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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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samedi 25 septembre 2010

Dieu S'intéresse aux petits détails

Aujourd’hui je veille sur Shari, notre chien qui est âgée de presque 14 ans. Elle est malade depuis plus de 3 jours et nous l’avons laissé au vétérinaire pendant deux nuits. Elle est revenue chez nous hier après-midi mais hier soir sa condition a empiré, et nous pensions devoir mettre fin à sa vie. C’était tellement sombre ici pendant quelques heures hier soir. Je me souviens prier comme ceci juste avant de me coucher – “O Dieu, que Tu la prenne ou que Tu la guérisse – je ne peux plus supporter de ceci !” Je me suis endormie après minuit. Et je me suis réveillée à 5h15 ce matin, d’habitude je dors d’environ 22h30 jusqu’à 6h00.

Mais ce matin quand je l’ai vu, elle allait mieux, bougeait plus facilement, se tenait la queue plus haut - et maintenant elle peut manger un peu de riz cuit en bouillon de poulet, 2 cuillères de table à chaque heure. Le vétérinaire veut que je continue à lui donner du riz (afin de faire reposer l’estomac et le pancréas avec un régime non-irritant) jusqu’à lundi matin puis lui téléphoner pour des instructions concernant comment modifier son régime à l’ancien comme auparavant. Le diagnostic, après beaucoup de tests sanguins, une radiographie, des liquides intraveineuses et des soins intensifs, (jusqu’à la somme de plus de 500$ - aïe!) est une pancréatite... affection sérieuse et potentiellement fatale due à la déshydratation et la perte de cellules de peau à l’intérieur des intestins, ainsi qu’une déséquilibre de l’insuline que produite le pancréas. D’habitude la cause est que le chien a mangé quelque chose de la poubelle ou qu’il a mangé de la nourriture (pour les humains) qui contient du gras élevé. Et le jour-même où les symptômes se sont apparus était mercredi passé, le jour quand on ramasse le compost.

Elle mange chaque heure et entretemps elle dort, mais elle ne gémit plus en douleur comme elle le faisait hier soir. Je pense qu’elle ait passé le cap. Quant j’y réfléchis, je suis bouleversée de l’amour de Dieu en S'intéressant à une telle petite chose que la vie d’un animal familier, pourtant un membre de notre famille.

Même une autre manière dans laquelle Dieu crie quotidiennement, "Je t'aime !" si jamais j'avais les oreilles spirituelles pour L'écouter.

lundi 20 septembre 2010

Le Facteur " I "

Peut-être que l'on devrait changer d'idée concernant la prière?

Comme chrétiens et chrétiennes, nous sommes en relation avec Dieu. Jésus est notre Marié. Lui a prouvé au degré ultime Son amour pour chacun de nous en donnant Sa vie à la croix, afin qu'Il puisse entrer en relation intime avec chaque personne qui vient à Lui.

Et si la prière s'aggissait simplement d'avoir une conversation avec Lui ?

Quelle conception ! Ne pas plaider, manipuler, cajoler, ramper, ou insister. Juste se parler. Basé sur un amour qui pour Lui ne peut être plus, et qui pour nous grandit jour après jour comme nous acceptons le Sien. C'est pas par hazard que Dieu réfère dans la Bible à nous autres comme Sa mariée, Son épouse. Ici le type de relation qu'Il le veut avec nous. Nous nous connaissons; nous passons tant de temps avec Lui que nous ne voulons rien faire qui Le rendrait triste mais plutôt ce qui Lui plairat. Pas d'une motivation de peur ou de honte - mais par contre d'amour. Parce que Lui nous aime. Parce que nous L'aimons.

Comme nous Lui donnons l'autorisation d'entrer tout notre cœur jusqu'au fond, nous Lui donnons la permission de nous connaître de plus en plus - pas seulement de voir les choses que nous considérons comme étant "acceptables" mais de voir ce que - et qui - nous sommes en réalité. La relation - l'intimité - est trop importante pour nous de risquer la mettre en péril. Nous cherchons Sa sourire; nous vivons pour Le faire rire de joie.

De cette place d'intimité - nos prières changent. Nos anciennes prières - caractérisées par des changements de ton vocal, des répétitions inutiles, des exigeances égoïstes, des manipulations - sont disparues et par contre, c'est simplement "Jésus et moi nous parlons." Comme des meilleurs amis, comme un marié et sa mariée, nous participons à un peu de "confidences sur l'oreiller" - c'est le facteur "intime" dont je parle. Toutes les façades sont tombées et nous partageons désormais notre cœur avec Lui - et Il partage Son cœur avec nous. Nous ne Lui parlons pas de ce que les autres font, nous n'utilisons ni de forme ni de formule. Rien que de se parler des choses réeles avec Quelqu'un Qui est réel et Qui nous aime au-delà de toutes nos expectations, beaucoup plus que nous puissions comprendre. Et Il commence à partager Son cœur avec nous, de nous enseigner tendrement ce qui Lui est important.

