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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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dimanche 27 mars 2011

Et ça continue...

Eh bien mon frère ne s'est pas encore échappé des troubles aux organes.

Depuis 5 ou 6 ans il est atteint d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et après sa crise cardiaque il fut exposé à des microbes. Dans sa condition affaiblie, il a attrapé une pneumonie pulmonaire.  Il toussait beaucoup plus après son retour de l'hôpital et finalement il s'est rendu à l'urgence.  On a fait des tests qui ont révelé une MPOC.  Il en prend de forts antibiotiques, mais pour maximiser les effets de celles-ci, il doit cesser son Lipitor, médicament contre le cholestérol.  


Mais malgré tout cela, il va assez bien et il espère retourner chez lui avant lundi ou mardi.  

Je suis reconnaissante de tout ce que Dieu a donné pour lui - pour nous.

mardi 22 mars 2011

Un suivi cardiaque

Just pour vous mettre à jour - 

J'ai parlé à mon frère l'autre jour.  Il m'a informé des évenements des dernières semaines.

Il a refusé la tomographie avec contraste, mais ce que je ne savais pas, c'était qu'il  a passé une echographie (avec du gel) et en réalité, bien qu'on ait pensé qu'il avait un bloquage, on ne l'a pas trouvé.

Ce qu'a dévoilé l'echo c'était qu'il y a une valve au côté gauche de son coeur qui ne fonctionne pas comme il faut.  

La valve  est supposée de recevoir des messages électriques du cerveau puis pousser le sang du coeur.  Mais elle ne reçoit pas ces messages assez bien, et elle répond plus à l'adrenaline qu'à son cerveau.  Ce qui veut dire que lorsqu'il se fâche trop, son coeur fait des palpitations et n'agit pas comme une pompe.  Et c'est exactement ce qui est arrivé le 14 mars à 1h30.  Il est devenu très agité puis son coeur n'a pas assez bien fonctionné.

Maintenant il a des pilules, y compris des nitros au cas d'urgence.  Et je pense qu'il ait déménagé de la maison de Maman et à son appartement en ville.  Là il y a beaucoup moins de stress... et il peut se rétablir en paix.

vendredi 18 mars 2011

Une semaine chargée

Lundi matin à 1h30 mon frère a eu une crise cardiaque.  

Depuis deux ans ou plus il subit des problèmes importants au niveau de ses reins...qui ne fonctionnent qu'à 25 ou 30 p. 100.  Cela fait qu'il n'a presqu'aucune energie et qu'il s'étouffe facilement.  Des dernières semaines, il faisait des palpitations cardiaques.  

Et lundi matin il a subi de la douleur à la poitrine et au long de son bras gauche.  Il a crié pour que Maman appelle l'ambulance...on l'a amené à l'hôpital local et l'a stabilisé.  En après-midi on l'a amené à Saint-Jean à l'unité des soins cardiaques.  On a dit qu'il avait un bloquage artériel quelconque.  

On voulait qu'il passe une échographie avec contraste pour pouvoir déterminer la location et la nature du bloquage. Pourtant son spécialiste de reins lui avait dit que la teinture qu'on utilise pour ce test pourrait le tuer car le fonctionnement de ses reins était si diminué.  Donc, lorsqu'on lui a recommandé de passer ce test, il a refusé.

Pour cette raison, on a changé de tactique - on a convoqué un test d'épreuve cardiaque pour jeudi passé.  Il a réussi~!  Jeudi à midi on lui a dit qu'il pouvait aller chez lui.  Il a appelé Maman et elle a contacté son frère à Saint-Jean afin qu'il ramène mon frère chez elle, qu'il a fait aujourd'hui.

On sait que le stress exacerbe une affection cardiaque.  Alors est-il à la bonne place pour lui, chez Maman?

Il y a 3 ou 4 semaines, j'ai parlé à mon frère par téléphone.  Il m'a dit que le seul stress dans sa vie, c'était "elle".  Vivre dans la même maison, entendre sa voix le critiquant avec chaque mot qui sort de sa bouche, soit-il dirigé envers lui ou ses amies au téléphone.  Il ne vit pas sa vie dans la manière qu'elle aurait voulue... alors elle essaie de changer son comportement en utilisant le ridicule, la honte et la culpabilisation.

Je ne peux pas la blamer.  Pendant des douzaines d'années j'agissais de la même façon, et mon premier victime était mon frère.  

Et après mon mariage, je faisais la même chose à mon mari, puis mes enfants.  La seule chose que j'ai acueuillie c'était le ressentiment - eux autres contre moi pour essayer de les contrôler et moi contre eux pour ne pas suivre mes conseils.  Il y a moins de trois ans, mon monde est tombé en ruine.  Je n'avais aucun(e) ami(e) sauf mon mari - et même lui ne pouvait pas combler mes besoins.  J'avais besoin de ... je ne savais pas quoi.  Mais je savais que personne ne me l'a jamais donné.  J'étais pigée.  Je me sentais isolée, détestée, rejetée, abandonnée.  

Si vous avez lu mon blog, vous savez que je suis sortie de la pige de contrôler les autres.  J'ai appris - avec la puissance que Dieu m'a donnée lorsque je la Lui ai demandé - de lâcher le contrôle que je serrais entre mes mains.  De laisser les autres acueuillir les conséquences de leurs actions sans la compulsion de les "sauver" ou d'assumer leur responsabilité.  

J'ai guéri.  J'ai guéri assez pour pouvoir pardonner les personnes qui m'ont faites mal et de me sentir de la compassion envers elles.  Mais elles vivent toujours dans la pige.  Et en ce moment, c'est mon frère qui en souffre.

Je ne peux point changer ces personness toxiques.  Je peux seulement vivre ma vie juste pour aujourd'hui, sans rechuter... en espérant qu'elles me demandent comment je m'en suis échappée.... là je serais contente de le leur dire.

Entretemps, je prie pour mon frère - et pour ses tormenteuses.