceux et celles qui ont été témoins à de telles choses peuvent en souffrir.  La violence (soit-elle verbale, physique, ou autre) vole le respect de soi d'une personne.  Imaginez que vous ne pourriez point aller au restaurant ou au mall sans avoir peur que quelqu'un vous attaque! De devoir vous asseoir le dos dans le mur juste pour pouvoir assister à un party, de ne pas se sentir à l'aise dans votre peau ou de parler à quelqu'un que vous venez de rencontrer.  C'est vrai ... les choses qu'on prend pour acquis sont celles qui produisent beaucoup d'angoisse pour un survivant d'abus... de façon quotidienne!

Mais il y a de l'espoir.  Il est possible de guérir.  Il est possible de prendre des démarches pour améliorer son sort, pour remonter de la vallée d'angoisse.  

Je le sais parce que je l'ai vécu.  Et, comme je l'ai déjà dit ici, ce n'était pas du tout facile - mais ça a vallu la peine de poursuivre la voie de guérison interne et de retrouver un quotidien équilibré. 

Je ne veux pas dire que chaque journée est une chanson de joie en tout temps.  Mais de derniers jours, la journée la plus pire que je vis est beaucoup mieux que la meilleure journée vécue avant le début du long voyage. 

Et le voyage ne finit pas, quoiqu'il soit beaucoup plus plaisant qu'avant. Il y a encore des défis, des nouvelles étapes.  Je me fie alors à Dieu - et je mets un pas après l'autre.  Et je trouve que le paysage est beaucoup plus paisible qu'il était dans le passé.  

Ça aussi, ça vaut la peine.

samedi 28 juillet 2012

Je n'y arrive point

Plus je vis cette voie d'honnêteté rigoureuse, plus je me rends compte que la plupart du monde se protège de ce type de franchise. On se sent mal à l'aise avec l'intensité du niveau de la vérité à l'intérieur qu'exige ce mode de vie de "véracité en tout temps".  

Moi je suis tannée de l'hypocrisie, des masques que porte beaucoup de monde.  Certaines personnes de ma connaissance (dont les membres de ma famille de naissance) se sont menties autant qu'elles croient en les mensonges qu'elles ont créées! Quand je leur parle des choses dans le passé qu'elles ont faites ou dites, choses qui m'ont blessée, ces personnes me disent, "Je ne m'en souviens pas comme ça."  

Ma réponse?  "B'en j'étais là!

Je n'arriverai point à les faire comprendre le degré auquel leurs actions m'ont frappée.  J'ai alors deux choix: retenir ces choses et m'attarder sur les blessures du passé, ou les lâcher et pardonner ceux et celles qui m'ont fait du mal.

Si je retenais en moi-même leurs mauvaises actions, celles-ci continueraient à me blesser de plus en plus au fil des ans.  De ce type d'idée vient (surtout à longue terme) des problèmes physiques comme l'hypertension, le diabète, la maladie cardiaque, même peut-être la fibromyalgie! Il va sans dire qu'il y aurait aussi des troubles psychiatriques sérieux! 

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Mais si je prenais la décision de commencer à lâcher le besoin de les faire me repayer pour tout cela, c'est moi qui aurait moins de stress, moins de rancune, moins de problèmes physiques et psychologiques.  Je n'ose pas mettre ma santé physique et psychique en péril. Pour quelle raison me ferais-je une telle chose? Ça ne s'agit pas du bon sens!  

C'est pas ma jobbe d'être leur Jiminy Cricket ou de les protéger des (ou faire face aux) conséquences de leurs mauvaises actions.  Moi je dois vivre ma vie sans être limitée par les entraves de paranoia et de ressentiment. 

La vie est beaucoup trop courte pour la gaspiller en faisant tout ça.

dimanche 24 juin 2012

Ce qu'il faut pour danser

Pas besoin de talent. Pas besoin de souliers.  Pas même besoin de musique.

Tout ce qu'il faut est un coeur qui est sensible à l'émotion, et tes deux pieds; un pied puis l'autre, et regarde - tu danses!! 

Parfois la danse est triste, les pas ralentisseurs, mais à n'importe quel moment elle peut prendre les ailes de l'aurore et jouir de la vie.  L'important est de danser.  Continuer.  Bouger.  Laisser la vie t'animer.  

Toi tu n'es jamais seule.  Quelqu'Un est toujours avec toi - Lui danse avec toi, même si tu le Le vois pas.  Mais Il a créé la danse de ta vie .... et toi tu la danses avec Lui, si tu le sais ou non.  

Ici le lien pour cette photo
Les rhythmes, soit-ils lents ou rapides, sauvages ou paisibles, sont le résultat de chaque moment vécu, en solitude, avec les autres, dans la joie, la peine, l'amour.  

Laisse ton coeur ouvert au son de Sa voix, basse, profonde comme les eaux de l'océan - belle comme les cris des baleines ou de l'aigle - écoute Son appel.  

Oui, Il t'appelle.  

Lui, qui est assez vaste pour pouvoir facilement créer l'univers entier, appelle ton nom. Il a fait tout pour t'attirer, te pardonner, te restaurer.  Il attend ta réponse.  Que diras-tu?  

Que dirai-je? 

samedi 9 juin 2012

Pour vous tenir au courant

Je viens de passer quelques minutes en révisant les articles que j'ai écrits durant les derniers trois mois.  Et je me rends compte que beaucoup se passe depuis lors!!


Alors cet article a pour but de vous informer des choses qui se sont produites dans les trois derniers mois et dont je n'ai jamais parlé ici.  


