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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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samedi 26 février 2011

L'espace personnel

J'ai une bulle invisible.  Tout le monde en a une.

Ma bulle est aussi réele que les murs de ma maison.  Elle est plus large en arrière qu'en avant. Elle mesure à peu près 5 à 6 pieds (2 m) en diamètre.  Et personne n'est permise d'y entrer sans me demander.

Je parle de l'espace personnel.  

Je suis une personne très privée - et je ne met confiance en personne automatiquement.  Ma vue du monde est celle de soupçon au lieu de confiance.  Alors pour cette raison, quand une personne s'approche de moi et entre mon espace personnel, je deviens plutôt inconfortable.  Mon langage de corps change.  Je me croise les bras.  Ou je me raidis.  

Et si la personne ne peut toujours pas "lire" mes signaux silencieux, et ose me toucher ou me frotter le bras ou le dos - comme font un couple des gens de ma connaissance - ma peau se sent comme s'il y a des serpents là-dessus.  J'ai souvent envie de leur crier - "Ne me touche PAS!!"

L'espace personnel d'une personne normale en Amérique du nord (selon les psychologues) mesure environ 3 à 4 pieds en diamètre, et il est le même en arrière qu'en avant.  Un indicateur approximatif est la longeur du bras étendu. (En Chine, pendant que j'y pense, l'espace personnel moyen mesure moins de 2 pieds.) J'ai entendu dire que dans les cas où une personne a été abusée ou dans une autre situation prolongée de danger (comme avec les soldats dans une zone de guerre) son espace personnelle élargit jusqu'à 5 ou 6 pieds ...ou plus, et elle est plus large en arrière.  

Mais comment le dire aux autres sans les offenser ...? Après tout, ces personnes veulent que je sache qu'elles se soucient de moi.  Et si je le leur demandait simplement et de manière respectueuse ?

Ceci est ma conversation interne lorsque quelqu'un s'impose à mon espace : est-ce que tu peux trouver une autre manière de démontrer ton souci?  Est-ce que c'est trop difficile de me demander la permission avant d'entrer ma bulle?  Et si je dis non - est-ce trop de respecter mes souhaits?

Étant une personne qui est atteinte de ce "problème" - je suis consciente des autres qui en souffrent aussi.  Une dame que j'ai rencontrée il y a 4 mois, a une historique d'être abusé durant sa jeunesse  -  la première fois que je l'ai vu, elle est entrée la salle, puis s'est retrouvée une chaise au coin, est s'est asseyée avec son dos au coin afin qu'elle regarde tout le monde et que ne personne ne puisse s'approcher d'elle de l'arrière.  En ceci j'ai su qu'avant d'entrer sa bulle je devrais lui demander de sa permission.  Elle me l'a donné et j'ai vu à ses yeux un espèce de 'merci' - depuis lors, même si je la connaisse mieux, je lui demande de la permission avant de l'embarasser.

C'est une politesse presque oubliée.  Comme l'habitude de frapper à la porte et attendre qu'on réponde.  Mais ça veut dire un monde de respect.  

mardi 15 février 2011

Plier et étirer

J'avais un plan pour sa fête.

Souper à Pizza Delight, puis une courte visite à Dairy Queen pour un gâteau de crème-glacée ... le rapporter chez nous et laisser l'homme du moment ouvrir ses cadeaux.  Après tout, avoir 20 ans c'est grande chose.  

Mais le problème avec cet itinéraire c'était que Mère Nature avait d'autres idées.  Une tempête de neige a fait annuler l'école, puis le travail.  Et l'une après l'autre, les compagnies fermaient - les banques, les restaurants - même Dairy Queen a fermé ses portes à midi.  

Et mes plans sont tombés dans l'eau.

J'avais deux choix : remettre notre célébration à un autre jour (inacceptable pour ce jeune homme, le boyfriend de notre cadète) ou changer mes plans.

J'ai changé tout l'itinéraire.

Au lieu de sortir, j'ai mis un rôti de boeuf dans la mijoteuse à midi, avec des épices et une sauce de cornes de poivre et de cognac.  Et quatre heures plus tard j'y ai ajouté des petites carrottes.  Et j'ai fait une purée de pommes de terres avec du beurre et de l'origan.   Et la sauce pour le boeuf rôti. 

