Bienvenue!!

Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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jeudi 29 décembre 2011

Au revoir 2011 - salut 2012

Bientôt, le rideau sera tombé sur 2011 et l'aurore d'un nouvel an arrivera.  Il est difficile à croire combien de choses sont arrivées pendant les derniers 12 mois.  Je viens de lire mon article que j'ai écrit le 1er janvier 2011 et ... je peux vous dire, la vie est en tout temps intéressante !

En janvier, on a fait une résonance de mon épaule droite - et j'ai vu mon orthopédiste en fin de mars.  Il m'a dit que je n'avais pas besoin d'une chirurgie et que si j'avais de problèmes ultérieurs, je pourrais le lui dire et il me donnerait une infiltration de cortisone.  Quel soulagement de ne pas avoir besoin de subir une autre chirurgie!  

En mars aussi, mon mari a fêté deux ans de sobriété.  C'est une célébration véritable - il vit un jour à la fois mais parfois, les jours comme celui-là nous rappelle de la grace et bonté de Dieu.  

Cette année c'était l'année de la douleur lombaire.  Premièrement mon affection lombaire (maladie discale lombaire) a eu une exacerbation en avril / mai et je suis allée au chiro pendant quelques semaines.  Puis mon mari a aussi subi de la sciatalgie en été et lui est allé à la physiothérapie.  Il l'a trouvé utile... alors quand je me suis blessée le bas du dos au travail en octobre, je suis allée au médecin pour une référence à la même compagnie de physiothérapie que lui.  Je viens actuellement de recevoir l'approbation pour une prolongation de 4 semaines de traitements pour un total de 12 sessions en janvier.  Mais je digresse.

En mai nous avons débuté un groupe de DAA - dépendants affectifs anonymes - le premier groupe de DAA à l'Île !!  Dieu agit dans notre groupe et nous jouissons de bonnes amitiés avec d'autres personnes en voie de guérison.  Il nous bénit profondément.

L'image vient de la source suivante :
http://www.d-clics-disa.com/categorie-
10701161.html
L'été a passé vite vite!  Nous avons pu profiter de mes vacances d'été en restant ici à notre belle Île - nous avons 'joué le touriste' de temps en temps.


En septembre et octobre, notre cadette et son boyfriend ont réussi à leurs examens pour obtenir leurs permis de conduire. En octobre aussi, notre aînée a eu sa graduation de son collège, quoiqu'elle n'ait pas encore fini ses classes.  En novembre elle les a finies, et elle a commencé une période de formation sur le tas chez la Fondation des maladies du coeur.  Après y avoir fait ses 80 heures on lui a offert un emploi à temps partiel en tant qu'adjointe exécutive, et elle l'a accepté! 

Et finalement nous avons passé de belles fêtes de Noël, et nous attendons à ce que la nouvelle année soit aussi remplie de bonnes choses que la dernière. 

Et je souhaite la même chose pour vous.  Puisse la bonté et la grâce de Dieu vous inonder tout au long de l'an 2012 et que vous soyez en tout temps conscients de Sa présence avec vous.

dimanche 25 décembre 2011

Un nouveau départ

C'est aujourd'hui Noël.  Notre petit coin du monde a une nouvelle couverture de neige et lorsque le soleil brille, la neige semble couverte de diamants.  C'est un vrail trésor, des moments fantastiques passés avec ma petite famille au salon.  

Le scène au salon est tranquille.  Tout le monde est assis, chacun devant son ordinateur portatif.  L'un de nous a reçu le sien aujourd'hui - avant, il devait utiliser un ancien ordi (non-portatif) qui était branché au sous-sol.  Et maintenant nous sommes tous "en famille" - ça fait du bien!  

Et je crois que ceci est presque le meilleur Noël que j'aie jamais vécu!! Pas à cause des cadeaux - même si ceux-là étaient bons - mais à cause de l'esprit de Noël qui - comme le dit la vieille chanson - déscendit jusqu'à nous.  

Il a commencé il y a deux mois.  J'étais sur facebook un soir, et tout-à-coup, j'ai vu une nouvelle qui m'a beaucoup intéressée : notre comique préféré, qui était à notre ville l'hiver passé, allait revenir le 4 février... la dernière fois qu'il était ici, nous avons acheté des billets pour toute la famille, mais notre cadète ne pouvait pas y aller, elle dormait et nous n'avons pas pu la réveiller, ... nous avons tant essayé~~!!  Alors nous sommes y allés sans elle - et elle en était tellement décue.  

Donc, quand j'ai vu que cet homme allait revenir, j'ai dit à mon mari que ce serait une très bonne idée pour un cadeau de Noël pour notre fille !  Il était d'accord et nous avons commandé cinq billets pour de bonnes sièges.  Et nous avons sauve-gardé ce cadeau pour la fin de l'ouverture des cadeaux ce matin.  

Et regardez....

Voici sa réaction - juste avant qu'elle se soit rendue compte qu'elle pourrait être avec la famille pour jouir de la performance ... de John Pinette ! (ça c'est un lien à une brève portion de l'une de ses performances) et qu'elle ait fondu en larmes de joie qu'on lui ait pensé ...

Quelle belle photo, n'est-ce pas?? 

Cette année avait beaucoup de plus et de moins.  Quand j'y pense, tout est un mélange d'émotions... y avait des jours difficiles, frustrants, et fantastiques.  Notre aînée a fini ses études au collège, et elle a débuté son premier emploi et reçu son premier chèque de paie... une vraie célébration comme - il n'y a pas longtemps -  elle pensait qu'elle n'allait jamais avoir une vie normale dû à ses problèmes de santé.  Mais Dieu a fait un miracle dans sa vie et elle ne souffre presque plus de ses migraines débilitantes ni de la vertige qui les accompagnaient.  Et puis elle a pu obtenir son diplôme de 12e année et ensuite aller au collège - et non seulement cela, mais elle a reçu le prix pour être la première de la classe dans le programme de spécialiste en administration éxecutive.  C'est un nouveau départ pour elle.  

Mon mari commence à reprendre sa force après plus de deux ans et demi de rétablissement en sobriété.  Il vient de commencer à apprendre de nouveaux logiciels et il se prépare alors pour rentrer éventuellement le marché de travail.  La pente de rétablissement était lente et il fallait attendre plus longtemps que nous ne pensions, mais finalement son cerveau commence de nouveau à fonctionner.  La dépendance à l'alcool avait tant détruit dans sa vie - et dans les notres par résultat.  Mais maintenant nous jouissons de sa présence - sa pleine présence - avec nous.  Il commence à apprendre comment subir ses émotions sans l'aide toxique de l'alcool, et dans un certain sens il est tout comme un nouveau-né : c'est beau de le voir apprendre ces choses dont plusieurs pour la première fois.  Quel miracle! et un nouveau départ pour lui aussi.

Pour moi, il y avait des bonjours et des adieux - des nouveaux développements au travail (y compris des pours et des contres), des changements au niveau de ma famille de naissance et de mon entourage, et des changements d'attitude et de motivation, et je parle en profondeur de toutes ces choses à ces pages-ci et à d'autres.  Comme le nouvel an approche, je me sens comme si ma motivation se renouvelle aussi - d'expérimenter même plus de bons changements (et le maintien des changements déjà faits) dans mon être entier, dans tous les domaines, et je pense que j'en suis prête.

Pour moi aussi c'est un nouveau départ qui vient.  Alors, comme on dit, 'allons-y'!!

dimanche 18 décembre 2011

La vie en famille - ou en rose?

Avant-hier soir, j'ai téléphoné à ma mère.  

Pour moi, elle est une femme très difficile - tandis que d'autres (qui n'ont jamais eu à habiter avec elle) pensent qu'elle devrait être canonisée, il me semble parfois. 

Je lui téléphone afin qu'elle ne dise pas que je ne l'appelle guerre, même si elle ne se rappelle pas de ce qu'elle a dit il y a 10 minutes.  Ça me donne de la misère de l'écouter parce qu'elle trouve toute manière de critiquer celle-ci et celui-là autour d'elle (même mon frère qui demeure avec elle autant que possible - ce qui fait que je me demande ce qu'elle dit de moi ... dans mon dos), qu'elle se plaint de tout ce qui lui arrive - et qu'elle fait que tous ses enfants se sentent honteux et coupables.  Même quand elle nous donne des choses, sa générosité est en tout temps munie de conditions et / ou de coupabilité  (exemple : hein, je t'ai donné ceci même si j'aurais pu utiliser l'argent...)  Le résultat de tout ceci est qu'elle pousse ses proches loin d'elle et qu'elle acceuille ceux et celles qui veulent exploiter sa "générosité" frustrée (car nous ses enfants ne voulons pas recevoir ses cadeaux conditionnels) - c'est tellement plat pour elle ... et pour nous.  Incidemment, je ne peux pas regarder l'émission 'Everybody Loves Raymond' (Tout le monde aime Raymond) parce que la mère de Raymond me rappelle tant de ma mère que ça me rend fâchée.  Euh, je digresse.  Ça suffit pour moi d'écouter ma mère en critiquant tout le monde (y inclus moi) une fois aux deux semaines.

