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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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samedi 1 octobre 2016

Une nouvelle ceinture

Recemment, j'ai dû aller magasiner ... pour une nouvelle ceinture.

Les miennes étaient presque toutes trop grandes ... pour la première fois depuis eummmm. . . plus de dix ans!  Depuis le mois de mai 2016, lorsque mon médecin m'a dit que je faisais une diabète, ma vie change de plus en plus.  J'ai commencé à prendre des médicaments - du Metformin et du Trajenta pour le diabète et du Crestor pour le cholestérol - en mi-mai 2016.  

En ce moment ça fait quatre mois et demi depuis ce diagnostic. Et je sais que la plupart du monde serait effondré par ces nouvelles, mais pour moi c'était un soulagement, car je ne savais point ce qu'il y avait.  Je pensais que j'étais déprimée: je n'avais pas d'energie, tout était un effort, et j'étais fatiguée pendant toute la journée.  Or, j'avais faim en tout temps même si je mangeais comme un ogre.  Une fois que j'ai commencé à prendre mes pilules miracles, toutes ces choses ont changé.

En mai, lors de mon diagnostic, mon indice de masse corporelle (IMC) était à 48,3.  Pire que cela, mes sucres sanguins (au jeun) étaient de 15 p. 100.  Maintenant, ils sont de 6,1 p. 100.  (Et j'en suis aux oiseaux!!) J'ai travaillé fort (avec l'aide de mes pilules) afin de manger d'une manière saine, de contrôler mes portions, et d'ajouter un peu d'activité dans ma vie.  Et même si je suis toujours obèse, mon IMC est maintenant à 40.3 car j'ai perdu plus de 37 livres! 

Photo «Metal Head Of Long Brown Belt On White
Background
» fournie par Keerati au site web
www.freedigitalphotos.net
Il y a toujours beaucoup à faire ... mais avant Noël 2016, je m'attends à ce que mon IMC soit à 38 avec une perte de 50 livres.  

Alors c'est ça la raison pour laquelle j'ai dû aller maganiser. La dernière trou de mes ceintures n'était pas assez sérrée et j'avais besoin d'aller chercher une nouvelle ceinture moins longue....  En effet, depuis la fin de juin, je me suis achetée plusieurs nouveaux vêtements de derniers jours (deux fois, à chaque taille, jusqu'à maintenant).  Le gras corporel fond en réalité, et c'est comme je me trouve en dessous - la vraie personne que je suis émerge de son cocon, petit à petit.  J'ai plus de confiance.  Je suis moins gênée.  

Et les autres personnes commencent à prendre note qu'il y a «quelque chose de différent» mais elles ne savent parfois pas ce que c'est.  «T'as changé de lunettes?»  Et je leur dis «Nonnn...»  Puis c'est, «Oh c'est que tes cheveux sont plus longs qu'auparavant...» Et je dis, «Mmmmouaiiiis... maaaais...»  Et elles partent en grattant leurs têtes ... «Y a quelque chose...» ... et puis je souris.  Un jour elles s'en rendront compte.

La plus belle chose c'est que pour la première fois dans ma vie adulte, perdre du poids n'était pas mon but.  Mon but était d'être ici plus longtemps pour ma famille, de faire en sorte que mes sucres sanguins soient diminués et plus stables. La perte du poids est un effet secondaire qui m'apporte du bonheur (entre autres choses) mais l'important c'est d'être en bonne santé et de la maintenir.  Il fallait un changement dans mon style de vie - ce que j'ai fait - et les résultats parlent d'eux-mêmes.

dimanche 31 juillet 2016

Je n'y va pas - «mais parfois il faut y aller»

Dans mon style de vie préféré, que je suis depuis bien plus de 7 ans, je vis d'habitude dans le moment.  Je ne peux plus rien faire concernant les évenements du passé, et je n'ai pas encore tourné la page envers l'avenir ... alors le présent est pour moi l'important... à moins que quelque chose du passé fasse un impacte sur le présent. Étant donné mon histoire familiale, cela arrive qu'une ancienne attitude (ou qu'une croyance errante de mon enfance) influe sur mon comportement actuel.