Mon mari


Lui vit des épreuves dans le domaine de la santé - au mois de janvier il est allé voir un médecin pour faire investiguer une 'tache' qui s'était développée sur son bras supérieur, de diamètre de 1/2 cm et de hauteur de 1/4 cm.  Le médecin l'a diagnostiqué comme étant un carcinome basocellulaire et l'a référé à un chirurgien ésthétique qui ferait l'opération pour l'enlever et envoyerait le carcinome au laboratoire. Il a vu le chirurgien en fin d'avril et est allé à l'hôpital le 7 mai pour le procédure (pour lequel on n'utilisait que de forts anesthésiques locaux, quelle expérience intéressante pour lui! - ouf!)  Une semaine après ça il a dû aller au médecin car il avait attrapé une infection staphylocoque et l'incision était bien rouge et ... eum, je vous épargne les détails...  En tout cas, on lui a donné de fortes antibiotiques et après une autre semaine, l'infection a disparu et il a commencé de nouveau à guérir.


Il construit lui-même depuis un mois un petit abri pour sa tondeuse auto-portée que les filles lui ont donnée l'été dernier.  Il aime cela, travailler avec ses mains. 

Et le gonflement a beaucoup reduit....
Le 21 mai, il faisait les supports pour la construction du toit.  Il avait des clous et son marteau - mais sa main gauche a glissé au dernier moment alors qu'il martelait de toute sa force avec la droite - et il a bel et bien subi une fracture de son index gauche, d'au bout du doigt jusqu'à un point qui était deux tiers de la distance entre celui-ci et la première articulation distale!! J'ai vu les radiographies - le bout de son doigt ressemblait à une brindille que l'on avait torsionné - c'était craqué au long du doigt pour presque 1 cm.  Étant donné qu'il joue de la guitare basse à l'église, ce nouveau développement causerait un problème pour lui, ou au moins je pensais ainsi. Mais dimanche dernier il la jouait quand même (bien qu'il ne se soit pas servi de son index!!). Il n'est pas habitué à toute l'attention qu'il reçoit et parfois il veut juste faire des choses même si ça fait du mal . . . je me demande si ça fait partie d'être 'homme' ou si c'est juste qu'il est l'enfant de son père qui faisait pareil.  J'sais pas...


Notre fille aînée


Elle est responsable de plus en plus à son travail - elle travaille à temps partiel depuis novembre 2011 à la Fondation des maladies du coeur.  Le weekend passé, elle travaillait à deux évenements, soit le "Red Island Relay" (Course de relais de l'île rouge) et le "Ride for Heart" (Faire du vélo avec coeur) qui ont eu lieu le 2 et 3 juin.  Des pleines journées ensoleillées (et le samedi, avec beacoup de moustiques)!! Elle a commencé son travail à 5h30 le samedi matin et à 7h00 le dimanche.  Elle a fort travaillé et beaucoup plus longtemps qu'elle avait prévu ... Mais on a dépassé le but des levées de fonds - et elle en est très contente. 


Elle commence bientôt à repayer son prêt d'étudiant, et elle paie aussi sa facture cellulaire.  En plus, elle a décidé de faire faire des rénos à sa chambre - enlever le tapis afin de réduire les allergies, peinturer les murs et le plafond, installer un nouveau plancher en parquet flottant, et remplacer ses meubles des nouvelles commodes et des tables de chevet pour compléter l'ensemble de ce qu'elle veut. Et elle insiste à payer pour cela elle-même. Son père l'aide en faisant des choses préparatoires (le tapis, le peint, et la préparation du plancher pour le nouveau parquet.) Entretemps, elle doit dormir au salon... elle a hâte de retourner à sa nouvelle chambre, qui sera finie en fin de juin.


Elle est de plus en plus mure et responsable - nous sommes si fiers d'elle!


Notre benjamine


Tout ce que je peux dire, c'est que la vie de notre cadète a tourné un coin. Dans un certain sens, elle a fait un 180 - dans si peu de temps!


Et notre benjamine est en tout temps
inextinguible
Premièrement, elle a rompu avec son boyfriend en fin d'avril.  Ce n'était pas du tout facile pour elle, mais pendant quelques mois elle se sentait de moins en moins à l'aise dans la relation et elle l'a mis finalement à la porte (quoiqu'elle et lui soient toujours des amis) pour qu'il puisse retourner en Ontario et à sa famille.  La relation a duré plus de 3 ans, dont plus de 2 ans il demeurait avec nous.  Pendant qu'il était ici, il a appris comment faire l'épicerie, conduire un véhicule, et prendre des décisions par lui-même.  Quand il a quitté, c'était avec un permis de conduire et son diplôme de 12e année, de bons outils pour son avenir, et (j'espère) avec plus de confiance qu'il avait eu au moment de son arrivée.  Alors pour nous tous c'était difficile de le voir partir.  Il appelle aux deux ou trois semaines pour tenir un contact avec elle (il ne parle presque jamais aux adultes, nous y sommes habitués).  


Et elle a un nouvel ami.  Celui-ci est plus ambitieux que l'autre, et il encourage notre fille de s'améliorer car elle vaut le mieux!!  (Nous sommes d'accord, bien sûr!)  Il a réussi (tandis que nous le pouvions pas) à la convaincre de continuer ses études et obtenir son diplôme de 12e année. Donc, elle planifie faire une demande pour l'éducation d'adulte pour le semestre prochain (octobre 2012) ici.  Son nouveau camarade est américain, et il est dans la réserve de l'armée jusqu'en 2014.  Alors les deux passent beaucoup de temps à Skype!!  Elle fait aussi des démarches pour pouvoir obtenir son passe-port afin qu'elle puisse lui rendre visite à l'avenir.  Lui aussi, il attend l'arrivée de son passe-port car il veut venir ici (et rester à un hôtel pendant un couple de semaines) pour visiter sa nouvelle amie. Nous avons hâte de le rencontrer aussi.  