Mais je lui téléphone quand même.  Bien qu'elle me dise la même chose, raconte la même histoire trois fois dans 30 minutes avant de raccrocher, sans oublier de me rappeller - chaque fois - de tenir en contact avec elle.  (- Et qu'est-ce que je viens juste de faire? - je pense.) 

Source (par Images Google) :
http://www.oocities.org/thesunflowergirls2002/
bradyappearances.html
Quand j'étais un enfant, j'avais un image d'une famille parfaite dans ma tête et celui-ci a remplacé l'image réel de ma famille parce que je ne pouvais point faire face à la vérité dans le temps.  (J'étais dans le déni : j'suis chanceuse, mes parents sont des chrétiens, ils me gardent à la bonne voie ... c'est ça que je me disais. )

Mais les faits étaient moins agréables. Je ne vivais pas dans la famille Brady, où tout s'agissait de la douceur et où tout le monde était respectueux et s'entendait dans un demi-heure.  En réalité, j'étais abusée, ignorée - et pire que ça, dépendant de qui agissait contre moi. Tandis qu'une famille devrait être un abri - la mienne n'était pas du tout sécuritaire pour moi.  Je ne savais jamais quand je serais punie (lisons "battue") pour les moindres erreurs, et la seule chose que je savais c'était que je n'aurais jamais d'aide des autres membres de la famille - c'était normal, on ne savait pas qu'il y avait d'autre chose et on ne voulait pas être le prochain objet de ridicule ou de critique - ou bien la prochaine cible de "la ceinture crainte" en cuir.  Même à l'école - quand un brute voulait me battre ou me harceler, ma mère ne faisait rien pour me protéger. "Lutte tes battailles toi-même - moi je ne m'implique pas dans tes affaires..."  C'était comme ça.  J'ai appris comment changer comme un caméléon, dépendant de la situation que je vivais - et de la personne avec qui j'étais. Je disparaissais autant que possible.

Je ne veux pas dire que tout était mal.  Il y avait des bons moments.  Mais ça prend mille compliments pour effacer une insulte.  Ça prend beaucoup moins de temps pour détruire que pour bâtir - et elle me détruisait quotidiennement.  Mes frères pouvaient s'en échapper mieux que moi parce que j'étais la fille et la plus jeune.  Elle me disait souvent, "Un fils est un fils jusqu'à ce qu'il se marie, mais une fille est une fille pour le reste de sa vie."  Quelle peine à prononcer sur une jeune fille !!  


Des décennies plus tard, après avoir quitté le foyer familial et vécu avec mon mari pendant plus de 25 ans, j'ai commencé à guérir.  Le processus était lent, une fois débuté. Il y avait beaucoup de larmes. Beaucoup d'émotions difficiles à supporter.  Et tout cela dans le but de guérir.

J'ai finalement pu pardonner Maman pour toutes ses offenses contre moi après  m'être débarrassée du bagage du passé et m'être rendue compte d'une chose très importante.  Lorsqu'elle a volé de moi tout respect de soi, toute estime de soi, ces choses se sont enfuies de sa main et elle n'aurait pas pu me les redonner même si elle l'avait voulu.  

Cette prise de conscience m'a bouleversée.  J'avais alors une décision à prendre - quoi faire avec cette connaissance?  Est-ce que j'allais retenir mon ressentiment, ou pardonner sa créance douteuse?  C'était une battaille qui a duré deux ou trois semaines - en effet, j'ai dû décider si j'allais lâcher le droit de repaiement - le droit à la justice - et de commencer à traiter cette personne d'une manière complètement différente du traitement qu'elle m'avait donné.  

Et une fois que j'ai pris la décision de la pardonner (sans que je lui dise que je l'ai fait car elle me dit toujours qu'elle ne m'a pas assez battue) - j'ai dû le refaire à maintes reprises - puisqu'elle n'a pas changé et elle continue toujours de me critiquer, de se plaindre de toute situation, de tout membre de sa famille, en tout temps, sans qu'elle le sache.  Et parfois je dois le faire de nouveau lorsqu'elle me (eum) donne son opinion sans que je la lui demande -!  

Une chose que j'ai toutefois notée c'est ou qu'elle ne le fait pas autant qu'avant, ou que je ne m'en fais pas autant qu'avant, je ne sais pas lequel. Et une autre chose c'est qu'elle commence à s'admettre que les blessures émotionelles subies pendant l'enfance ou la jeunesse demeurent au coeur d'une personne pendant longtemps.  Avant, elle me disait, "ça n'arrive plus?  bien, pourquoi t'en fais-tu?" Mais une fois, il y a plus d'un an et après que je l'avais pardonnée, j'ai entendu ces mots de sa bouche - "Mon beau-père me terrorisait lorsque j'étais petite. J'avais tellement peur de lui.  Et j'ai toujours peur de toute chose jusqu'à ce jour.  Je suppose que quand on vit des choses lorsqu'on est jeune, ces choses restent avec la personne."  

À ce moment-là j'ai su que je l'avais pardonnée - parce que je lui ai fait pitié.  Je me suis sentie de la compassion envers elle.  Pour la première fois.

Je ne suis plus dans le déni et je ne vois plus la vie en rose - mais je ne suis pas non plus dans les chaînes du passé.  C'est un bon commencement.

jeudi 15 décembre 2011

Après les classes

Cette année, juste après l'Action de grâce, j'ai commencé à assister à des classes de rattrappage sémi-intensives de français.  J'allais aux classes deux fois par semaine, deux heures et demi chacune, et puis pendant une pleine semaine, sept heures par jour (pour 35 heures) il y a deux semaines.  J'ai appris beaucoup surtout au niveau de la grammaire française, et certaines choses dans le domaine du vocabulaire.  

Source (par Google Images):
http://www.accutone.com/ergonomics.html
En tout cas, même si j'ai tant appris, cela ne me donne aucune garantie de réussir au teste de compréhension, dont mes résultats sont expirés (et aussi pou l'intéraction orale).  Je dois atteindre au moins le niveau "C" qui veut dire une note de 85 p. 100 ou plus au test de compréhension, qui (je pense) aura lieu le 20 janvier ou avant... et le test de l'interaction orale aura lieu le 20 janvier-même.  

Entretemps, j'espère avoir des sessions supplémentaires avec mon prof entre le 3 et le 20 janvier, et je consulte un certain site-web gouvernemental presque quotidiennement pour que je puisse élargir mon vocabulaire et avoir plus de pratique en lisant des textes complexes aux fins de compréhension.  Et je lis souvent des journaux en direct comme Le Devoir et L'actualité.  En réalité, je n'aime pas lire les journaux ou écouter les nouvelles même en anglais - car les nouvelles me rendent déprimée... trop de mauvaises nouvelles pour moi.  Donc, c'est difficile pour moi - une espèce de sacrifice pour mon but - de lire tous les articles concernant le monde politique au Canada et partout au monde.  Je viens de lire un article décrivant des meurtes multiples et un suicide au sud de l'Alberta - une telle tragédie qui frappe les canadiens et canadiennes.  J'en suis attristée.  Tout le monde en est.  

Eum, où suis-je rendue ?  Ah oui.... le test.  Si je réussis, j'aurai l'occasion de qualifier pour des affectations 'par intérim'.  Et c'est la seule raison pour laquelle j'en ai fait une demande pour l'approbation de ma gestionnaire, risquant de perdre mon "C" - si je ne réussis pas ! 

Et cette question est seulement l'une d'une dixaine qui se déroule dans ma tête et ce, seulement à propos de mon poste, qui est en état de 'flux' maintenant.  Par exemple, il y a une semaine, on m'a demandé d'agir en tant que mentor pour deux nouvelles employées de notre unité (et si je fais bien, on me demandera de faire la même chose avec peut-être quatre autres en janvier.)  D'être là lorsqu'elles auraient des questions - et de vérifier la qualité de leur travail.  Et j'ai accepté !  Alors je gagne de l'expérience valable mais . . . en même temps il y a toute l'incertitude concernant beaucoup d'autres choses, et non la moindre s'agit des coupures de postes et de budget au gouvernement, la salaire qui résultera de notre réclassification  -  et ainsi de suite. 

Ces choses-ci font que le stress augmente dans ma vie.  Qui n'en a rien?  Mais recemment j'en avais beaucoup et cela élargit de jour au jour.  Des stress financiers, des choses personnelles, entre autre.  