Dans ces cas, même si je ne veux pas ouvrir la boîte de Pandora (je n'y va pas, comme on dit), il faut cette fois que je rende visite à mon passé pour découvrir la / les cause/s des troubles que je vis, surtout si cela m'empêche de passer à travers une épreuve ou si je suis pigée dans une pensée habituelle de mon enfance.

La vie me donne quelques occasions d'examiner ces choses en détail.  Normalement cela arrive après une expérience sociale bouleversante où j'ai réagi d'une mauvaise façon et que ma réaction m'a surprise. Et recemment j'en ai eu une autre.  Disons qu'après l'orage, je me suis dite, «J'ai besoin de l'aide» et que je sais que je serai plus heureuse après que j'aurai suivi la thérapie pour ce trouble.  

Il s'agit d'une croyance bien établie dans mon coeur, une croyance que je ne suis pas assez en moi et que je ne vaux pas avoir d'amies.  Cette croyance fait que chaque fois que je fais une amie, je crains sa colère et son départ tant que je ne lui dis rien lorsqu'elle fait quelque chose qui m'irrite ... à cause de la peur qu'elle ne m'aime plus et qu'elle m'abandonne.  Alors elle continue de le faire et mon irritation monte.  

Puis à un certain point, lorsque je ne peux plus supporter cette chose (quoi qu'elle en soit) j'explose en colère, en essayant finalement de me protéger.  Mais je n'explose d'habitude pas directement contre la personne - non - ce serait trop direct, trop dangereux.  Je me plains par contre à quelqu'un d'autre, ou je me comporte d'une manière passive-aggressive ... et cela a souvent l'effet que j'avais craint au début: la personne ne veut plus être mon amie. 

Photo "Girls Looking At Each Other"
fourni par Stuart Miles au site web
www.freedigitalphotos.net
Et je ne la blame pas du tout.  Ce que je fais est un mode typique de comportement basé sur une fausse croyance qui vient directement d'une enfance où (1) je ne savais jamais ce qui mettrais un membre de ma famille ou l'autre en colère et puis typiquement en violence, et (2) on ne permettait pas à mes frères et moi d'avoir des arguments entre nous (et si ton frère meurt cette nuit??), et donc je n'ai jamais appris la bonne manière de confronter quelqu'un. En plus, personne n'a jamais dit, «Désolée» (surtout les parents), et le pardon s'agissait de dire quelque chose comme «Ce n'était rien, t'étais fâchée» qui ne s'agit en rien du pardon mais simplement de faire les piètres excuses pour la personne et en ce faisant, lui indiquer qu'elle n'a rien fait de mal (ce qui nie l'existence de la blessure et donc la raison-même du pardon).  Donc, j'ai developpé une grande peur de la colère des autres et de la confrontation - deux choses qui sont toujours pour moi des choses imprévisibles. Et je n'ai pas appris les règles pour s'entendre eum, disons «à la loyale». 

Cette fois, la personne m'a dit, «T'es adulte.  Tu devrais savoir comment agir comme adulte.» (Ayoye.) Et franchement, j'ai perdu une amie et je ne sais pas si jamais elle me pardonnera.  

Alors je pense que ceci est une bonne occasion de chercher une bonne psychothérapeute et de me débarrasser de ces fausses croyances que je tiens de longue date.  J'aimerais aussi apprendre et pratiquer des stratégies pour être en désaccord avec quelqu'un sans perdre une amitié, et pour m'excuser sans insulter la personne.  Dans la culture anglophone, "s'excuser" ne veut pas dire la même chose qu'en français.  Apparemment on ne donne pas la raison pourquoi on a agi de la mauvaise façon; on dit «désolée, c'était ma faute.» Point final. Tandis que moi je pense que lorsqu'il y a un argument, il y a de l'erreur à chaque côté et que personne n'est sans faute... alors il faut que j'apprenne finalement les règles.  

Et un jour, sans perdre l'émerveillement qui est typique de l'enfance, j'espère être adulte. Un jour.