Entretemps, nous avons laissé le jeune homme ouvrir ses cadeaux pour qu'il puisse jouir d'eux plus longtemps.  Ensuite, j'ai fait aussi un gâteau de chocolat et j'y ai mis de la glace de chocolat afin que ma cadète fasse des décorations là-dessus elle-même.  Et nous avons regardé un DVD avec lui qu'il a reçu pour sa fête.

Et la chose que j'ai notée la plus de cette journée est que cela ne m'est point dérangée de changer mes plans.  Il y a deux ans, je serais bouleversée par tout ce changement dans les airs, car mes plans spécifiques sont tombés dans l'eau.  Mais aujourd'hui - pas de problème.

Monsieur a-t-il eu une bonne fête?  Oui.  
Se sentait-il soigné, aimé ?  Oui.
Est-ce que tout a déroulé comme prévu ?   Non.
Serons-nous aller rapporter le gâteau de crème glacée que nous avons commandé ?  Mouais - demain...
Et est-ce que j'en suis fâchée ?  frustrée ?  Est-ce que je m'en fais?
Non.  Pas du tout!

Ceci est l'une des occasions quand Dieu ouvre la porte un petit peu et me laisse voir un petit coin de ce qu'Il fait dans ma vie.  Je ne suis plus comme j'étais.  Ma réaction m'en donne de la preuve.  B'en oui, y a des occasions quand je n'agis pas comme ça.  Mais ce jour-ci n'était pas l'un de ces jours.  J'ai appris comment plier.  Dieu étire mon esprit un peu.  Il m'a laissé jeter un coup d'oeil sur la personne que je deviens.  Et je suis très reconnaisante que c'est Lui qui a fait possible tout ceci.

J'aime ça.