Entretemps, dans les trois derniers mois, elle a perdu du poids en mangeant des aliments qui sont plus bons pour la santé - jusqu'ici, elle a perdu une trentaine de livres - une bonne chose car son Index de masse corporel était de 50 en février 2012!  


Nous sommes si fiers d'elle aussi!  


Et moi


Je vous tenais au courant de la plupart de choses dans ma vie, surtout si vous me suivez par facebook.  


Une chose que vous ne savez peut-être pas, c'est que j'ai fait une dépression profonde recemment, de mi-mars jusqu'en premier mai - les raisons ne sont plus importantes mais j'espère ne jamais plus vivre une telle chose dans ma vie!  C'est pas du tout comique!  J'étais si déprimée - en tout temps fatiguée, toutes les parties de mon corps me faisaient mal, je ne voulais rien faire, je ne voulais aller nulle part, je n'avais le goût à rien, même (et peut-être surtout) d'aller au travail, ou à l'église.  J'ai perdu toute confiance de soi, j'avais peur de toutes et de tous, et j'étais au bord soit de larmes, soit de paranoïe au quotidien. La situation allait de mal à pire.


Enfin, le premier mai, je me suis assise devant ma gestionnaire en pleurant, lui racontant pendant une heure ce que je vivais de dernières semaines, et elle m'a immédiatement aidé à faire un peu d'autosoins.  Elle m'a donné d'abord un couple de jours de congé.  Puis, pendant deux ou trois semaines après (et pour aussi longtemps que je voulais après), elle m'a autorisée à changer mes devoirs au travail à ceux qui m'étaient beaucoup moins stressants, et j'ai ensuite commencé à nouveau de prendre soin de moi-même tant au travail que chez moi.  Et même si cela a pris du temps, et beaucoup d'encouragement, je suis heureusement sortie du long tunnel foncé. Je sais que je suis bénie; beaucoup de monde n'en sort jamais. 


J'ai fait une demande en fin de mai pour un poste 'par intérim' de 3 mois en tant que chef d'équipe à notre unité.  J'ai fort travaillé sur ma demande et j'ai réussi à rencontrer les qualifications exigées (woupiiii!)  Mais on a choisi quelqu'un d'autre pour le poste.  Ça m'est parfaitement égal - on ne sait jamais quand la haute gestion va se servir d'une telle liste de personnes qualifiées.  J'en suis contente...


Je viens d'être acceptée cette semaine comme étant un de trois nouveaux représentants de syndicat au travail.  Cette nouvelle étape va probablement me forcer d'affronter ma peur de gens et de confrontation.  Mais elle va aussi me stimuler et développer les habilités de gestion - dont je me sens mal à l'aise - en même temps.  Je verrai bientôt; ma première consultation avec la haute gestion est convoquée pour le 18 juin!!  Je ne serai pas seule, certainement, parce que je suis une nouvelle représentante de syndicat et je n'ai pas même eu de formation formelle!! Mais quand même, ce sera sans doute intéressant - au moins.  Ma formation de représentant est cédulée pour le début de novembre à Halifax et il est possible que je sois formée en "santé et sécurité" entre le 20 et le 21 septembre afin de pouvoir faire partie de notre comité de sécurité et de santé au travail, une chose qui m'est très tenue à coeur depuis longtemps.


Je prends mes vacances cette année en parties, dont la première aura lieu la dernière semaine de juin et la deuxième sera en début de septembre jusqu'au mi-septembre.


Maintenant vous savez ce qui se passe dans mon petit monde.  Et je me demande qu'est-ce qui se passe dans le vôtre??

dimanche 27 mai 2012

Non, rien de rien

Les paroles de la chanson "Non Rien de Rien" restent avec moi depuis que j'ai vu (pour la 3e fois) le film "Incursion" (en anglais, "Inception") durant lequel on joue à maintes reprises ladite chanson performée par Edith Piaf, chanteuse vedette des années 1960,  (comme étant signe du réveil d'une rêve).  

Mais les paroles de la chanson! si on pouvait vivre la vie comme ça!  Lisez les paroles et vous comprendrez:

Non, rien de rien, non je ne regrette de rien,
Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal, tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien, non je ne regrette de rien
C'est payé, balayé, oublié, je me fous du passé

Avec mes souvenirs, j'ai allumé le feu,
Mes chagrins, mes plaisirs, je n'ai plus besoin d'eux
Balayés mes amours avec leurs trémolos,
Balayés pour toujours, je repars à zero

Non, rien de rien, non je ne regrette de rien,
Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal, tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien, non je ne regrette de rien
Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui, ça commence avec toi! 

(Ici le lien pour l'écouter)

Je pense à cette chanson dans le contexte du pardon. Beaucoup de monde a des idées concernant en quoi s'agit le pardon.  J'en avais beaucoup de fausses idées, moi, depuis ma jeunesse.  J'ai dû apprendre de nouveau (et dans la bonne manière) ce que c'est, le pardon.  En apprenant, j'ai découvert ce que n'est PAS le pardon:
- trouver des excuses pour la personne (ce qui décharge la personne de la responsabilité du mal qu'elle a fait);
- nier qu'il y a eu d'offense en premier lieu;
- ignorer la peine qu'a causé l'autre personne et n'y pas faire face;
- refuser d'en discuter; et
- prétendre que le mal n'existe pas. 

