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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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mercredi 22 février 2012

Sans merci

Durant les dernières semaines j'avais l'occasion d'agir en tant que mentor à quelques nouvelles collègues.  J'ai fourni beaucoup de retroaction concernant la qualité de leur travail, j'ai donné des sessions supplémentaires de formation, j'ai répondu à toutes leurs questions, j'ai suggéré du verbiage à utiliser dans leurs lettres aux clients et j'ai expliqué le 'pourquoi' de nos lignes directrices et politiques.  

Et vendredi passé était ma dernière journée officielle de mentorat.  Lors de mon arrivée au travail vendredi, j'ai reçu un courriel.  Mes charges et leur chef d'équipe voulaient m'inviter à un lunch pour me remercier de mon aide. J'étais si touchée que les larmes coulaient aux yeux!!

En tout cas, hier était le jour du lunch et tout était super - j'ai bien aimé la nourriture, et nous avons profité de l'occasion de faire un peu d'entraînement (grande sourire) en même temps.  Enfin j'ai été bouleversée parce que on ne m'a pas permis de payer pour mon lunch...!  Quel beau geste!!  Si beau que j'ai remercié individuellement toute personne impliquée dans le plan non seulement de m'inviter au lunch mais de me donner l'occasion d'être mentor en premier lieu.

J'ai vécu des situations dans ma vie où il n'y avait aucun 'merci', quand personne ne m'a appréciée, n'a rien noté de ce que je faisais. Je sais que cela arrive à tout le monde de temps à autre.  Mais pour moi, jusqu'à ce que je me suis mariée, je n'ai entendu aucun mot de remerciement des choses que je faisais pour n'importe qui.  Je me souviens qu'après avoir essayé de me le dire, l'un de mes parents a juste commencé de me payer au lieu de devoir dire ce simple mot : merci. C'était plus facile; cette personne a trouvé trop difficile d'exprimer de la gratitude. (Quel dommage!!)  Pour ces raisons, lorsque quelqu'un fait quelque chose pour moi, c'est mon habitude de lui dire un simple mot de gratitude.  Ça fait du bien au coeur!! 

Source : (via Images Google):
http://bakermuse.squarespace.com/journal/
2010/3/23/a-needless-survey-of-curmudgeons.html
Imaginons une vie - une personne - "sans merci".  C'est une vie malheureuse, sans pitié, sans espoir.  La personne s'attend à ce que tout le monde échoue.  Elle ne voit aucune chose de bon.  Elle critique tout le monde, et elle se remarque des fautes et non des bonnes choses.  Tout le monde connaît une personne de ce type ... et c'est comique de penser à des caractères imaginaires qui disent des choses choquantes ou rudes, mais quand c'est 24 heures sur 24, ce n'est plus comique. 

Comparons cela à la personne qui est pleine de grâce et d'optimisme, qui peut voir tout ce qui est bon dans n'importe quelle situation.  Pendant que j'y pense, je connais quelqu'un comme ça.  Peu importe la situation, même quand elle est malade, elle ne parle que de bonnes choses que Dieu faites pour elle et pour sa famille.  Elle voit le bon que fait tout le monde avant le mal.  Elle est généreuse, fidèle, et douce.  Quand je passe du temps avec elle en personne ou au téléphone, même par courriel, c'est un vrai plaisir et je suis encouragée par son attitude positive.  

Comme l'on dit, on n'attrappe pas les mouches avec du vinaigre ... mais avec du miel.  

Un mot suffit.  Merci. 

mercredi 15 février 2012

L'aurore

Il fait si froid - 
il fait si noir.
Je ne peux rien voir ;
Même les étoiles se cachent de moi
alors que mes yeux cherchent un petit point de lumière,
d'espoir.
Il n'y en a pas.

J'entends un bruit - s'agit-il d'un danger?
Est-ce que c'est un ami? un ennemi?
Les frissons grimpent de mes chevilles aux genoux.
Les poils au nuque se lèvent...
Le noir est palpable - il est
une présence malveillante.

Quelque chose aux cieux bouge.
Une brise?
Je ne peux pas la voir, mais 
ma peau me signale un changement.
De mal ou de bon?  je ne sais pas.

