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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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mardi 20 septembre 2011

Prends bien soin

Il y a trois relations qui sont primordiales dans la vie.  La première et la plus importante c'est la relation avec Dieu.  

Et des autres, il y a du monde qui pense que les autres prennent la deuxième place et qu'il faut mettre le soi après.  Moi je ne suis pas d'accord.  

En effet, si nos coeurs ne sont pas pleins, remplis de l'amour de Dieu, nous n'aurons rien à donner aux autres.

C'est pour cette raison que je dis que (afin de garder la santé et l'équilibre) l'ordre de priorité doit être : (1) Dieu, la relation intime avec Lui - (2) le soi, développer une relation avec le soi, essayer de plus en plus de se connaître et de se débarrasser des masques et être réel - et (3) de cette abondance, avoir quelque chose de bon à donner aux autres.  

J'ai trouvé cette photo avec Google Images chez:
http://www.marieclaire.fr/,estime-de-soi,20254,398131.asp
C'est tout un voyage, une expérience, un défi.  Mais une fois commencé, cela en vaut la peine.  Et croyez-moi, il y a de la peine.  Ce n'est pas facile, ce cheminage.  Mais les résultats, même avant d'en finir la moitié - sont étonnants.  

Je ne peux pas, dans ce petit espace, vous donner une idée de tout ce que Dieu as fait et continue à faire dans ma vie.  Ça prendrait un livre pour communiquer le tout.  Et c'est exactement ce que je suis en train de faire.  

Ayant déjà écrit mon livre en anglais (ma langue maternelle) ... même alors que j'attends le dessin pour l'extérieur du livre afin de le publier, je suis en train de le traduire en français, ce qui me prendra plusieurs mois !... mais je digresse.  

Ce que je voulais souligner c'est qu'avant de pouvoir donner aux autres, il faut d'abord avoir quelque chose à donner.  S'il n'y a pas d'essence, l'auto va nulle part.  Pur et simple.  

Donc, avant de m'occuper des autres (dans une manière saine et équilibrée) il faut - avant tout - que je prenne bien soin des autres relations nécessaires pour la vie : celle entre Dieu et moi, et ensuite, celle entre moi et moi-même.

dimanche 11 septembre 2011

Et les tours jumelles se furent effondus

Il y a dix ans, tout le monde était dans l'choque; l'inpensable était arrivé.  

Notre monde a changé pour toujours.  L'infamie de ce jour-là survivra dans nos mémoires.  

Presque tout le monde dans l'Ouest se souvient d'où il était au moment de se rendre compte de ce qui s'était passé.  Du traumatisme répété à la télévision à maintes reprises - et chaque fois c'était aussi incroyable que la dernière.  

Les images de ce jour se brûlent dans nos cerveaux comme une marque au fer rouge.  Nous n'en pouvons pas nous échapper.  

Et ... c'est bon, se souvenir de ce dont l'homme est capable au nom de la réligion.  Oui, car c'était au nom de leur dieu que les hommes déçus ont détourné les 4 avions passagers afin de compléter leur macabre mission.  

Photo:  http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/
le-11-septembre-j-ai-d-abord-cru-que-c-etait-un-film
_786717.html
Mais nous voudrions en même temps honorer les héros de 9-11.  Les 40 personnes: passagers et équipage pareils, qui se sont sacrifiés pour que l'avion (qui avait pour cible la Maison Blanche) n'atteingne pas son but.  Les 343 soldats de feu qui ont payé la prix ultime.  Les passagers dans les autres avions, sachant qu'ils allaient mourir ... ne pensant pas de leur sécurité mais seulement de leurs proches qui les attendaient - les appels téléphoniques, les messages laissés qui sont devenus les derniers enregistrements de leurs voix.  Les policiers, les ambulanciers, et les survivants de ce désastre - tant de personnes inconnues qui ont aidé les autres à retrouver la rue avant l'éffondrement des tours.  

Je me rappelle que lorsque j'ai vu pour la première fois les tours jumelles dans la fumée noire, je pensais qu'on a sorti un nouveau film.  J'ai changé de chaîne, mais la même chose y est paru.  L'horreur de ce moment - quand je me suis rendue compte que c'était réel - reste tout comme au premier jour.  

C'est alors avec beaucoup de gratitude que j'étais témoin ce matin de la direction de notre pasteur.  Lui a fait que tout le monde se lève, et observe une minute de silence pour ceux et celles qui sont morts ce jour-là, pour leurs familles et ami(e)s et aussi pour les familles des hommes qui leur ont fait tout cela.  Après, il a prié pour toutes ces personnes - pour le salut de toutes les personnes qui ont été touchées par cette acte de terreur ... et même pour les ingénieurs de celle-ci. Que Dieu les sauve. 