Pour le moment je me penche sur ce que j'ai à faire, et maintenant cela veut dire que je prendrai soins de mes charges, que je ferai mon travail assigné, et que je pratiquerai mon français.  Et c'est ça, c'est tout - un jour à la fois.

mardi 6 décembre 2011

Pensons à Noël

Est-ce qu'on est encore pret ?

Vraiment ?  Et à quoi sert tout le magasinage, tout le stress, tout le dette, toutes les mauvaises mémoires associées au 25 décembre ?

C'est ça justement.  Je me demande parfois, si Saint-Nicolas pouvait voir ce que l'on a fait de son idée de donner à ceux et celles qui n'avaient aucune manière de le lui repayer, s'il pouvait voir nos magasins remplis de personnes stressées  - et parfois motivées d'un sens de coupabilité, pour dire la vérité - durant cette saison de l'année . . . que ferait-il sauf que mourir de nouveau - de la honte ?  

Image par Google au site web :
http://www.greatoccasions.com/kneeling-
santa-figure-with-drawer-103428.cfm
Noël ne s'agit pas d'anges ou d'étoiles ou de cadeaux ou de guirlandes.  Il s'agit du Donneur de vie qui a donné Sa vie - pour nous.  Pas pour être fameux ou d'attirer tous les chants des anges ni des humains.  

C'était uniquement pour la possibilité d'une relation personnelle et intime avec chacun de nous, dans nos esprits où ça compte!   Même si  - - -  même si nous Lui renonçons.  Même si nous ne L'acceptons jamais jamais.  Il nous aime autant que ça, mes ami(e)s.  

Et pourquoi pas penser différemment à Noël dès aujourd'hui??  Pourquoi pas donner aux personnes qui n'ont aucune possibilité de nous redonner quelque chose ?  Une idée conçue il n'y a pas longtemps s'agit de donner un cadeau à une personne sans abri, au nom de quelqu'un dont le nom paraît sur sa liste d'emplettes de Noël.  C'est-à-dire, Marie veut donner quelque chose à Paul, son ami.  En son nom, elle donne une carte d'achat d'épicerie à Jeanne, qui (n'ayant ni mari ni chum) prend soins de ses trois enfants et n'a guerre l'argent pour payer le loyer.  Ou elle va à la soupe populaire et fait de la bénévole pour aider à servir des repas de Noël aux gens de la rue.  Chose facile de créer un certificat à l'ordinateur pour le donner à Paul le jour de Noël . . . 

Juste pour faire y penser. . . .

dimanche 4 décembre 2011

Le chuchoteur aux coeurs

J'aime beaucoup une émission de la chaîne "National Geographic" qui s'appelle "The Dog Whisperer" (Le Chuchoteur aux Chiens).  César Millan comprend le langage et la mentalité des chiens autant qu'il peut dresser tout problème qui traite aux chiens et à leur comportement dans le monde de leurs humains et entre les uns les autres. "Je fais la réadaptation des chiens, je fais l'entraînement des humains," dit-il.  

Source:   http://www.westernhorsereview.com/blogs/
my-stable-life/dog-whisperer-meets-parelli/
Il n'est pas le premier individu de faire ceci avec des animaux.  Son titre est basé sur et emprunté du "Chucoteur aux Chevaux" (celui qui est célèbre pour un méthode gentil d'équithérapie), M. Pat Parelli.  Avec ce dernier, c'est le même principe - M. Parelli "parle" le langage des chevaux pour les faire comprendre comment bien se comporter.  Et là ce serait inévitable que les deux se rencontrent un jour, ce qu'ils ont fait en 2009 pour une émission de "The Dog Whisperer" où une femme - qui travaillait à un centre d'équitation pour des personnes ayant des besoins spéciaux - avait un problème avec deux de ses chiens et un de ses chevaux.  Et le résultat? l'une de mes émissions préférées de ce séries.  C'était absolument miraculeux, ce qu'ont fait ces deux hommes (qui ne se connaissaient pas auparavant) pour leurs charges dans l'espace de trois heures.  

Mais à part de ces deux hommes qui sont tellement talenteux, il y a une autre spécialiste dont je veux parler... le Chucoteur aux coeurs. . . notre Créateur.  

Il sait comment nous parler au fond de nos coeurs et transformer nos vies de l'intérieur à l'extérieur.  

Partout et à tout moment de nos vies, surtout lorsque nous grandissions, il y avait du monde qui criait après nous, qui nous rendait honteux, fâché, écoeuré, entre autre.  Mais Lui qui nous a créés ... sait que nous avons besoin de seulement trois choses: l'amour, l'acceuil, et le respect, et Il nous les donnes sans mesure.  Lorsque nous ouvrons nos coeurs à Lui, Il nous combles de ces choses et c'est par celles-là qu'Il nous apprends L'aimer, L'accepter, et Le respecter avant de toute autre chose.  C'est la source, la base de nos vies spirituelles.  C'est ce qui est essentiel - la relation intime avec Lui.

Après cela, nous pouvons mieux apprendre nous aimer, nous accepter, et nous respecter - et ensuite aimer, accepter et respecter les autres.

Toute autre voix insiste que ça fonctionne à l'invers, que nous devons "faire" quelque chose au-delà de l'acceptation de l'évangel ... avant de pouvoir vivre la vie chrétienne.  Mais j'ai essayé d'aimer, d'accepter et et respecter les autres sans vraiment croire en Son amour pour moi, même si je L'avais accepté au coeur.  Ça ne marche absolument pas.  Alors afin de vivre en réalité (et non seulement d'exister) il faut définitivement en tout temps écouter Sa voix d'amour, d'acceuil, et de respect.  Écouter avec nos coeurs, je veux dire.

Attentivement.

Puisqu'Il chuchote. 

samedi 26 novembre 2011

Rien que la vérité

Et alors commence la saison où l'on ment à ses enfants.

Vous savez de quoi je parle.  On l'appelle par des euphémismes - 'tenir le mystère en vie' et 'faire croire en la magique' mais tout le monde le sait même si l'on n'en parle pas directement : Noël c'est la saison des mensonges.

Source de cette photo :
http://www.lesimparfaites.com/
2008/09/parents-pinocchio.html
Et il y en a de gros.  "Fais du bien à ta soeur - Père Noël te regarde..." etc. Et lorsqu'il y a du doute, on fait tout pour perpetuer le mensonge - "Pourquoi semble-t-il différent à chaque magasin? ah bien, ceux-ci aux magasins ne sont que des aides pour lui qui est très occupé."  

Je connais un homme qui n'a jamais pardonné ses parents pour la grosse déception concernant l'homme barbé aux pyjamas rouges.  De ce point-là, il était méfiant de tout que ceux-ci lui disaient après, et aussi de tout ce qu'ils lui avaient jamais dit ... à propos de tout.  "Papa et Maman me mentaient concernant ceci ... quels autres mensonges m'ont-ils dit?"  Sa vie entière était bouleversé et jusqu'à ce jour, il est fâché contre eux.  "Je ne mets aucune confiance en ses dires," il m'a dit une fois.  

Wow. Et j'ai vu la même histoire se répéter à maintes reprises, surtout chez les enfants qui sont extrèmement sensibles et intelligents.

Bien alors, quels mensonges est-ce que j'ai dit à mes enfants?  Certainement pas celui-ci ... et mes enfants n'ont aucunement manqué de l'expérience de Noël par raision de leur connaissance de la vérité.  Nous avons pris la décision que nos filles sauraient que le 'vrai' Père Noël - Saint-Nicolas - a vécu et est mort il y a longtemps mais qu'il a commencé une tradition altruiste et c'est ça la raison pour laquelle nous nous donnons des cadeaux.  Et tout ça pour qu'elles ne sentent pas trahies et qu'elles croient en le vrai Dieu et la vraie raison pour Noël sans avoir une raison de douter. C'était Jésus qui leur a donné des cadeaux surpris à Noël, et elles ont appris que Jésus nous donnait l'argent pour le faire.

Autant que possible (et par ceci je veux dire que selon sa compréhension et son âge) nous leur disions la vérité : d'ou viennent les bébés ? pourquoi le ciel est-il bleu ? et au lieu de leur donner une explication 'magique' parce que c'était tout facile de le faire, nous prenions notre temps et choisissions nos mots soigneusement. La seule chose qui était difficile était de leur expliquer que les parents de ses voisins et voisines voulaient que leurs enfants fassent confiance en ces histoires fantastiques.  Nous savons la vérité, nous leur avons dit.  Les histoires de Père Noël, du lapin de Pâques et de la fée de dents sont amusantes et c'est du fun de jouer le jeu et de prétendre.  Et c'est la responsabilité des parents de leurs voisins et voisines d'informer éventuellement leurs enfants de la vérité - c'est pas la notre.