jeudi 10 février 2011

Avant et après

Je descendais en vrille à l'âge de 48 ans.  Étant épouse, mère, et dans la ministère de musique à notre église, ayant un bon emploi, il semblait que j'avais tout.  Mais ce n'était qu'un mensonge.  Je me sentais perdue, hors de contrôle, sans aucun espoir.
J'ai grandi en la peur.  Toute ma vie était en tout temps hors de contrôle depuis ma tendre jeunesse. Lorsque j'étais enfant, j'avais une mère qui était physiquement et verbalement abusive, un père qui avait peur de la colère de son épouse et qui l'a laissé me traiter de la mauvaise manière sans en dire un mot, et un autre membre de ma famille qui m'abusait sexuellement. Personne de mon âge ne voulait passer du temps avec moi sauf ceux et celles qui devait le faire à cause des liens familiaux.  Je n'avais aucun ami, aucune amie.  Juste les cousins et les cousines qui devaient passer du temps avec moi.  Je voulais tellement que quelqu'un m'aime.  Pour des raisons que seulement eux autres de mon communauté (ou ses parents) savaient, j'étais une paria.
J'avais peur de la colère des autres personnes, surtout celle de ma mère.  Je craignais la réjection, croyant que je ne vallais l'attention ou le temps de personne.  Je pensais que je n'étais pas voulue - que je servais seulement à faire des choses pour les autres.  Ma mère était pratique, exigeante, axée sur les tâches.  Elle semblait ne pas être satisfait de ce que je faisais pour elle, elle ne voyait que ce que je ne faisais pas.  Je me sentais sous-estimée, délaissée.  Alors après du temps, j'ai lâché d'essayer.   
J'étais continuellement en prois à la peur, la colère, et la honte.
J'avais des fortes opinions concernant comment les choses devraient aller.  Mais personne ne voulait m'écouter.  Mon opinion ne vallait rien.  J'étais courte, petite, et non-athlétique.  J'étais gênée et j'évitais la confrontation.  Je détestais être taquinée ... ça me fondrait en larmes.  Je devenais rapidement le but des cruelles blagues pratiques.  Même à ce jour, je ne peux point regarder les gags à l'émission "Juste pour Rire" - c'était à eux de rire et à moi de pleurer. 
Mon seul exemple de quelqu'un qui était en contrôle était ma mère.  Elle m'intimidait.  J'avais peur de sa rage et je faisais tout pour l'éviter.  Elle me faisait honte devant tous et toutes : ma famille, mes ami(e)s.  Elle disait (devant eux) que j'étais paresseuse.  Elle le faisait afin de me motiver, mais cette action avait des effets imprévus dans ma vie.  Elle ne pouvait jamais comprendre comment ses mots déchiraient à mon identité comme personne, comment ils me rabaissaient d'une façon à laquelle je ne pouvais pas faire face car je n'avais la maturité émotionnelle pour le faire.
Comme j'ai grandi et j'ai déménagé du foyer familial à l'âge de 20 ans, je me trouvais utiliser envers les autres, quelques des outils qu'utilisait ma mère envers moi pendant ma jeunesse; parfois il semblait que cela fonctionnait.  Je pouvais (autant qu'elle) culpabiliser mes proches.  Je manipulais, cajôlais, et lorsque tout autre effort échouait, je tombais en colère - tout comme un enfant de cinq ans).  Et - ce tactique fonctionnait.  Je pensais que c'était utile avec mon mari, mes enfants.  Au moins je le pensais.
Mais j'étais pigée avec une pige invisible - une pige de laquelle j'étais inconsciente. Tout ce que je savais - était que peu importe ce que je faisais, je n'étais pas contente.  Je vivais en misère. 
Afin de me débrouiller de la peine, j'essayais de faire de moi-même la personne que je voulais être.  J'avais tellement envie que le monde s'entende - que je me faisais des noeuds juste pour que tout le monde s'accorde.  Je faisais des excuses pour le comportement des autres; je les laissais s'échapper des conséquences de leurs actions - choses horribles~!  Je les laissais me traiter comme j'étais une laveuse - et ensuite je ne pouvais pas bien dormir le soir, pensant des choses que je leur aurais dû dire.  Mais je n'avais pas le courage de les leur dire.
J'ai appris par contre de manipuler les gens, de les culpabiliser pour qu'ils fassent ce que je voulais.  Je jouais la victime, même les martyrs.  C'était facile parce qu'à cette époque de ma vie, j'étais victime en réalité.  Je croyais que j'étais inutile, que je ne vallais rien.
Lorsque mes enfants sont nées, j'ai plongé au monde de 'prendre soin des autres.'  J'étais obsédée.  Je devais faire certain que mes enfants ne souffrent pas comme moi je souffrais.  Rien n'était assez bon pour satisfaire à ma nature perfectioniste.  Je n'acceptais d'aide de personne.  J'avais l'idée que la seule manière d'avoir les choses comme je les voulais était de les faire moi-même.  Alors je faisais les choses moi-même, et je me plaignais que je ne reçoive aucune aide. 