J'ai appris que le pardon est un processus qui commence quand on admet que quelqu'un a fait quelque chose de mal et que cette chose a créé une blessure (interne ou externe).  Ensuite, on se donne la permission d'en avoir des émotions - puis on peut explorer tous les résultats du mauvais comportement dans la vie du blessé, y compris les fausses croyances concernant le soi (je suggère faire une liste de celles-ci et d'écrire à côté de chaque fausse croyance quelque chose qui est vraie et qui contre l'idée errante, et de répéter quotidiennement ces vérités à haute voix!)  Cette étape prend aussi longtemps qu'elle prend; il ne faut pas aller trop vite car la profondeur de ces émotions est si vaste et il prend du temps pour en passer à travers!!  

Comme on rétablit la personne blessée (celle qui est à l'intérieur), on pourra construire de bonnes frontières personnelles et être de plus en plus en santé mentale et émotionnelle. On dépendra des personnes fiables et entretiendra des relations interpersonnelles équilibrées.  On ne retiendra plus de relations dysfonctionnelles.  La confiance, chose presqu'inconnue, viendra petit à petit.  Et lorsque la personne à l'intérieur sera rétablie, elle pourra pardonner les blessures profondes du passé.  Et dans ce contexte, "pardonner" veut dire "lâcher prise de" ou bien "ne s'attendre pas à ce que la personne repaie ce qu'elle a volé ou détruit" - tout et simplement dit. 

Et ainsi c'est possible de ne rien regretter, ni le bien ni le mal.  Je ne veux pas dire que le passé va disparaître; la blessure est toujours là - car elle fait partie de l'histoire - mais si l'on poursuivait ce cheminement de guérison, on pourrait aller loin de cette place de peine et d'angoisse. 

Bref, juste comme la guérison naturelle physique, la guérison émotionnelle est possible mais cela prend plus qu'une nuit ou un mois pour y arriver.  Plus profonde la blessure, plus longtemps pour en guérir. 

Mais ça viendra.

lundi 21 mai 2012

Un grand amour

Lorsque j'apprenais le français en classe d'immersion entre mes 10e et 12e années, nous faisions des projets intéressants pour élargir notre vocabulaire... les débats, les présentations, et en 12e année, notre prof a introduit la musique de plusieurs artistes au labo.  Nous avons étudié les paroles dans le but d'apprendre les expressions, le débit, et la manière dans laquelle on faisait des liaisons entre les mots.  

J'aimais déjà la musique de Roger Whittaker. Sa chanson ma plus préférée c'était "The Last Farewell" en anglais; je ne l'avais jamais écoutée en français (je ne savais même pas qu'il pouvait parler français!)  Et puis .... le prof a apporté une cassette de son album "Pour mes amis québecois" au labo - et lorsque j'ai entendu "Le Dernier Adieu" pour la première fois, j'ai pleuré - c'était même plus belle en français!!  J'ai mémorisé la chanson. Je me souviens toujours de la plupart des paroles, même plus qu'une trentaine d'années plus tard! 

ICI le lien pour cette photo...
Une ligne qui est cachée au milieu de la chanson c'est "Rien ne peut effacer un grand amour."  Quelle vérité!! Surtout quand on se rappelle de cette vérité-ci: "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis."  (Jean 15:13)... exactement ce qu'a fait Jésus pour nous même quand nous n'étions pas encore Ses amis, et même si nous l'accepterons jamais dans nos vies ... car Il nous aime SANS conditions. Ouf!  

Lui n'était pas masochiste, certes.  Il ne voulait point souffrir, mourir.  Son chair en avait tellement peur!!  Il priait de manière intense au Père pour que la tasse de souffrance soit enlevée de Lui, ne l'oublions pas.  Mais les écritures disent que Jésus a souffert la croix, méprise l'ignominie, en vue de la joie qui Lui a été réservée (Héb 12:2).  Quelle joie ça?  Comment pourrait-Il jouir de n'importe quelle chose concernant une mort si brutaliste?  C'était  -  et mes amis, C'EST toujours pour Lui - la joie ultime de pouvoir ouvrir les portes de Ciel à quiconque dépend de Son sacrifice (et de ce dernier seulement et non les actions réligieuses) pour avoir une relation directe et intime avec Son Père comme Il a Lui-même depuis jamais ... avant la fondation du monde.  

Ah oui.  Autrement dit, mes amis: cette joie-là dont il parle est NOUS.  Chacun de nous.  Chaque individu qui croirait en Lui comme étant la seule Porte, le seul Berger, la seule Vérité, le seul Pain qui satisfait.  

Pensons-y ... souvent.  Ça, c'est Le Plus Grand Amour - et rien (et personne) ne peut l'effacer.

jeudi 3 mai 2012

C'est normal

Je me souviens d'une conversation que j'ai eue il y a plus de trois ans - c'était la première fois que je me suis assise au bureau de mon conseiller familial et que je lui ai raconté mon histoire et comment je me sentais.  Je n'oublierai jamais ses premiers mots - "Ce que tu te sens, c'est parfaitement normal pour ce que tu vis."  

Quelle validation!  