Mais j'ai bel et bien menti à mes enfants surtout pendant que je me suis mentie concernant l'état de ma vie et de notre vie en famille en raison de l'alcoolisme de mon mari pendant que son addiction était active. "Mais qu'est-ce qu'il y a, Maman?"   ... "Oh c'est rien..."  (ouf!!)  "Pourquoi Papa est-il malade?"   "Oh, il est fatigué - tout ce dont il a besoin, c'est du sommeil."  Mais quand la vérité est sortie ... mes filles se sont sentie trahies quand même.  

Est-ce qu'il est possible de guérir de toutes ces choses? je pense que oui.  Mais cela prend du temps.  Heureusement, nous sommes presque sortis de cette vallée et notre relation est mieux maintenant que jamais. 

mercredi 16 novembre 2011

Un bon ami

Ce soir ma fille voulait aller au Bulk Barn après le travail, et comme je n'avais pas l'occasion de lui parler aujourd'hui, j'ai décidé de l'accompagner; nous trois (elle, mon mari et moi) sommes entrés le magasin et nous avons causé - c'était si bon!

Image trouvé par Google Images au site web :
http://ultimate-wallpaper.com/wallpaper/hug-me-1poe6U/
Au casier, il y avait un homme qui portait un chapeau cowboy - il avait l'air familier.  Ah- incroyable! c'était un ancien ami que j'ai pas vu depuis presque trois ans!  J'ai dit son nom - puis il s'est tourné, m'a reconnu immédiatement ... et c'était comme quelqu'un a allumé la lumière sur son visage ! Quelle grande sourire !  Il m'a embrassé affectueusement ... même dans le magasin ... et nous nous sommes parlés pendant une dixaine de minutes alors que ma famille a payé pour leurs achats et est partie pour m'attendre à l'auto.  

C'était si bon de le revoir après si longtemps ... il m'a redonné de ses nouvelles et je lui ai redonné des miennes - et nous nous sommes promis de reprendre un contact régulier.

Pendant que j'y pense, je ne crois ni aux accidents ni à la co-incidence. Je crois que Dieu a planifié nos journées individuelles pour que nous ayons pu nous rencontrer de nouveau. 

Et j'en suis très reconnaissante !

vendredi 11 novembre 2011

Je me souviendrai toujours

Je ne peux guerre comprendre pourquoi une personne s'enrôlerait aux forces militaires pour risquer sa vie et sa sécurité pour quelqu'un d'autre.  La guerre, comme l'on dit, est l'enfer.  Je ne peux pas imaginer la moindre des sacrifices que les combattants (anciens ou non) fonts et ont faits pour nous autres.  C'est incroyable. 

Puisqu'au fond je suis pacifiste, je me demande parfois pourquoi. Pourquoi est-ce qu'une personne abandonnerait sa famille et son pays pour aller lutter contre ceux qu'elle ne connaîts pas, voire mourir au bout de leurs fusils, juste pour une idée?? 

Et puis je pense à mes enfants.  J'imagine ce que moi je ferais si un tyrant les ménaçait, s'il tentait de voler de mes petites leur innocence, leur liberté, leur style de vie.  Et je commence à comprendre pourquoi.  

Source (via Google Images) :
http://cf.mp-cdn.net/b1/85/ccf67ff75e24eeb7
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Durant mon enfance, il y avait une photo militaire de mon oncle au mur avec un logo en dessous écrit en Latin, PER ARDVA AD ASTRA  (per ardua ad astra), qui veut dire "Aux étoiles par l'adversité".  La photo avait été faite lorsqu'il avait 17 ou 18 ans - juste avant qu'il soit parti pour la Corée au sein de l'Aviation Royale Canadienne.  Lors de son retour, une affection sévère de peau est apparue, et les médecins lui ont dit que c'était à cause des choses qu'il avait vues lorsqu'il avait été outre-mer.  

Quelles expériences qu'il ait sans doute vécues ! 

Il n'en dit jamais un mot depuis ce temps-là.  Je sais qu'il est un héros, mais lui en pense autrement  - il ne se considère pas un héros.  Il croit que les vrais héros étaient ceux et celles qui ne sont pas revenus au Canada, qui sont tombés sur les champs de battaille. 

Il y a dix ans, j'ai commencé à travailler à Anciens combattants Canada.  J'ai l'occasion depuis dix ans de lire les histoires tragiques que nos anciens combattants ont vécues, de me rendre compte du degré de leur sacrifice - de commencer à comprendre leurs cicatrices ou physiques ou mentales.  Et pour cette raison, je note une reconnaissance accroissante dans mon esprit ainsi qu'un respect profond au coeur pour ces braves âmes.  Il n'y a pas assez de mots pour exprimer ma gratitude.

Et alors, je me souviens d'eux.  Avec tout image d'un soldat que je vois, avec toute émission concernant la guerre (n'importe quelle guerre) que je regarde, avec tout dossier sur lequel je travaille, je me souviens de leur sacrifice, de leur courage, et de leur passion pour la liberté et la justice.  

Et je m'en souviendrai toujours. 

mardi 1 novembre 2011

Va-t'en

Pendant que je fais cet exercice de gratitude, il y a des images vifs qui me viennent qui sont si puissants que je suis débordée d'émotion.  

L'un de ces images est celui d'un scène du deuxième film des trois, "Le Seigneur des Anneaux".  Le caractère Smeagol (Smi-gueule) est un caractère double - d'un côté il est bon, et de l'autre, il ne l'est pas (Gollum). Il agit comme guide pour les petits hommes afin qu'ils trouvent la bonne place pour détruire l'anneau de pouvoir.  Gollum ne veut que l'anneau; ses soupçons se multiplient concernant tous et toutes.  Smeagol, par contre, veut aider les petits hommes, surtout M. Frodo, qu'il appelle 'Maître.'  

Une nuit, pendant que les petits hommes dorment, Gollum et Smeagol discutent de leur situation, et de leurs croyances concernant M. Frodo et Sam.  Finalement, en ayant eu assez, Smeagol dit à Gollum, "Va-t'en, et ne reviens jamais!"  "QUOI?" dit Gollum.  Surpris qu'il ait dit une telle chose, Smeagol répond, plus lentement et avec plus de force, "VA-T'EN, ET NE REVIENS JAMAIS!!"  Il le répète encore une fois, et enfin Gollum s'en va.  

Image trouvé (par Google Images) :
http://www.fanpop.com/spots/smeagol-gollum/images/
14076899/title/gollum-smeagol-screencap
Une fois que Smeagol se rend compte que Gollum est parti, il est si heureux qu'il commence à se dire, a maintes reprises, "Je suis libre! je suis libre!  je lui ai dit de s'en aller, et il l'a fait!!"  et il commence à sautiller.  

Ce scène me frappe au coeur chaque fois que je le regarde.  Je connais bien l'impuissance de ne rien pouvoir faire contre l'obsession (de ce que font ou pensent les autres), contre la peur, le soupçon, la colère, la haine, et le ressentiment.   Seul le pouvoir de Dieu m'accorde la force de dire à mon côté  blessé et malveillant, "Va-t'en, et ne reviens jamais!"  

Et comme il ne revient pas, un jour à la fois, mon coeur saute et danse de joie.

dimanche 30 octobre 2011

Mille mercis

Ça c'est une bonne idée.  Mille mercis, je voulais dire!! 

Il y a une semaine et demi, je me suis donnée un défi - de penser à 10 choses différentes pendant quatorze jours, choses pour lesquelles je savais grée.  Aujourd'hui c'était le 9e jour des 14.  Et je trouve que mon attitude s'améliore, petit à petit, comme je cherche le bon dans chaque situation, comme je me souviens des bonnes choses de mon passé au lieu des mauvaises.  Même si j'aie de la douleur (et je me suis fait mal au dos jeudi soir) je peux toujours remercier Dieu pour tout ce dont Il m'a béni.  

Source: par Google Images :
http://bretz-news.bloxode.com/2232840,merci.html
Au cours des 9 derniers jours, j'ai dit merci à Dieu pour tant de choses - 90 choses (10 x 9 jours).  Et ça continue.

Voyons -  pour ce qui est du liste - il y avait des personnes dans ma vie dont je suis reconnaissante, des moments cruciels, des mémoires, des aliments, des sons, des odeurs, la nature, ... comme j'avais dit ... tant de choses.  

Chaque jour des quatorze, je commence par une ou deux choses pour lesquelles je remercie Dieu, puis je me dis, "Est-ce que je pourrai en trouver dix?" et voilà, avant que j'aie pensé à dix choses, je trouve que je viens tout juste de commencer à gratter le surface ... Dieu est si bon!  Ses bénédictions sont si nombreuses, plus que les graines de sable à la plage... elles ne cessent jamais.