Je voulais protéger mes enfants autant que je ne les permettais jamais de faire, de dire rien qui était contre ma code morale.  Je ne les permettais pas de regarder certaines émissions à la télévision.  Je les abritais des arguments avec les enfants du voisinage.  Je prenais personellement tout affront.  “Si vous aimez mes enfants, vous m'aimez" était mon slogan.  Je portais ma vulnérabilité comme médaille d'honneur.
En réalité je cherchais à contrôler mon environnement, de le faire sécuritaire, en contrôlant les personnes là-dedans.
J'étais pigée dans ma compulsion de prendre soin des autres, de contrôler leurs actions, et de les sauver des conséquences de leurs mauvais choix.
À l'extérieur ma vie semblait assez bien.  Comme j'ai dit, je faisais partie d'un mariage chrétien, nous deux étions dans la ministère de musique, et nos enfants n'utilisaient aucune drogue. En adoration, j'étais libre (la seule situation où je me sentais en liberté).  Même avec cela, je me demandais parfois ce que pensaient les gens de moi.
Mais pour le reste, je mourrais à l'intérieur.  Je faisais les mêmes choses à maintes reprises mais je m'attendais à ce que j'en obtienne des résultats différents, que je me sente mieux.  Je me sentais que si le monde changeait, s'il écoutait mes conseils, s'il voyait les choses comme je les voyais, je serais heureuse.  Mais le monde ne l'a jamais fait.  Et je vivais en misère sans savoir pourquoi.
J'avais un gros secret dans ma vie.  Non, pas l'abus que j'ai subi lors de ma jeunesse. C'était quelque chose que je portais dans mon coeur pour des années, quelque chose pour laquelle je me sentais coupable.
Mon mari était alcoolique.  Avant notre mariage il n'a même pas touché un boisson d'alcool. Mais pendant notre lune de miel , nous avons décidé d'essayer du vin.  Avant la fin de la lune de miel il s'est avancé aux apéritifs.  Avant la fin de notre deuxième année il s'enivrait régulièrement.  Si typique de moi - j'évitais la vérité.
Je savais que personne dans l'église ne comprendrait notre attitude concernant prendre une verre.  Dans le temps nous n'en voyions rien d'anormal.  Après tout, Jésus buvait!  On se plaignait que Lui était un ivre - mais en même temps nous étions conscients de notre état étant en ministère devant les autres.  Alors, nous faisions attention à ce que personne ne nous voie - et nous buvions seulement quand nous étions hors de notre ville - ou dans un restaurant où ne fréquentait aucun des membres de notre église.
Après presque onze ans de mariage, pendant que j'étais enceinte avec notre aînée, je me suis rendue compte qu'il était alcoolique.  C'était comme quelqu'un m'a frappé.  Il était 1992.
Je l'aimais.  Je l'aime toujours, beaucoup!   Mais dans le temps, je n'étais pas préparée de faire face à son addiction de la bonne façon.  Je ne la comprenais pas; je ne voulais pas y faire face.  Je voulais seulement que son addiction s'en aille!!  Et surtout, je ne voulais pas que les autres sachent mon (notre) secret.  S'ils savaient, qu'est-ce qui arriverait à notre ministère? à son emploi? Que penseraient les gens? 
J'étais une bonne épouse (vraiment?)  et je le protégais.  J'allais même au point de mentir pour lui.  Des mensonges chrétiens, je me disais... vrai à un certain point.   "Il ne peut pas venir au travail aujourd'hui.  Il ne se sent pas bien.  Peut-être que c'est quelque chose qui ne s'est pas accordée avec son système..."  Mais quand nous étions seuls, c'était différent!! Je voulais désespérément qu'il cesse de boire que je tenterais l'intimidation, la manipulations, les ménaces, tout pour qu'il s'arrête de se blesser, de nous blesser, de blesser nos enfants.
Il n'était pas violent; il n'allait pas aux bars.  Il était seulement ivre.  Son problème volait de nous tous et de sa santé.  Il se mettait en danger sur la route.  Et ce qui était le pire, son addiction volait de moi l'homme pour lequel je suis tombée amoureux.  Je l'ai accusé de ne pas assez m'aimer pour s'arrêter.  Je furetais afin de trouver ses cachettes d'alcool.  Je sentais son haleine lorsqu'il venait me ramener chez nous après le travail.  Je cachais son problème de nos enfants (je les protégais, je pensais) et quand je ne pouvais plus le cacher, j'ai gagné leur support contre lui.
J'essayais si fort de contrôler son addiction, malgré le fait que ça ne fonctionnait pas. Mais je ne pouvais pas m'empêcher.  Le sens de trahison était monstrueux. Je menaçais de me trouver un appartement s'il ne s'arrête pas.  Je l'ai même laissé me voir en cherchant pour une autre place à demeurer. Il buvait même plus pour s'échapper de sa peine.