Dans mon dernier article, j'ai dit que j'avais des symptômes qui ressemblaient à un problème thyroïdien quelconque.  Mais mes chiffres sont tout à fait normaux.  Alors ce ne s'agit pas de l'hypothyroïdie.  Et j'ai dû faire face à l'idée que ce soit psychologique.  La situation allait de mal à pire; je ne voulais point aller au travail, j'avais mal aux articulations et à l'estomac (comme j'avais une balle de plomb au ventre), j'étais si fatigué, et tellement triste en tout temps, au point où je ne pouvais même pas jouir des bonnes nouvelles des autres (pas même des membres de ma famille)! 

J'étais perdue ... le moindre stress me bouleversait.  Je ne voulais absolument pas aller au travail car là, depuis six semaines, on fait une rétroaction totale sur chaque décision écrite en français ... c'est extrèmement stressant de n'avoir que des mauvaises nouvelles quotidiennement (ceci est tort, cela n'a rien à faire avec l'admissibilité, reformule tes raisons, etc.) Ma confiance en soi a complètement disparu.  Je doutais de chaque décision que je faisais, je ne pouvais ni concentrer ni me rappeler de ce que je faisais tantôt.  J'avais l'impression que quelqu'un a affixé une fiche sur mon dos qui disait, 'donne-moi un coup de pied' ... je me sentais harcelée, préjugée.  

Enfin, hier, après une journée remplie de stress, j'ai eu une longue conversation avec ma gestionnaire, une dame très sympathique, pour lui décrire comment cette révision mandataire m'a affecté.  Et je pleurais de temps en temps.  Elle avait noté ma tristesse au bureau et elle était contente que je me sois sentie assez à l'aise avec elle, de lui apporter mes soucis.  Dans une heure, elle a autorisé la prise de deux jours de congé pour moi (aujourd'hui puis demain), un changement du type de travail pendant au moins un mois, et d'autres choses qui avaient pour but de diminuer mon stress et de me donner une occasion de faire un peu d'autosoins.  

La lourde balle que j'avais au ventre a commencé à perdre du poids, disons, dans les 7 heures qui ont suivi.  Et hier soir, je pouvais dormir plus que 6 heures pour la première fois depuis un mois.  Ce n'est pas idéal, mais c'est mieux.  Aujourd'hui j'ai noté que je n'étais pas si fatiguée en si peu de temps et ce, comparé aux derniers jours; auparavant j'étais épuisée avant 14h00 mais aujourd'hui j'avais un peu de fatigue seulement à 17h00 et cela a pris fin quelques minutes après, et en ce moment je commence à être fatiguée en fin de soirée.  Il est 21h30.  Ça, c'est mieux.  

Et aussi ... je me suis remarquée il y a 5 heures, que je n'avais pas autant de douleur aux articulations qu'avant.  Avant-hier je me trainais les pieds, et tout était un effort, même me lever le matin car je ne voulais aller nulle part, surtout pas au travail ou à l'église, où j'aurais à faire face à des relations interpersonnelles.  Maintenant je peux me lever sans faire des petits gémissements de lassitude (sans en rendre compte - ma famille m'a notifié de ces sons)! 

Je ne suis pas à 100 p. 100, c'est certain - mais je vais mieux.  Je dois pourtant me rappeler de respirer profondément, souvent, pour pouvoir continuer à reduire mon stress.  

Peut-être que mes symptômes physiologiques et émotionnels étaients normaux pour ce que j'ai dû vivre. Et que lorsque j'ai demandé de l'aide, et que je l'ai reçue, la diminution de stress s'est manifesté physiquement aussi.  

Ça se peut.

vendredi 27 avril 2012

Se battre contre l'épaisseur

Durant les derniers deux à six mois, j'ai noté un changement au niveau de ma santé.  

Je pensais qu'il s'agissait de la baisse normale des hormones comme l'estrogène: normale, je veux dire, pour mon âge. Mais la baisse d'estrogène se manifeste depuis longtemps (à peu près 5 ans!) ... et mes symptômes récents n'ont paru que dans les derniers 6 mois, plus ou moins.  Bref, depuis 6 mois je perds des poils partout, mes cheveux sont plus secs (tandis qu'ils étaient en tout temps graisseux!), mes ongles sont plus cassants, je ne peux pas perdre plus que 10 livres avant que j'atteigne un plateau ou que j'en reprenne la moitié, et je suis tellement fatiguée pendant toute la journée, même au levée. Pendant les dernières six à huit semaines un nouveau symptôme se produit - je suis déprimée: je n'ai le goût à rien, je ne peux pas concentrer, j'oublie les choses auxquelles je viens de penser, je pleure facilement, et j'évite le contact avec autant de monde que je puisse: je préfère être "dans ma boule".  

Je me sens comme si je lutte contre le noir depuis long longtemps, et je suis si fatiguée que je suis au point de lâcher tout (mais pas dans la bonne façon!)  Je ne peux rien voir sauf les ténèbres tout autour de moi.  Parfois je ne vois guerre la lumière de ma chandelle ... elle me semble être au point de mourir.  Ou si je la vois, c'est comme la seule chose que je peux voir; les attaques de l'ennemi de mon âme sont nombreuses et je ne sais point ce qui me frappera prochainement.  

Il y a deux jours, je faisais de la recherche pour déterminer l'admissibilité d'un client pour une indemnité d'invalidité.  Cet homme avait tous mes symptômes ... et on a simplement fait un prise de sang et a découvert qu'il avait une hypothyroïdie.  Lorsque j'ai lu cela, j'ai fait la connexion.  Le lendemain j'ai fait un peu plus de recherche et j'ai découvert que ces choses peuvent arriver chez les femmes plus que les hommes, dans la cinquantaine d'habitude. Alors j'ai pris la décision de me faire tester pour ce problème.  