Et ça continue pour toujours.

samedi 22 octobre 2011

Une porte ouverte

Hier après-midi, j'ai assisté à la cérémonie de graduation de ma fille aînée.  Elle a reçu son diplôme d'Adjointe exécutive.  On a discuté de la faire le mérite de l'an 2011, c'était entre elle et un homme dans ses quarantaines.  Ce dernier a gagné, mais les résultats auraient également pu différents.  

Cependant, elle a gagné un prix inattendu pour l'excellence en études administratives - y compris une carte de cadeau à un restaurant ... 

... et un trophée !! 

Source de la photo:
http://www.infobarrel.com/College_Graduation_
Gifts#axzz1bWzjFJNk
Quel accomplissement pour quelqu'un qui est si jeune!  Le président du collège lui ai dit, lorsqu'il lui a donné son prix, "Félicitations - tu iras loin avec ta bonne attitude et tes nombreux talents."  

Et elle en a beaucoup - non seulement en administration, mais dans les arts (l'écriture, la musique, les dessins numériques et sur papier, la vidéographie, etc., etc.) 

Je suis si fière d'elle, si vous ne l'avez pas déjà deviné.  

Il y a des étapes importantes dans la vie - quelques unes sont plus visibles que d'autres - et c'est bon de se souvenir d'elles car aux moments où l'on est découragé, on peut se souvenir des bons moments et avoir quelque chose qui fait sourire.  Je ne peux aucunement prendre de crédit pour le succès de ma fille, je dis simplement que j'étais bénie d'être là quand elle a été reconnue pour son esprit d'équipe, pour son intelligence, pour sa gentillesse, et pour sa grandeur de coeur.  

Quand la porte ouvre, elle ouvre pleinement lorsque Dieu est en contrôle - et malgré la réticence de ma fille de se dévouer complètement à Dieu, je sais que notre grand Seigneur pose Sa main au-dessus d'elle, qu'Il la protège, qu'Il la dirige même si elle ne s'y attende pas.  

L'avenir est bon.

samedi 15 octobre 2011

20 minutes qui font une différence

On l'appelle parfois la décompression ⪼".  On nous dit que se reposer un peu après le travail et avant de faire les activités de la soirée fait du bien au coeur.  

Auparavant, je pensais que je n'avais pas le temps de gaspiller en ne faisant rien.  Au moins je pensais que ce n'était rien.  Une fois que mon pied franchait le seuil de notre maison, j'avais tant de choses à faire - cuisiner, nettoyer, me préparer pour l'horaire de la soirée, quoi qu'elle en soit.  

Mais passer du temps en me reposant?  Loin de là ! je n'y avait aucun intérêt.  Je pensais que moi je ne vallais pas ce genre de traitement en premier lieu - et je me sentirais coupable si je passais du temps  
⪻ juste pour moi ⪼.  

Source de cette photo (par Images Google):
http://coffeecupnews.org/tag/how-to-coffee/
 Je doutais, lorsque j'ai commencé mon cheminage de guérison, que ça fasse du bien, prendre une vingtaine de minutes chez moi après le travail, avant toute autre chose, juste pour moi.  Mais quand j'ai commencé à le faire, j'ai aussi commencé à noter certaines choses intéressantes.  

J'avais plus d'energie pendant le reste du soir.  
J'avais une meilleure attitude qu'avant.  
Mon estime de soi s'améliorait comme je m'habituais à l'idée : Moi, j'en vaux la peine
Je traitais mes proches d'une façon plus généreuse, plus patiente, et plus acceuillante.  
Je ne me stressais pas autant et aussi facilement qu'avant.  

Maintenant, je manque rarement mes 20 minutes de décompression.  J'en ai besoin - et franchement, mes lecteurs, ma famille et mes autres proches ont besoin que j'en prenne.  ;)

dimanche 9 octobre 2011

Ayant presque failli d'en parler

Il y a environ 2 semaines, nous avons appris que notre voisin en face de nous, George, est atteint d'un cancer de gorge.  Âgé de 71 ans, il est fumeur depuis sa jeunesse.  

Lorsque nous avons déménagé ici au voisinage (quand j'étais enceinte avec notre premier enfant) - George avait une réputation d'être le plus grincheux, le plus radin.  Les gens qui acceuillaient d'argent pour les organismes tels que la Croix Rouge ou la Société canadienne de la Bible avaient peur de lui. 

Quand notre aînée avait 3 ans, elle jouait dehors et pour une raison ou l'autre elle s'est trouvée dans notre auto - cette dernière avait une transmission manuelle.  En jouant, elle a poussé plusieurs boutons... ne sachant pas que ses mouvements faisait lâcher le levier de vitesses.  L'auto a commencé à reculer d'elle-même parce notre allée a une petite pente.  L'auto a croisé la rue et est allée dans le fossé - y laissant un gros cratère à la pelouse de George.  La petite jeune fille avait peur mais ne s'est pas blessée. (Merci Seigneur!).  

Source de cette photo :
http://www.dailymail.co.uk/femail/
article-1093897/It-originally-rich-quick-scheme-
A-Christmas-Carol-inspire-generations-
seasonal-goodwill.html
Mais George n'était pas du tout content parce son terrain a été endommagé.  Et ainsi nous l'avons rencontré pour la première fois : fâché, insistant que nous fassions des réparations.  Mon mari était très accommodant.  Il lui a promis de réparer le dommage qu'a fait notre voiture. (Il a fallu appeler une dépanneuse pour sortir notre char du fossé).  Et il l'a fait.  Dans une ou deux journées, il a travaillé fort pour laisser son terrain dans un meilleur état que celui qui existait auparavant !  

Depuis ce moment-là, on ne peut rien dire à George contre nous.  Il vient - de temps en temps - nous rendre visite, en tout temps en prenant bien soin de ne pas entrer la maison... il est un homme très privé et il respecte notre espace. Il est tout comme Ebenezer Scrooge - au moins envers nous autres, un homme changé, et un bon ami et voisin.  Parfois il emprunte notre échelle, mais il la remplace à chaque fois exactement où elle était. Parfois il nous aide à pelleter notre allée.  

Mais il y a deux semaines, ses nouvelles nous ont bouleversé.  Sa voix, qui depuis longtemps est râpeuse et rauque, est comme son extérieur - un brave bonhomme qui ne craint personne ou rien. "Tout le monde doit mourir quelque temps..." il dit.  Mais à l'intérieur, il a peur.  

Et c'est seulement dans les deux dernières années que mon mari commence à lui parler concernant Dieu - de temps en temps.  Jusqu'ici, il n'avait aucun intérêt.  "Ah," il a dit la première fois ... "t'es un d'EUX."   Et nous n'en avons pas beacoup parlé depuis lors.

Mais quand il a révelé sa nouvelle - que le cancer est plus avancé qu'on ne pensait et que ses chances d'en survivre sont une sur quatre - il a fini la conversation avec une question bizarre. 

"Tu joues aux dames?"  Mon mari a indiqué 'oui.' Il semblait être satisfait.  Puis il a dit, "Toi et moi jouerons donc aux dames bientôt." 

mardi 20 septembre 2011

Prends bien soin

Il y a trois relations qui sont primordiales dans la vie.  La première et la plus importante c'est la relation avec Dieu.  

Et des autres, il y a du monde qui pense que les autres prennent la deuxième place et qu'il faut mettre le soi après.  Moi je ne suis pas d'accord.  

En effet, si nos coeurs ne sont pas pleins, remplis de l'amour de Dieu, nous n'aurons rien à donner aux autres.

C'est pour cette raison que je dis que (afin de garder la santé et l'équilibre) l'ordre de priorité doit être : (1) Dieu, la relation intime avec Lui - (2) le soi, développer une relation avec le soi, essayer de plus en plus de se connaître et de se débarrasser des masques et être réel - et (3) de cette abondance, avoir quelque chose de bon à donner aux autres.  

J'ai trouvé cette photo avec Google Images chez:
http://www.marieclaire.fr/,estime-de-soi,20254,398131.asp
C'est tout un voyage, une expérience, un défi.  Mais une fois commencé, cela en vaut la peine.  Et croyez-moi, il y a de la peine.  Ce n'est pas facile, ce cheminage.  Mais les résultats, même avant d'en finir la moitié - sont étonnants.  

Je ne peux pas, dans ce petit espace, vous donner une idée de tout ce que Dieu as fait et continue à faire dans ma vie.  Ça prendrait un livre pour communiquer le tout.  Et c'est exactement ce que je suis en train de faire.  

