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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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dimanche 31 juillet 2016

Je n'y va pas - «mais parfois il faut y aller»

Dans mon style de vie préféré, que je suis depuis bien plus de 7 ans, je vis d'habitude dans le moment.  Je ne peux plus rien faire concernant les évenements du passé, et je n'ai pas encore tourné la page envers l'avenir ... alors le présent est pour moi l'important... à moins que quelque chose du passé fasse un impacte sur le présent. Étant donné mon histoire familiale, cela arrive qu'une ancienne attitude (ou qu'une croyance errante de mon enfance) influe sur mon comportement actuel.

Dans ces cas, même si je ne veux pas ouvrir la boîte de Pandora (je n'y va pas, comme on dit), il faut cette fois que je rende visite à mon passé pour découvrir la / les cause/s des troubles que je vis, surtout si cela m'empêche de passer à travers une épreuve ou si je suis pigée dans une pensée habituelle de mon enfance.

La vie me donne quelques occasions d'examiner ces choses en détail.  Normalement cela arrive après une expérience sociale bouleversante où j'ai réagi d'une mauvaise façon et que ma réaction m'a surprise. Et recemment j'en ai eu une autre.  Disons qu'après l'orage, je me suis dite, «J'ai besoin de l'aide» et que je sais que je serai plus heureuse après que j'aurai suivi la thérapie pour ce trouble.  

Il s'agit d'une croyance bien établie dans mon coeur, une croyance que je ne suis pas assez en moi et que je ne vaux pas avoir d'amies.  Cette croyance fait que chaque fois que je fais une amie, je crains sa colère et son départ tant que je ne lui dis rien lorsqu'elle fait quelque chose qui m'irrite ... à cause de la peur qu'elle ne m'aime plus et qu'elle m'abandonne.  Alors elle continue de le faire et mon irritation monte.  

Puis à un certain point, lorsque je ne peux plus supporter cette chose (quoi qu'elle en soit) j'explose en colère, en essayant finalement de me protéger.  Mais je n'explose d'habitude pas directement contre la personne - non - ce serait trop direct, trop dangereux.  Je me plains par contre à quelqu'un d'autre, ou je me comporte d'une manière passive-aggressive ... et cela a souvent l'effet que j'avais craint au début: la personne ne veut plus être mon amie. 

Photo "Girls Looking At Each Other"
fourni par Stuart Miles au site web
www.freedigitalphotos.net
Et je ne la blame pas du tout.  Ce que je fais est un mode typique de comportement basé sur une fausse croyance qui vient directement d'une enfance où (1) je ne savais jamais ce qui mettrais un membre de ma famille ou l'autre en colère et puis typiquement en violence, et (2) on ne permettait pas à mes frères et moi d'avoir des arguments entre nous (et si ton frère meurt cette nuit??), et donc je n'ai jamais appris la bonne manière de confronter quelqu'un. En plus, personne n'a jamais dit, «Désolée» (surtout les parents), et le pardon s'agissait de dire quelque chose comme «Ce n'était rien, t'étais fâchée» qui ne s'agit en rien du pardon mais simplement de faire les piètres excuses pour la personne et en ce faisant, lui indiquer qu'elle n'a rien fait de mal (ce qui nie l'existence de la blessure et donc la raison-même du pardon).  Donc, j'ai developpé une grande peur de la colère des autres et de la confrontation - deux choses qui sont toujours pour moi des choses imprévisibles. Et je n'ai pas appris les règles pour s'entendre eum, disons «à la loyale». 

Cette fois, la personne m'a dit, «T'es adulte.  Tu devrais savoir comment agir comme adulte.» (Ayoye.) Et franchement, j'ai perdu une amie et je ne sais pas si jamais elle me pardonnera.  

Alors je pense que ceci est une bonne occasion de chercher une bonne psychothérapeute et de me débarrasser de ces fausses croyances que je tiens de longue date.  J'aimerais aussi apprendre et pratiquer des stratégies pour être en désaccord avec quelqu'un sans perdre une amitié, et pour m'excuser sans insulter la personne.  Dans la culture anglophone, "s'excuser" ne veut pas dire la même chose qu'en français.  Apparemment on ne donne pas la raison pourquoi on a agi de la mauvaise façon; on dit «désolée, c'était ma faute.» Point final. Tandis que moi je pense que lorsqu'il y a un argument, il y a de l'erreur à chaque côté et que personne n'est sans faute... alors il faut que j'apprenne finalement les règles.  

Et un jour, sans perdre l'émerveillement qui est typique de l'enfance, j'espère être adulte. Un jour.