Ce que j'étais, en réalité, ... j'étais addictée, beaucoup plus que lui.  J'étais addictée au contrôle, à la protection, à prendre soin de lui, des enfants, afin que je me sente mieux!! J'avais besoin de me sentir comme je pourrais contrôler quelque chose - n'importe QUELLE chose.
Alors j'ai continué à le protéger.  J'ai continué à l'accuser, à le ménacer.  J'essayais de le manipuler avec la honte et d'essayer à contrôler son comportement.  Lorsqu'il a échoué - chose certaine car il dépendait de sa volonté - je me suis blamée. 
Les enfants avaient leur propre réaction à son alcoolisme : la rebelle.  Ils luttaient contre moi, contre tout que je leur ai enseigné concernant ce qui est bon et mal, concernant Dieu, concernant comment vivre une vie chrétienne.  J'essayais de les contrôler mais plus que j'essayais, plus que les choses empiraient!!  Ils ne voulaient rien avoir à faire avec moi ou mon Dieu.  Ils m'utilisaient pour combler leurs besoins et me disaient guerre même un merci.  Après quelque temps je me sentais comme j'étais une chauffeuse ou une banque, et non une mère. Je voulais m'en échapper.
J'allais aux ami(e)s qui m'aimaient - et je leur partageait mes soucis.  Ils étaient sympathiques la plupart du temps.  Mais après quelque temps ils étaient tannés de mon hémorragie émotionelle.  L'une de mes amies avaient même l'impudence de me dire que j'avais une mentalité 'victime'~!!  "Comment ose-t-elle?" je me suis dit.  "C'est pas une mentalité - je suis b'en victime!!  Elle ne comprend pas comment sont les choses pour moi..."
Donc, je me sentais isolée, abandonnée.  Je ne pouvais pas parler à ma famille de naissance; les membres de celle-ci ne comprendraient pas et quelques entre eux me diraient, "Qu'est-ce que nous te disions ?”
Finalement, je suis allée à Dieu en prière.  Mais quand je priais pour mon mari, je ne priais pas pour lui autant que pour moi.  "Qu'il voie ce qu'il me fait!  Qu'il s'arrête de boire afin que nous ayons une vie normale..."
Je me sentais comme je n'avais pas de vie et que je n'en vallais pas une.  En même temps j'étais au centre d'une addiction à contrôler les autres : les sauver, les réparer, les conforter, les "aider" - pas de leur part mais du mien.  J'étais obsédée que les autres aient besoin de moi, qu'ils soient reconnaissants de moi.  Je mettais en première place les autres jusqu'au point de m'exclure.  Et puis j'étais remplie de ressentiment contre eux parce que ça faisait que je me sentais "usée".  Bien sur, je n'avais aucune idée que ceci est ce que je faisais!! Tout ce que je savais était que j'étais malheureuse - et que si mon mari (ou ma famille, ou n'importe quel autre individu) faisait les choses de ma façon, je serais plus contente.  ... Vraiment ?
Je me suis perdue.  Je ne savais pas qui j'étais en réalité.  Au fond de mon coeur, bien que je me cache de ce fait, j'avais peur que si je commençais à connaître cette personne, je ne l'aimerais point.
Et la déscription ci-dessus est où j'étais à l'âge de 48 ans.  Je ne suis plus comme ça.
Maintenant je jouis de ma vie, de mon mari, de mes enfants et de mes ami(e)s. J'apprends comment m'amuser, d'être libre, de m'aimer.  Je ne dis pas que j'y suis arrivée; mes enfants vous le diraient.  Mais ils savent que je suis en train d'être guérie. Dieu me rétablit de ma grosse obsession.  J'utilise le mot 'rétablissement' souvent...je l'ai entendu aux réunions de l'organisme Alcooliques Anonymes, auxquelles j'assiste avec mon époux.  C'est un bon mot, un mot descriptif.  Dieu rétablit mon identité, mon sens de soi, et surtout ma relation avec Lui.

mercredi 2 février 2011

B'en j'entame une traduction

Bien.

Ceux et celles qui me connaissent savent que j'écrivais un livre (en anglais, ma langue maternelle) concernant mes expériences de guérison interne vécues des deux derniers ans.

J'ai presque fini avec cela - j'attends seulement le dessin pour la couverture du livre et je serai prête à le publier.

Alors l'autre jour mon mari m'a suggéré que je puisse peut-être traduire mon livre en français car, dit-il, il y a beaucoup de monde au monde qui parle français!! 

Et je me suis dit - pourquoi pas?

Je peux parler et écrire le français ; j'ai un message à partager ... et j'en suis empassionnée.  Plusieurs des pays du monde font partie de la francophonie!

Alors pour les fins de ce projet, je me sers d'un site que j'utilise souvent pour faire certaine que mes expressions soient correctes - www.wordreference.com - et j'ai déjà traduit l'avant-propos et un quart de l'introduction de mon livre.

Le titre est ce duquel j'ai tiré le titre de ce blog - "Sans Bandelettes!" 

Aussitôt que j'aurai fini cette traduction, je vous laisserai savoir... car je serai sans doute en excitée !