Ayant déjà écrit mon livre en anglais (ma langue maternelle) ... même alors que j'attends le dessin pour l'extérieur du livre afin de le publier, je suis en train de le traduire en français, ce qui me prendra plusieurs mois !... mais je digresse.  

Ce que je voulais souligner c'est qu'avant de pouvoir donner aux autres, il faut d'abord avoir quelque chose à donner.  S'il n'y a pas d'essence, l'auto va nulle part.  Pur et simple.  

Donc, avant de m'occuper des autres (dans une manière saine et équilibrée) il faut - avant tout - que je prenne bien soin des autres relations nécessaires pour la vie : celle entre Dieu et moi, et ensuite, celle entre moi et moi-même.

dimanche 11 septembre 2011

Et les tours jumelles se furent effondus

Il y a dix ans, tout le monde était dans l'choque; l'inpensable était arrivé.  

Notre monde a changé pour toujours.  L'infamie de ce jour-là survivra dans nos mémoires.  

Presque tout le monde dans l'Ouest se souvient d'où il était au moment de se rendre compte de ce qui s'était passé.  Du traumatisme répété à la télévision à maintes reprises - et chaque fois c'était aussi incroyable que la dernière.  

Les images de ce jour se brûlent dans nos cerveaux comme une marque au fer rouge.  Nous n'en pouvons pas nous échapper.  

Et ... c'est bon, se souvenir de ce dont l'homme est capable au nom de la réligion.  Oui, car c'était au nom de leur dieu que les hommes déçus ont détourné les 4 avions passagers afin de compléter leur macabre mission.  

Photo:  http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/
le-11-septembre-j-ai-d-abord-cru-que-c-etait-un-film
_786717.html
Mais nous voudrions en même temps honorer les héros de 9-11.  Les 40 personnes: passagers et équipage pareils, qui se sont sacrifiés pour que l'avion (qui avait pour cible la Maison Blanche) n'atteingne pas son but.  Les 343 soldats de feu qui ont payé la prix ultime.  Les passagers dans les autres avions, sachant qu'ils allaient mourir ... ne pensant pas de leur sécurité mais seulement de leurs proches qui les attendaient - les appels téléphoniques, les messages laissés qui sont devenus les derniers enregistrements de leurs voix.  Les policiers, les ambulanciers, et les survivants de ce désastre - tant de personnes inconnues qui ont aidé les autres à retrouver la rue avant l'éffondrement des tours.  

Je me rappelle que lorsque j'ai vu pour la première fois les tours jumelles dans la fumée noire, je pensais qu'on a sorti un nouveau film.  J'ai changé de chaîne, mais la même chose y est paru.  L'horreur de ce moment - quand je me suis rendue compte que c'était réel - reste tout comme au premier jour.  

C'est alors avec beaucoup de gratitude que j'étais témoin ce matin de la direction de notre pasteur.  Lui a fait que tout le monde se lève, et observe une minute de silence pour ceux et celles qui sont morts ce jour-là, pour leurs familles et ami(e)s et aussi pour les familles des hommes qui leur ont fait tout cela.  Après, il a prié pour toutes ces personnes - pour le salut de toutes les personnes qui ont été touchées par cette acte de terreur ... et même pour les ingénieurs de celle-ci. Que Dieu les sauve. 

Que Dieu les guérisse.

jeudi 8 septembre 2011

Hors limites

"Bonjour tout le monde.  Je suis dépendante affective en voie de rétablissement, et je m'appelle Judy."  (Et tout le monde dit, "Bonjour Judy.")

Ainsi commence une réunion du groupe DAA (dépendants affectifs anonymes).  

L'une des choses que j'apprends en tant que dépendante affective est où se trouve la frontière entre les autres et le soi.  Pour un dépendant affectif, il n'y a PAS DE LIGNE.  Les sentiments et les opinions des autres personnes peuvent changer les émotions d'un dépendant affectif. Pourquoi?  puisque les dépendants affectifs se sont perdus - ils vivent dans le monde de ce que se sentent les autres.  Il y a du monde qui dirait, "Et pourquoi pas?  nous sommes supposés de nous perdre, nous sommes supposés de nous sacrifier pour les autres, de leur donner tout!"  

Et moi je dirais - soigneusement car je sais que beaucoup de monde n'est pas d'accord - qu'afin de pouvoir donner aux autres, il faut d'abord avoir quelque chose à leur donner.  En particulier il faut d'abord avoir un soi à donner aux autres.  En tant que dépendante affective, je ne savais même pas qui j'étais à cause que qui j'étais a changé avec chaque personne avec qui je passais du temps.  Je voulais être acceptée par la personne, alors je changeais ma personnalité à celle qui convenait.  Je donnais, et je donnais, et je donnais (quoi que ce soit), et je développais un rancoeur contre les personnes auxquelles je donnais, puisque ces dernières commençaient à s'attendre à ce que je continue à le leur donner.  Elles me prenaient pour acquis.  

Je me voyais comme étant généreuse et suprèmement fidèle.  Ça m'étonnait que même après avoir donné tout à ces personnes, elles me traitaient comme si j'étais leur esclave ou bien, elles me poussaient loin d'elles.  

Le problème c'était que j'étais généreuse et fidèle uniquement parce que j'avais besoin de l'approbation des autres pour me sentir comme étant une personne entière.  J'étais addictée à la sensation d'être tenue en haute estime des autres.  Ceci ne s'agit ni de la générosité ni de la fidelité, mais plutôt de l'insanité !!

Source de la photo :
http://www.allposters.com/-st/Tennis-Color-Photography-Posters
_c78254_.htm
Le processus de rétablissement comprend beaucoup, mais l'un des aspects c'est de se rendre compte qu'il y a un distinction entre les autres et le soi.  (Grande révélation, non?)  Mais c'est nécessaire!! Lorsque j'ai commencé à me rendre compte qu'il y avait une telle différence, et qu'en croisant la frontière entre les deux l'on ne respectait pas l'autre personne, j'ai commencé à établir pour la première fois des limites autour de moi.  En ce faisant je pouvais aussi respecter les limites des autres personnes - expérience étrange pour moi. Et j'ai commencé à guérir.  

Ça continue toujours.  Et ce n'est pas sans erreur.  La dépendance affective - tout comme toute autre addiction, est rusé, déroutante, puissante.  Elle se déguise afin de reprendre pied dans le psyché.  Elle me convaint, par exemple, que je fais la bonne chose en ne forçant pas mes opinions sur les autres.  Mais en ce faisant, de peur de ne les pas faire penser que j'essaie de les contrôler, je finis pas les laisser ME contrôler car j'hésite à établir les limites autour de moi-même.  J'oublie qu'une partie de "lâcher et faire confiance en Dieu" est de laisser les autres assumer la responsabilité pour leurs actions, et si leurs actions blessent une autre personne, même si cette personne est moi-même, je dois le les informer.   Si je les laissais croiser mes frontières, je risquerais rechuter en dépendance affective car je pourrais tenir contre elles un ressentiment, un rancoeur.  Et cela me plongerait en un comportement obsessif - ce que je ne veux absolument pas!

C'est acceptable d'établir des limites.  C'est acceptable de les maintenir - de dire ce que je veux et ce dont j'ai besoin.  Honnêtement, gracieusement si possible.  C'est parfaitement acceptable de dire NON.  D'indiquer quand quelqu'un a croisé un limite.  Il s'agit de grandir!!  Je n'ai pas besoin de faire qu'une autre personne se sent coupable ou a honte. Mais j'ai le droit d'exister.  Et je suis permise de dire (sans avoir honte) à cette personne qu'elle est hors limites. 

samedi 3 septembre 2011

Cliquetis

Recemment, j'ai dû rempoter mon large lis de paix - il se tassait dans son pot et les bords des feuilles changeait de vertes à brunes.  Je remettais cette tâche à plus tard pendant plusieurs mois, mais finalement j'ai acheté de beaux pots et du sol, et j'ai commencé par déraciner la plante de son pot.  Les racines retenaient la forme du pot!!  J'ai coupé - en me servant d'un couteau-scie bien aiguisé - la balle de racine en quatre, chaque morceau ayant également ses feuilles. 

Et j'ai mis chaque morceau dans son nouveau pot avec du sol jusqu'au point où poussent les feuilles.  Je les ai nourri et arrosé.  

Je veillais sur les nouvelles plantes de temps en temps afin de savoir quelles portions étaient trop endommagées pour pouvoir sortir l'eau de leurs racines.  Je les ai permis un jour et demi.  Et là j'ai vu que certaines feuilles se rétablissaient - et certaines feuilles dépérissaient.  