Aujourd'hui je suis allée voir le médecin et lorsque je lui ai décrit mes symptômes, il a dit immédiatement que ce serait probablement une hypothyroïdie et que l'on allait immédiatement prendre du sang pour vérifier mes niveaux; les résultats seront disponibles mardi ou mercredi prochain. 

Quel soulagement d'être validée comme ça !!  

Quoi que soit le problème, je suis contente (en autant que je puisse en ce moment) d'avoir pris le temps pour prendre soin de moi.  Si les résultats du test sanguin seront positifs pour une baisse de thyroxine (l'hormone que produit la glande thyroïde) on pourra commencer tout de suite un supplément synthétique de thyroxine, qu'on appele Synthroïde, tout en surveillant mes niveaux (par des prises de sang, quelle joie... :s ) afin de les stabiliser aux bons chiffres. 

Le processus prendra peut-être deux mois...mais je pense que ça vaudra la peine.

vendredi 6 avril 2012

Que personne n'assume Son rôle!

L'une des choses que j'aimais faire dans mon ancienne vie c'était de prendre la place de Dieu dans la vie de quelqu'un.  Oh, je n'en pensais pas comme tel.  Je le considérais comme "aider les gens" ou bien, "leur montrer la bonne voie"...mais en effet, je surveillais tout ce qu'ils faisaient, je leur disais exactement ce qu'ils devraient faire pour mieux vivre, et je prenais personnellement les résulats de leurs choix, comme si c'était moi qui étais responsable de leurs vies.  

C'était un tel fardeau, ce que j'ignorais jusqu'au moment où tout est tombé autour de mes oreilles.  Quand mes proches m'ont rejetée, et je me suis rendue compte que c'était ma faute car je poussais trop fort et j'assumais le rôle de Dieu dans leurs vies (avec ou sans leur permission, il faut que je dise), j'ai dû faire face à des réalités difficiles. 

En assumant ce rôle, j'ai (en effet) commuiqué de faux messages à chaque membre de ma famille:
  • C'est moi qui sait mieux comment vivre ta vie; tu n'en sais rien;
  • Je n'ai aucune confiance en tes capacités;
  • Tu ne peux rien faire de bon, sans mes conseils;
  • Je veux que tu sois exactement comme moi je suis - axée sur le but (tense), empassionnée (obsédée), et dédiée à la voie étroite (rigide); et
  • Tes choix sont en tout temps les mauvaises. 
J'ai trouvé ceci via Images Google à :
http://awordywoman.com/?p=387
Dieu m'a laissée faire ce que je voulais et au point où j'étais prète pour Son intervention (et cela était un enfer de circonstances!)   Une fois là, Il m'a montrée ce que je faisais en réalité, combien j'ai ainsi éloigné mon mari et mes enfants de moi ... et comment je pourrais m'en échapper !

Ce n'était pas facile - ça m'a pris peut-être un an, en suivant un cheminement de guérison interne de toutes sortes de choses ... des blessures que j'ai subies pendant ma jeunesse, des habitudes que j'ai développées pour survivre, etc. Mais Dieu n'a jamais lâché Sa prise.  Et Lui m'a levé des eaux où je noyais, et m'a enseignée - lentement comme j'apprends lentement - de marcher sur les vagues avec Lui. 

La vie n'est toujours pas facile.  Mais une fois que j'ai laissé Dieu être Dieu (au lieu de moi-même), Il m'a redonnée le double de tout ce que j'ai perdu.

samedi 31 mars 2012

Franchir le seuil

Je viens de m'acheter une nouvelle fourgonette, il y a un mois.  En faisant les arrangements d'assurance pour celle-ci, j'ai aussi inclus, comme étant conducteur et conductrice occasionnels, ma benjamine et son boyfriend.  On nous a informé que la définition de ce type d'automobiliste implique quelqu'un qui ne conduit qu'une fois par semaine au plus souvent. Lorsque j'ai informé ma fille du fait qu'elle était 'couverte' par notre assurance et, ayant son permis de conduire gradué, qu'elle n'avait plus besoin d'avoir l'un ou l'autre de ses parents dans le véhicule, elle ne pouvait pas croire ses oreilles. 

'Vraiment? Pour certain?' Et j'ai dit 'oui.' 

Source (via Images Google):
http://www.downshoredrift.com/photography/weddings/
Et ainsi la porte a été ouverte.  Des petits voyages en ville, de courts trajets au mall, aller au cinéma de temps à autre.  Mais hier soir elle, son BF et sa soeur sont allés à une ville qui est d'une heure d'ici (plus ou moins). Sans nous.  Une ville (est-ce que je l'ai déjà dit??) dans laquelle elle n'a jamais conduit!  [On était assez nerveux ici...] Mais les trois jeunes sont revenus sans incident; tout a bien déroulé et ils ont passé un bel après-midi. 

Mais quant à Maman? Je l'admets, j'étais nerveuse jusqu'à ce que j'aie entendu leurs voix à la porte. 

Ceci est une autre nouvelle chose pour moi.  Je suis habituée à tenir le contrôle de tout ce qui a traite à la transportation des gens de la famille.  Ou au moins le partager avec mon mari. Je ne prévoyais même pas que ce serait un problème pour moi!!  Mais en effet, nous avons franchi le seuil d'un nouveau monde - en partageant la conduite de ma nouvelle fourgonette (celle qui porte toujours l'odeur d'une 'nouvelle voiture') avec les jeunes de la famille!!  Et je trouve que c'est une période imprévue d'ajustement pour moi, ... personne addictée au contrôle que j'étais en vérité! 