Tout est noir mais - regarde - à l'horizon
au point où je ne peux pas distinguer
le ciel de la terre - une ligne faible, grise
et non plus noire... est-ce que mes yeux me trompent?

Mais je la regarde toujours, cette ligne 
alors qu'elle s'épaisse et - par millimètres - 
change de couleur... un teint d'abord de vert, 
puis de rose fumé ... maintenant mélangé avec 
un peu de vermillon et de violet.

J'entends la voix d'une mésange.  Et
mon esprit se réveille comme si je rêvais...

Je concentrais autant sur ces petits changements que 
je n'aie pas même noté que le noir disparaissait
si graduellement, si lentement - 
que je ne me suis pas 
rendue compte de ce bref moment - l'aurore ! 
Où est-il allé, ce noir manifeste? 

Et soudainement la brillance du soleil - 
un bouton d'or -
perce le ligne de rose et rouge
et chasse de lui toute ombre 
alors qu'il monte
petit à petit 
me donnant son don unique -
l'espoir.

mercredi 8 février 2012

Plus que j'apprends ...

Plus que j'apprends, comme l'on dit, plus que je comprends combien j'ai à apprendre.

Je pensais que je savais tout ce que je devais savoir concernant la vie abondante, ayant grandi dans un foyer réligieux pendant toute ma jeunesse.  

Mais je n'en savais rien.  Quand Dieu a permis que je passe à travers les choses que j'ai vécues dans les vingt dernières années et surtout depuis trois ans, j'ai commencé à apprendre que j'en avais tant à apprendre.  

J'étais si dogmatique.  Disons que les choses étaient noires et blanches et que mon attitude c'était "c'est ça, c'est tout." Il n'y avait pas de gris. Je jugeais toute personne qui était différente que moi, qui croyait différamment que moi, qui allait à une église différente.  Je prêchais à mes enfants; ainsi je les poussais loin de moi.  Mes enfants avaient, en effet, peur de moi.  Mon mari buvait pour s'échapper de moi.  Mes ami(e)s me trouvaient de plus en plus difficile à supporter car j'essayais de contrôler toutes et tous.  Et je permettais à ma famille de naissance de me victimiser, voulant que les membres de celle-ci m'aiment pour qui j'étais.  Ce n'était pas le cas, quoi que j'aie fait. (Et je ne savais même pas non plus qui j'étais!!) Et sauf une personne, ce n'est toujours pas le cas, même si j'ai changé, je me suis connue - et j'ai changé beaucoup.  

Source (via Google Images):
http://matthewthorup.wordpress.com/2010/06/13/rides-too-long/
Mais lorsque j'ai commencé mon voyage de guérison (j'aurais pu dire de rétablissement mais je n'étais jamais en santé à l'intérieur ...) j'ai découvert que je n'étais pas experte, que je n'étais pas juge, que je n'étais pas Dieu.  Surprise!   J'ai appris d'abord que chaque personne a une couche limite - même moi.  (Je ne le savais vraiment pas auparavant  -  car dans le milieu où j'ai grandi, il n'y en avait pas du tout).  Et j'ai appris donc la valeur de lâcher - de lâcher le contrôle que je tenais entre mes mains (comme si ma vie en dépendait) de toute chose ou personne qui me posait une ménace réele ou imaginée.... 

C'est comme lire un livre qui parle des montagnes mais ne jamais en voir un.  Lorsque j'ai expérimenté ce montagne, que j'appellerai le montagne de relations avec Dieu, avec moi-même et avec les autres, j'ai pu voir que la vie est beaucoup plus grande et plus complexe que je ne pensais, et j'ai commencé à comprendre la nécessité d'accepter les gens comme ils sont, et de ne pas du tout essayer de les changer!!  Ça ne fonctionne jamais jamais!!

Quand j'ai commencé à accepter les gens, y inclus mon mari et mes enfants, Dieu a commencé à me les redonner ... petit à petit.  Aujourd'hui, presque trois ans plus tard, je jouis d'une bonne relation avec eux, et pour la première fois dans ma vie, je suis ... heureuse.

Et cela vaut beaucoup.