La source de cette photo :
http://nhlsustainablegardening.blogspot.com/2011/02/
pruning-and-maintenance-tips-for-indoor.html
La prochaine étape m'a causé de la peine, bien qu'elle soit nécessaire pour la santé des lis.  J'ai dû coupé les feuilles qui dépérissaient. Et alors j'ai sorti les ciseaux du tiroir.  Soigneusement, une à la fois, j'ai coupé les feuilles juste au point où elles se pliaient.  

Cliquetis.  Presqu'immédiatement, les nouvelles plantes semblaient être plus heureuses. 

Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ma vie, à toutes les étapes que j'ai prises de ces derniers deux ans: comment Dieu taillait les croyances et les pensées destructives dans ma vie, comment Il le faisait pour me soigner, pour améliorer ma santé spirituelle.  

Cliquetis.  

Le "pot" dans lequel je vivais (une vie contrôlée par la honte, la peur, et la colère) était trop petit pour moi - il fallait que je sorte de ceci et que je fasse des changements, dont le premier était d'admettre que je ne pouvais contrôler personne, voire moi-même - et que je ne pouvais RIEN changer de mes circonstances ou des circonstances de la vie des autres.

Là je me suis retrouvée dans un nouveau pot, un nouveau style de vie, ayant de nouvelles sources d'alimentation.  J'avais plus d'espace dans lequel je pouvais grandir.  À maintes reprises dans ce nouveau style de vie, surtout au début, je me retrouvais au milieu d'une conversation et je m'arrêterais, mettrais mes mains dans l'air et je reculerais un pas.  "Non," je dirais à haute voix.  "C'est pas mon affaire."  Et à l'intérieur - je lâcherais tout contrôle (réel ou imaginé) de la situation, de la personne, de ses décisions; je lâcherais tout effort d'influencer le résultat.  

Cliquetis.  Un peu plus de santé, un peu plus de liberté.  

Bref, chaque étape que j'ai prise était même une autre feuille taillée.  Donner à Dieu les reines du contrôle de ma vie et de ma volonté.  Cliquetis.  Examiner tous mes ressentiments contre les personnes qui m'ont blessé, un à la fois, expérimenter toutes les émotions y associées sans me restreindre, et finalement arriver (seulement avec le pouvoir de Dieu) à les en pardonner.  Ceci a pris des mois, certainement ce n'était pas instantané.  Et avec chaque personne que j'ai pardonnée ....

Cliquetis, cliquetis, cliquetis.  

Prendre responsabilité pour ma part dans toutes ces choses du passé, identifier toutes les racines de mes réactions et demander honnêtement à Dieu d'enlever tous ces défauts de mon caractère. 

Cliquetis. 

Me rendre compte (et faire une liste) de toutes les personnes que j'ai blessées avec ces anciennes réactions : mes enfants, mon mari, ma famille de naissance, et même plus.  Aller à chaque personne sur la liste pour leur demander de pardon.  

Cliquetis.  Cliquetis.  Plus de grandissement, plus de guérison.  

Plus de bonheur finalement.  

Établir de bonnes relations avec mes proches, baser mes nouvelles relations avec elles sur le respect.  Approfondir ma relation avec Dieu.  Et finalement, ayant toute cette liberté et santé spirituelle, je peux maintenant aider les autres en appuyant sur Dieu qui me donne toute force pour le faire, sans relier sur moi-même.  

À Lui soit toute la gloire.

mardi 23 août 2011

La Sérénité - Le Courage - La Sagesse ... partie trois

Hier, je lisais la lecture quotidienne dans un petit livret de dévotions.  On parlait du besoin de considérer le chemin par où l'on passe.  Mais c'était un verset avant celui-ci qui a attiré mon attention:  " Garde ton coeur plus que toute autre chose..." (Prov. 4:23 - un des versets mes plus préférés comme je marche sur cette voie de rétablissement).  

Je pense que j'ai déjà dit qu'auparavant, je pensais que ce verset voulait dire que je devais monter la garde auprès de mon coeur, puisque ce dernier n'était point fiable.  Mais ça n'est pas ce que voulait dire le roi Solomon quand il a donné ce conseil à son fils.  Il voulait dire que le coeur (le centre d'émotion et de volonté) est si précieux car il est la source de toute émotion, de toute habilité d'entendre la voix de Dieu, qu'il doit être protégé de tout dommage.  

Ça se résume à ce fait :  La sagesse de connaître la différence entre les choses que je ne peux pas changer et les choses que je peux - me vient seulement comme je concentre uniquement sur ma relation avec Dieu, sur le but de Le connaître et ... également de me connaître comme je suis, non comme les autres me voient.  

Source de cette photo :
http://sharperiron.org/2008/02/21/
dependent-on-god-alone
Il s'agit de la dépendance sur Dieu.  Cette dépendance est la seule relation de dépendance qui est de bonne santé puisqu'elle en est la seule pour laquelle les êtres humains ont été créés. Plus que je passe du temps avec Lui, plus que je sais grée de Sa présence.  Plus que j'apprécie Son opinion et plus que je me rends compte de Son amour pour moi, plus que je veux l'honorer dans toute chose.  Plus que je dépends sur Lui, plus que je suis capable de savoir ce qui est bonne, ce qui est vrai, ce qui est honnête, et de savoir quand je me fais des illusions.

Il me laisse savoir qu'Il est là.  Parfois dans les petits détails.  Mais quand je vis dans la connaissance de Sa présence, presque tout me rappelle de Son amour, Sa fidelité, Sa grandeur.  Il me rappelle même de prende soin de moi-même (dont une partie s'agit de maintenir le contact quotidien avec Lui!!) et quand je ne le fais pas, il y a un sens accroissant de malaise qui prend des heures, des jours, et parfois les semaines pour se manifester.

Et parfois il est nécessaire que mes proches me disent que je ne semble pas être 'moi-même' des derniers jours.  Et je me dis qu'il faut que je regarde à l'intérieur et voilà - la plupart du temps mon fil du plomb (ma relation avec Dieu) n'est pas exactement au centre de mon coeur, mais a bougé d'un côté ou l'autre.  Et alors je dois rester tranquille et laisser le fil revenir au centre de qui je suis.  Moins que je fais (dans le sens d'aller ça et là en essayant de prouver quelque chose ou d'impressioner Dieu avec mes bonnes actions) plus que Dieu me donne des occasions (les opportunités) de partager ce qu'Il a fait dans mon coeur, et de le communiquer à quelqu'un qui en a besoin dans le moment.  

Et ça me rappelle de quelque chose primordiale - la différence entre ÊTRE et FAIRE - si je ne SUIS pas avant tout, tout ce que je FAIS tombera dans l'eau... pur et simple.  Quand je vis en relation intime avec Dieu, c'est évident dans tout ce que je fais - dans mes relations avec moi-même et avec les autres. Je suis plus consciente de Sa présence avec moi.  Or, Il me mène automatiquement à des situations où les gens que Dieu préparent, font contact avec moi et profitent de ma présence, de mon amitié, de mes expériences, afin que je leur sois un conduit de bénédiction et de guérison. Et pour cela je ne m'en attribue aucun mérite.  Et je ne l'oserait jamais.  C'est Lui - tout est Lui; Lui est tout.

Dieu prépare tout, Il orchestre tout, et Il fait tout.  Et moi je suis souvent laissée bouche bée par comment Il le fait en tout temps au-delà de mes attentes.  Tout ce que je peux dire est que je suis bien contente d'être parfois présente, d'être desfois témoin lorsqu'Il agit.

lundi 22 août 2011

La Sérénité - Le Courage - La Sagesse ... partie deux de trois

" Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d'en connaître la différence." 

Winston Churchill, ancien premier ministre d'Angleterre, a dit, "Ça prend du courage de se lever et de parler; ça prend également du courage de s'asseyer et d'écouter."  Une grande partie de mon cheminage de rétablissement (d'un style de vie plein de dépendance affective) s'agit de ce dernier type de courage.  J'assistais aux réunions de groupes de 12-étapes, je suivais de la thérapie, je lisais des livres, j'écoutais les gens qui avaient passé par la même voie que moi je passais.  Et la chose la plus commune c'était que ces gens ont écouté et appris avant de pouvoir parler avec autorité de leurs expériences.  Moi j'avais hâte d'en parler même quand je vivais seulement un petit peu de rétablissement.

Ce n'était pas la bonne voie pour moi.  J'ai dû apprendre comment ÊTRE avant de FAIRE.  Ma vie entière entourait mes efforts de faire quelque chose (pour Dieu, ou bien pour l'église - y a une différence !! - pour les autres, ...), afin de soulager les sentiments de coupabilité et de honte que je vivais de façon quotidienne~! 