Que Dieu les guérisse.

jeudi 8 septembre 2011

Hors limites

"Bonjour tout le monde.  Je suis dépendante affective en voie de rétablissement, et je m'appelle Judy."  (Et tout le monde dit, "Bonjour Judy.")

Ainsi commence une réunion du groupe DAA (dépendants affectifs anonymes).  

L'une des choses que j'apprends en tant que dépendante affective est où se trouve la frontière entre les autres et le soi.  Pour un dépendant affectif, il n'y a PAS DE LIGNE.  Les sentiments et les opinions des autres personnes peuvent changer les émotions d'un dépendant affectif. Pourquoi?  puisque les dépendants affectifs se sont perdus - ils vivent dans le monde de ce que se sentent les autres.  Il y a du monde qui dirait, "Et pourquoi pas?  nous sommes supposés de nous perdre, nous sommes supposés de nous sacrifier pour les autres, de leur donner tout!"  

Et moi je dirais - soigneusement car je sais que beaucoup de monde n'est pas d'accord - qu'afin de pouvoir donner aux autres, il faut d'abord avoir quelque chose à leur donner.  En particulier il faut d'abord avoir un soi à donner aux autres.  En tant que dépendante affective, je ne savais même pas qui j'étais à cause que qui j'étais a changé avec chaque personne avec qui je passais du temps.  Je voulais être acceptée par la personne, alors je changeais ma personnalité à celle qui convenait.  Je donnais, et je donnais, et je donnais (quoi que ce soit), et je développais un rancoeur contre les personnes auxquelles je donnais, puisque ces dernières commençaient à s'attendre à ce que je continue à le leur donner.  Elles me prenaient pour acquis.  

Je me voyais comme étant généreuse et suprèmement fidèle.  Ça m'étonnait que même après avoir donné tout à ces personnes, elles me traitaient comme si j'étais leur esclave ou bien, elles me poussaient loin d'elles.  

Le problème c'était que j'étais généreuse et fidèle uniquement parce que j'avais besoin de l'approbation des autres pour me sentir comme étant une personne entière.  J'étais addictée à la sensation d'être tenue en haute estime des autres.  Ceci ne s'agit ni de la générosité ni de la fidelité, mais plutôt de l'insanité !!

Source de la photo :
http://www.allposters.com/-st/Tennis-Color-Photography-Posters
_c78254_.htm
Le processus de rétablissement comprend beaucoup, mais l'un des aspects c'est de se rendre compte qu'il y a un distinction entre les autres et le soi.  (Grande révélation, non?)  Mais c'est nécessaire!! Lorsque j'ai commencé à me rendre compte qu'il y avait une telle différence, et qu'en croisant la frontière entre les deux l'on ne respectait pas l'autre personne, j'ai commencé à établir pour la première fois des limites autour de moi.  En ce faisant je pouvais aussi respecter les limites des autres personnes - expérience étrange pour moi. Et j'ai commencé à guérir.  

Ça continue toujours.  Et ce n'est pas sans erreur.  La dépendance affective - tout comme toute autre addiction, est rusé, déroutante, puissante.  Elle se déguise afin de reprendre pied dans le psyché.  Elle me convaint, par exemple, que je fais la bonne chose en ne forçant pas mes opinions sur les autres.  Mais en ce faisant, de peur de ne les pas faire penser que j'essaie de les contrôler, je finis pas les laisser ME contrôler car j'hésite à établir les limites autour de moi-même.  J'oublie qu'une partie de "lâcher et faire confiance en Dieu" est de laisser les autres assumer la responsabilité pour leurs actions, et si leurs actions blessent une autre personne, même si cette personne est moi-même, je dois le les informer.   Si je les laissais croiser mes frontières, je risquerais rechuter en dépendance affective car je pourrais tenir contre elles un ressentiment, un rancoeur.  Et cela me plongerait en un comportement obsessif - ce que je ne veux absolument pas!