Hum.  J'ai déjà lâché prise du contrôle de tant de choses concernant les membres de ma famille.  C'était difficile.  Mais avec l'aide de Dieu, je l'ai fait, petit à petit.  Et j'ai trouvé un meilleur mode de vie en ce faisant.  Rien n'indique que cette nouvelle étape est différente qu'avant.  


Mais quand ils voulaient refaire le trajet pour ce soir (y compris un retour dans le noir), j'avais peur.  Et nous n'avions pas encore discuté des règles; il n'y en avait pas.  Donc, ce soir (suite d'un malentendu) nous en avons discuté et nous sommes tous les cinq arrivés à un compromis.  Ils n'iront pas ce soir mais plutôt demain en après-midi, revenant vers 16h30 parce que nous aurons besoin de l'auto pour aller à la pratique pour le service de soir.  Et les jeunes ont accepté notre décision.  Surprise!

J'ai toujours peur.  Mais le courage (on me dit) s'agit parfois de faire quelque chose même si on a peur. Alors je prie la prière de sérénité modifiée pour les dépendants affectifs (dont je suis une) : "Dieu, donne-moi la sérénité d'accepter les personnes que je ne peux pas changer, le courage de changer la personne que je peux changer, et la sagesse de savoir que c'est moi."   

Et en ceci est le défi. 

jeudi 22 mars 2012

Des pas de fourmi

Parfois je trouve que c'est difficile, dans notre monde trop occupé, où tout le monde est pressé, de consacrer du temps à passer avec Dieu.  Pas pour Lui demander quelque chose, mais juste pour passer du temps avec Lui.  


Desfois je me manque de Lui - comprenez-vous?  


De derniers jours j'ai noté une certaine distance entre Lui et moi - et je sais que Lui n'a point déménagé.  Alors un jour cette semaine, je me sentais mal à l'aise à mon arrivée au travail.  Et alors que je regardais mon classeur sur lequel reste mes choses personnelles, j'ai vu - tout-à-coup - comme si c'était pour la première fois - ma Bible.  Non seulement une Bible générique (comme j'en ai plusieurs) mais ma Bible Louis-Ségond (traduction française!) que j'ai reçue des Gidéons il y a six ou sept années lors d'une conférence de louanges à notre église. 


Depuis quelques jours je jouis de l'occasion, chaque matin alors que mon ordinateur se rechauffe, de lire plusieurs versets ; c'est mon temps personnel que je prends pour moi-même avant le début de la journée.  Je lis présentement l'évangel de Jean - que je préfère avant tous les autres.  Comme je le lis en français, je le lie un peu plus lentement et de cet évangel je creuse de trésors imprévus.  

Source (via Images Google)
est le lien suivant :
http://www.barnesandnoble.com/w/la-bible-mobilereference/1102463473
Ces deux ou trois minutes me relaxent, et je trouve que j'ai moins d'impatience, que je peux penser d'une façon plus claire.  Je note que je suis plus approchable et moins critique.  Juste parce que je lève mes pensées à Dieu, je me souviens de ce que Lui fait pour moi (notez que je n'ai pas dit "ce que Lui A fait pour moi) sur une base quotidienne et j'en suis reconnaissante.


Et par hasard - (vraiment?) - je me rends compte aussi que des bénédictions me viennent.  Et ces bénédictions n'ont parfois rien à faire avec moi, mais seulement avec mes proches.  Ou avec les circonstances de la journée - un dossier qui déroule comme il faut sans le besoin de demander de renseignements supplémentaires, un courriel reçu d'une ancienne amie avec qui je prenais du lunch, etc.  


Je ne fais pas grande chose pour maintenir ma relation avec Dieu.  Nous avons une relation, c'est vrai, mais il ne faut pas que je me mette en angoisse pour Lui parler, pour L'écouter.  C'est simple.  Et ces deux ou trois minutes de réflexion me font du bien.  On dirait que ce sont des pas de fourmi (des petits pas).  Et moi je serais d'accord.  Je ne sais jamais où le cheminement ira, dans quelle direction il tournera.  Mais une chose que je sais - certes, je ne le vaux pas - Dieu est avec moi.  C'est ça, c'est tout.

samedi 17 mars 2012

Les voix de la honte

Je les entendais quotidiennement depuis que j'étais très jeune - les voix qui venaient de partout: de mes parents, de mes relations, des enfants de la voisinage.  Elles me disaient que j'étais étrange, que personne ne voulait passer du temps avec moi, que je ne pouvais rien faire du bien, que (sans le dire en ces mots-ci) je ne vallais rien.  

J'ai grandi avec ces voix tout autour de moi, et avant que trop de temps ait passé, je les ai internalisées.  Et depuis ce moment-là, c'était MA voix qui se joignait à elles en me condamnant à chaque fois que quelque chose n'a pas bien déroulé pour moi.  C'était constant. Je croyais que même les bonnes choses que j'ai faites, n'était pas assez bonnes.  Et je me demandais souvent ... si jamais j'allais entendre la voix de quelqu'un qui croyait en moi.  

Il y en avait - je me souviens de trois ou quatre personnes (dont une est mon mari) qui m'ont encouragé après que j'avais quitté le foyer de mes parents. Et il y avait des moments quand ma famille de naissance était fière de moi, surtout quand j'ai reçu mon diplôme universitaire en 1987.  Mais après, j'avais l'impression que ces personnes-là ne m'accepteraient jamais.  