En apprenant ce que je ne pouvais pas changer (voir l'article précédent) j'ai commencé à apprendre ce que je pouvais changer.  Il n'y en avait pas beaucoup.  Cependant, je me suis rendue compte qu'il s'agissait plutôt de la responsabilité - j'étais responsable de mes actions et de laisser les autres assumer la responsabilité pour les leurs.  À moins que leurs actions touchent directement sur ma vie et en même ceci, j'étais seulement responsable pour mes réactions et ma réponse - pas les leurs.  Et pas de les faire payer pour leurs actions.  

Source de cette photo:
http://rever.eklablog.com/mon-amour-a2845877
Et alors je pouvais finalement faire une liste partielle (??) des choses que je peux changer. Et avant de la partager, laissez-moi vous dire que seul Dieu aurait pu me donner le courage et le pouvoir de changer ces choses; si je comptais sur moi-même, je serais toujours en misère.  Alors, allons-y....

Mon centre (d'attention)

Il y a longtemps, quand je suivais des leçons en équitation, j'ai appris que le cheval va où le cavalier regarde (j'utilise le masculin afin de ne pas confondre le texte).  Quand il regarde à gauche, son corps se penche à gauche et le cheval vire à gauche.  Donc, quand j'ai commené à guérir, ce m'était important de regarder où j'allais.  J'allais être libre; j'allais me retrouver; j'allais me connaître; j'allais être moi-même. Quand j'ai commencé, bien sûr, je n'avais aucune idée qui j'étais.  Donc, une autre découverte...

Mon miroir (interne)

J'avais besoin d'aide pour cette "chose à changer."  Ce m'était difficile d'écrire sur papier mes fausses idées, mes fausses croyances, et de déterminer la source de celles-ci.  Mais comme je le faisais, ce que j'ai trouvé m'a choqué !!  Ces croyances et idées étaient comme un miroir déformé, elles m'ont montré un faux image de moi-même.  Et alors que je me disais la vérité, les choses que dit Dieu concernant moi, c'est comme le faux miroir était remplacé d'un vrai miroir et je pouvais me regarder pour la première fois de la bonne manière.  J'ai découvert que j'avais de la valeur après tout.  Que j'avais le droit d'établir de nouvelles frontières.  

Ma règle

Toute ma vie, je me mesurais, je me jugeais par les opinions des autres - 'ce que l'on pense de moi (ou ce que l'on me dit)' ou 'ce que le monde dirait de moi dans le dos.'  Les numéros sur ma règle - comme une règle en plastique clair - étaient renversés et allaient dans la mauvaise direction!!  Quand j'ai tourné la règle afin que je lise les numéros moi-même, en découvrant qui j'étais et en me connaissant, beaucoup a changé pour moi.  J'ai pu être honnête avec moi-même et assumer la responsabilité pour mes actions.  J'ai trouvé le courage de faire face à mon passé, d'admettre premièrement à moi-même et puis aux autres que j'avais tort.  Ça m'a libéré de beaucoup - et également a libéré les autres que j'avais blessés dans le passé.  

De plus, j'ai appris de laisser les autres assumer la responsabilité pour leurs actions et d'y penser eux-mêmes sans que je les "aide" à découvrir comment ils ont échoué de faire la bonne chose  (quelle arrogance!) - et comment le faire de la bonne façon (de ma façon certainement!)  Lorsque j'ai lâcher ces choses, j'ai gagné beaucoup de liberté.

Mon niveau de lumière 

En ceci je réfère à mon attitude.  Pendant que j'apprenais m'aimer (d'une façon saine) et ce, très lentement, un choix important s'est manifesté.  Est-ce que je regarderais la verre comme étant mi-vide ou mi-pleine ?  Est-ce que je jouirais de mon quotidien, de mon "aujourd'hui" sans regretter le passé ou m'inquieter de l'avenir?  

La "gratitude" n'est plus juste un exercice rare que je pratique au Jour de l'action de grâce.  Elle est un mode de vie qui se répand dans les activités de tous les jours.  Depuis le début de ce voyage de guérison (en février 2009), je fais face aux obstacles dans la voie, et je les vois comme étant des opportunités.  Or, en dépit de plusieurs défis, je suis plus heureuse que jamais.

Et cela me vaut beaucoup.

samedi 20 août 2011

La Sérénité - Le Courage - La Sagesse ... partie une de trois

C'est ça que je prie au mois hebdomadairement.  La prière de sérénité :  " Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d'en connaître la différence."

Le reste de cette prière, que j'ai entendu quelques fois mais que je n'ai pas encore mémorisé, va comme ci :  "De vivre un jour à la fois, d'apprécier un moment à la fois, d'accepter les épreuves comme le chemin vers la Paix, d'accepter, comme Jésus l'a fait, ce monde comme il est, et non comme je voudrais qu'il soit, de croire que Vous allez prendre soin de tout si je capitule et je m'en remets à Votre volonté, que je peux être raisonnablement heureux (heureuse) dans cette vie et suprèmement heureux (heureuse) avec Vous, pour toujours dans le futur.  Amen"  (Reinhold Neibuhr)


Quelle prière !

Même la partie que je dis (que connaît tout le monde) est tellement puissante.  

Comme je passais la plupart de ma vie en essayant de prendre soin des autres, de les contrôler afin que moi je puisse avoir un peu de stabilité, je ne savais vivre comme dit cette prière qu'en printemps de 2009 lorsque j'ai vécu des épreuves profondes dans ma vie.  Et alors j'ai commencé à apprendre certaines choses... par exemple, comment vivre dans la Sérénité.

Cette voie dans laquelle je vis et grandis est celle de l'acceptation.  Avec l'appui et la force de Dieu, j'ai appris comment accepter.  Mais accepter quoi?  

Les personnes

Je ne peux changer personne.  Plus que j'essaie de le faire, plus que les gens font l'opposé, ou ils font ce que je veux mais ils ont du rancoeur contre moi.  Ce leçon m'a pris beaucoup d'années et était le plus difficile à accepter.  Je pensais que mes proches ne pouvaient pas prendre soin d'elles-mêmes... que c'était à moi de les protéger, de les instruire, de les convaincre de leurs erreurs.  En effet, j'essayais d'être Dieu pour elles - de faire le travail qui s'appartient seulement à Dieu. 

Quand j'ai lâché mon contrôle et a laissé les gens être ce qu'ils étaient, de prendres leurs décisions eux-mêmes, et d'en vivre avec les conséquences, c'était comme un gros fardeau est tombé de mes épaules.  C'est Dieu qui me l'a appris. Tous mes efforts étaient inutiles, sont tombés dans l'eau.  Depuis que je me suis arrêter d'assumer le rôle de Dieu dans leurs vies, j'ai pu être témoin à miracle après miracle non seulement dans ma vie mais dans les vies des membres de ma famille.  Je ne peux pas expliquer comment ça fonctionne.  Tout ce que je sais et que ça fonctionne!!

Les lieux

J'ai appris aussi qu'il y a certains endroits qui me font du bien, et d'autres qui ne n'en font pas du tout.  Dieu m'a enseigné (par l'expérience) d'aller où je me sens acceptée et aimée et de ne point aller où mon esprit ne se sent pas à l'aise, où les gens me jugent.  Une telle chose si simple mais je l'ai manqué pour la plupart de ma vie.  J'ai maintenant la liberté de quitter les endroits où ma santé émotionnelle et spirituelle est placée en danger.  

Les choses

Par ceci je veux dire les circonstances.  Parfois, de bonnes choses arrivent à ceux et celles qui ne se comportent pas bien.  Parfois, de mauvaises choses arrivent à ceux et celles qui vivent de la bonne manière.  

Je ne peux pas contrôler les choses qui se passent et je n'en peux pas même changer une.  La pluie tombe, le soleil brille, et il n'y a rien que je peux faire pour nier l'existence de l'un ou l'autre.  Je ne peux pas compter les fois que quelque chose est arrivée dans ma vie, dans la vie de mes proches ou dans le monde et je m'en faisais tellement à cause de cela.  Je m'en inquiétais, je déplorais les actes des autres personnes ou la dévastation causée par un désastre quelconque.  Et je me sentais coupable s'il y avait quelque chose dans ma vie qui me rendait heureuse quand quelqu'un d'autre souffrait.  Cette prière m'a donné la permission d'être heureuse sans en avoir honte.  De pouvoir avoir la confiance en Dieu - que Lui prenne soin de ces autres gens et que je ne suis pas une personne méchante ou indigne de confiance si je jouis de quelque chose que Dieu m'a donnée en même temps.

Quelle libération! 

Je ne dis pas que je suis parfaite.  Loin de là !!!   Et c'est Dieu qui donne la force de laisser tout entre Ses mains afin qu'Il prenne soin des autres et du monde. 

Et vous savez quoi?  J'en suis si reconnaissante !!!