C'est acceptable d'établir des limites.  C'est acceptable de les maintenir - de dire ce que je veux et ce dont j'ai besoin.  Honnêtement, gracieusement si possible.  C'est parfaitement acceptable de dire NON.  D'indiquer quand quelqu'un a croisé un limite.  Il s'agit de grandir!!  Je n'ai pas besoin de faire qu'une autre personne se sent coupable ou a honte. Mais j'ai le droit d'exister.  Et je suis permise de dire (sans avoir honte) à cette personne qu'elle est hors limites. 

samedi 3 septembre 2011

Cliquetis

Recemment, j'ai dû rempoter mon large lis de paix - il se tassait dans son pot et les bords des feuilles changeait de vertes à brunes.  Je remettais cette tâche à plus tard pendant plusieurs mois, mais finalement j'ai acheté de beaux pots et du sol, et j'ai commencé par déraciner la plante de son pot.  Les racines retenaient la forme du pot!!  J'ai coupé - en me servant d'un couteau-scie bien aiguisé - la balle de racine en quatre, chaque morceau ayant également ses feuilles. 

Et j'ai mis chaque morceau dans son nouveau pot avec du sol jusqu'au point où poussent les feuilles.  Je les ai nourri et arrosé.  

Je veillais sur les nouvelles plantes de temps en temps afin de savoir quelles portions étaient trop endommagées pour pouvoir sortir l'eau de leurs racines.  Je les ai permis un jour et demi.  Et là j'ai vu que certaines feuilles se rétablissaient - et certaines feuilles dépérissaient.  

La source de cette photo :
http://nhlsustainablegardening.blogspot.com/2011/02/
pruning-and-maintenance-tips-for-indoor.html
La prochaine étape m'a causé de la peine, bien qu'elle soit nécessaire pour la santé des lis.  J'ai dû coupé les feuilles qui dépérissaient. Et alors j'ai sorti les ciseaux du tiroir.  Soigneusement, une à la fois, j'ai coupé les feuilles juste au point où elles se pliaient.  

Cliquetis.  Presqu'immédiatement, les nouvelles plantes semblaient être plus heureuses. 

Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ma vie, à toutes les étapes que j'ai prises de ces derniers deux ans: comment Dieu taillait les croyances et les pensées destructives dans ma vie, comment Il le faisait pour me soigner, pour améliorer ma santé spirituelle.  

Cliquetis.  

Le "pot" dans lequel je vivais (une vie contrôlée par la honte, la peur, et la colère) était trop petit pour moi - il fallait que je sorte de ceci et que je fasse des changements, dont le premier était d'admettre que je ne pouvais contrôler personne, voire moi-même - et que je ne pouvais RIEN changer de mes circonstances ou des circonstances de la vie des autres.

Là je me suis retrouvée dans un nouveau pot, un nouveau style de vie, ayant de nouvelles sources d'alimentation.  J'avais plus d'espace dans lequel je pouvais grandir.  À maintes reprises dans ce nouveau style de vie, surtout au début, je me retrouvais au milieu d'une conversation et je m'arrêterais, mettrais mes mains dans l'air et je reculerais un pas.  "Non," je dirais à haute voix.  "C'est pas mon affaire."  Et à l'intérieur - je lâcherais tout contrôle (réel ou imaginé) de la situation, de la personne, de ses décisions; je lâcherais tout effort d'influencer le résultat.  

Cliquetis.  Un peu plus de santé, un peu plus de liberté.  

Bref, chaque étape que j'ai prise était même une autre feuille taillée.  Donner à Dieu les reines du contrôle de ma vie et de ma volonté.  Cliquetis.  Examiner tous mes ressentiments contre les personnes qui m'ont blessé, un à la fois, expérimenter toutes les émotions y associées sans me restreindre, et finalement arriver (seulement avec le pouvoir de Dieu) à les en pardonner.  Ceci a pris des mois, certainement ce n'était pas instantané.  Et avec chaque personne que j'ai pardonnée ....

Cliquetis, cliquetis, cliquetis.  

Prendre responsabilité pour ma part dans toutes ces choses du passé, identifier toutes les racines de mes réactions et demander honnêtement à Dieu d'enlever tous ces défauts de mon caractère. 

Cliquetis. 

Me rendre compte (et faire une liste) de toutes les personnes que j'ai blessées avec ces anciennes réactions : mes enfants, mon mari, ma famille de naissance, et même plus.  Aller à chaque personne sur la liste pour leur demander de pardon.  

Cliquetis.  Cliquetis.  Plus de grandissement, plus de guérison.  

Plus de bonheur finalement.  

Établir de bonnes relations avec mes proches, baser mes nouvelles relations avec elles sur le respect.  Approfondir ma relation avec Dieu.  Et finalement, ayant toute cette liberté et santé spirituelle, je peux maintenant aider les autres en appuyant sur Dieu qui me donne toute force pour le faire, sans relier sur moi-même.  

À Lui soit toute la gloire.