En janvier 2009 j'étais au bout du rouleau.  J'ai eu assez ... assez de moi.  Les voix de la honte criaient si fort que je ne savais plus quoi faire - tout ce que je savais, c'était que j'avais besoin d'aide car j'avais peur de perdre le contrôle de tous les éléments de ma vie personnelle.  Je ne savais même pas qui j'étais. Je m'étais perdue.  Alors j'ai demandé de l'aide d'un organisme dédié au rétablissement des personnes qui sont addictées - il y avait un programme pour les membres de famille de ces personnes.  

Et là, entre autres choses, j'ai appris la différence entre la culpabilité et la honte.  La culpabilité dit, "J'ai fait quelque chose de mal."  La honte dit, "Je SUIS quelque chose de mal." Ensuite, j'ai commencé à guérir.  Le cheminement de guérison auquel je me trouvais, était ardu - mais avec l'aide et le pouvoir de Dieu, j'ai découvert d'où venait ces voix de la honte et comment les silencer.  Pour ce faire, il fallait que je fasse beaucoup de travail (écrire dans mon journal, creuser profondément dans mon passé, expérimenter mes émotions et ne pas me cacher d'elles, etc.) et que je prie beaucoup.  Mais aussi, j'ai trouvé ces outils pour m'aider dans mon voyage de rétablissement.  Voici des exemples:
  • Parler au soi.  Pour chaque constatation de honte que j'entendais dans ma tête, j'ai écrit une affirmation pour le bien.  Par exemple, si j'entendais, "Tu n'es qu'un gros perdant..." j'ai écrit, "Tu as beaucoup de potentiel et tu pourras réussir parce que Dieu est avec toi."  À la fin de cet exercice, j'avais peut-être 16 affirmations que je me disais quotidiennement. Et je parlais directement à l'enfant interne qui avait été tellement blessé par les mots et les attitudes de ses proches.  Petit à petit, cet enfant a commencé à croire ces affirmations.  Et c'est comme la volume des anciennes voix se baissait, petit à petit.  Parfois elles sont encore là, mais elles ne durent pas si longtemps et elles ne sont d'habitude pas si fortes qu'avant.
  • Écouter de la musique.  Je suis musicienne depuis l'âge de 10 ans et je chante depuis ... depuis avant que je puisse parler, l'on me dit.  Alors pour moi la musique n'est pas seulement une bonne chose, elle est aussi nécessaire que le sang, que l'air.  Si je ne nourris pas mon âme avec de la musique (et elle doit être la musique qui rétablit l'esprit et qui ne parle pas de choses déprimantes) ma vie interne est transformée en un désert. La musique est l'eau pur et froid pour mon esprit.  J'en ai tellement besoin.  
  • Prendre soins de moi.  J'ai dû penser fort à ce que j'aille faire pour dire à mon esprit que moi je vallais la peine de faire des petites choses juste pour moi.  De ne pas m'attendre à ce que mon mari les fasse pour moi, mais de faire les toutes petites choses moi-même, pour mon bien-être.  Ne riez pas, mais la première chose que j'ai faite, c'était de me brosser les dents quotidiennement - car souvent je pensais que je n'avais pas de temps de le faire puisque je vivais pour les autres et je n'avais plus de temps et d'energie en fin de journée pour faire même cette petite chose!
Le processus initial a pris un an.  Comme je l'ai dit, ce n'était pas du tout facile et je ne pouvais aucunement le faire sans la puissance et la présence de Dieu - je sais qu'Il a tant agi dans ma vie.  

Aujourd'hui ... je ne vous dis jamais que j'ai atteint tout.  Il y reste beaucoup à faire.  Mais je suis en route ... et Papa Dieu est avec moi.

Il réussira à faire disparaître les voix de la honte - et Il les remplacera par la Voix de Son amour.

 

jeudi 1 mars 2012

La voie de délivrance

Lorsqu'on entend des histoires d'une grande délivrance spirituelle (disons qu'une personne est délivrée d'une addiction à la nicotine dans un moment et n'a plus de désir de fumer) on tire de ces histoires l'idée que c'est la seule manière dans laquelle Dieu agit.  

Mais il y a plusieurs types de miracles.  Pour la plupart, Dieu libère les gens de leurs esclavages petit à petit alors qu'ils suivent une voie ardue de délivrance.  

Comprenez-moi bien.  Je ne veux pas dire que Dieu nous laisse seuls pour le faire.  Au contraire - nous ne pouvons rien faire sans que Dieu nous en donne le pouvoir.  Mais juste parce que Lui nous renforce, cela ne veut pas dire que c'est facile de suivre une telle voie.  

Source (via Images Google):
http://rogallery.com/Sallman_Warner/sallman-christ_pilot.html
Parfois c'est un pas à la fois, un jour à la fois, ou bien une minute à la fois... surtout lorsqu'on a des choses à désapprendre - qu'on a apprises pendant l'enfance, par exemple.  

L'une des peintures mes plus préférées est l'une de Sallman qui s'appelle "Christ our Pilot " (Jésus-Christ notre pilote).  Un jeune homme est à la roue d'un navire pendant une tempête, et Jésus est en arrière de lui.  L'une de Ses mains est sur son épaule, l'autre indique la bonne direction à prendre.  Ça c'est plutôt le cas lorsque Dieu enlève de nous les chaînes du passé; c'est un processus qui prend du temps.  Il nous montre la bonne voie, Il nous fournit la force de la suivre, et Il est avec nous en chaque moment.  Il faut seulement faire confiance en Lui.

Et sachons qu'Il aime tellement nous libérer.