Recemment je lisais Psaume 25 dans "Le Message" - et le verset 14 m'a sauté de la page. Je vous donne la traduction et le sens en français : " L'amitié de l'Éternel est pour ceux qui Le révèrent - Il leur confie Ses plans ... " Ça c'est des confidences sur l'oreiller ! Malgré notre perception de ce que c'est, la prière, cette dernière s'agit de chercher le visage de Dieu ... pas pour ce que Lui peut faire pour nous, mais pour ce qu'Il EST : la grâce, la pureté, l'amour, l'acceptance, la générosité, la gentillesse, la compassion - le tout. Ces mêmes choses ont fait possible que nous puissions avoir une relation avec Lui en premier lieu !! Marcher avec Lui comme a fait Adam avant la grande Chute - ou comme a fait Hénoc avant que la Loi ait été donnée au monde.

Pas parce que nous en valons. Pas parce que nous en avons droit... nous n'en avons point. Mais juste parce que nous sommes le Sien et Lui est le notre.

Nous portons Sa bague de fiançailles - Son Esprit - dans nos cœurs.

lundi 6 septembre 2010

De la peur à la passion

Ce matin nous avons regardé une émission documentaire à la châine d'apprentissage concernant le vol 9 de British Airways de l'Inde à l'Australie, vol historique qui a eu lieu en 1982. Durant ce vol, l'avion a passé à travers un nuage volcanique de cendre, le premier instance connu d'un évenement de ce genre. Alors ni les passagers ni l'équipage du 747 ne savaient ce qui se passaient quand ils ont vu dans la nuit une flame bleue sortant des moteurs de l'avion. Personne de l'équipage ne pouvait trouver la source de ce feu - tous les instruments de navigation et de surveillance des systèmes d'avion indiquaient que tout allait bien. Mais il y avait de la fumée dans la cabine. Après quelques minutes de ceci, tous les moteurs ont cessé de fonctionner. L'avion a commencé à tomber de plus de 30 000 pieds.

Leur peur est devenue la terreur, mais personne n'a rien dit ni trop réagi - sauf quelques uns priaient et quelques autres se parlaient de leurs familles. Un homme pensait à ses fils, avec qui il voyageait, et il a écrit une note à sa femme chez lui au cas où l'équipe de cherche la trouverait.

Chaque personne dans l'avion SAVAIT qu'elle allait mourir. Il n'y avait pas de question sur ce sujet.

Le pilote et son équipage ont fort travaillé sans succès pour recommencer les moteurs, même pendant qu'ils tournaient l'avion vers Jakarta en Indonésie - mais sans moteurs - l'avion irait dans l'océan ou frapperait une montagne. Ils ont essayé à maintes reprises la liste de contrôle de remise en marche des moteurs. Rien n'a fonctionné. L'avion tombait et la densité de la fumée augmentait dans la cabine. Les passagers toussaient. Les masques d'oxygène sont tombées devant leurs visages.

Et une fois en bas de 6 000 pieds d'altitude, on a finalement réussi à remettre en marce les quatre moteurs, l'une après l'autre. Les passagers ont joui de ce développement ! L'espoir est revenu ! Et vingt minutes tendues plus tard, malgré le fait que la parebrise fut sablée de tout le cendre de volcan et personne ne pouvait rien voir devant l'avion, le pilote et son équipage a réussi à attérir l'avion.

Quelle célébration dans la cabine!! Tout le monde applaudait, criait, pleurait, riait, s'embrassait. Dans les dernières heures, partageant une telle expérience, ces étrangers complets sont devenus - une famille.

C'était tellement beau ... et mouais, j'ai pleuré pendant que je regardais la récréation de l'incident.

Après l'émission, je pensais à comment ça se pourrait qu'une telle connexion puisse arriver entre des personnes qui ne se connaissaient pas.

Et puis la réponse m'est venue : elles ont partagé la même ménace - la mort certaine - et elles en ont été délivrées !! Les émotions - de la peur et de la joie - ont unifié leurs cœurs.

Alors pourquoi, je me demandais, est-ce que l'église est troublée de toutes sortes de problèmes - la médisance, les commérages, les luttes d'influence, la condamnation, juste pour commencer? Le problème est-il peut-être que nous avons perdu notre amour principal?? Lui ? Avons-nous oublié la raison pour laquelle nous sommes ensemble en premier lieu?

Nous étions tous face à la mort certaine. Nous ne pouvions point nous en échapper. Mais Il nous a emmené à une place de sécurité - une place d'espoir, de paix et d'amour où (auparavant) il n'y avait aucune de ces choses. Le nom de cette place est la Calvalre!!

Nous partageons en cette délivrance merveilleuse, en dépit de notre incapacité de nous sauver. À CAUSE de notre incapacité de nous sauver. Notre Délivreur nous a tant aimé qu'Il nous a soulevé de l'abîme de désespoir et qu'Il nous a emmené à la présence de Dieu. En avons-nous perdu de vue ? Où est notre gratitude ? Est-ce que nous concentrons seulement sur notre confort, notre ordre du jour??

Peut-être qu'il est bien temps de retourner à la croix dans nos pensées et nos cœurs. De regarder longtemps Celui qui y meurt de Son amour évident pour chacun de nous - un amour si fort qui vient de son désir intense d'être en relation avec nous, de nous en ouvrir la porte - c'était pour Lui la chose la plus importante, même plus importante que Sa gloire, que Sa vie, que Sa relation éternelle avec Son Père (je me souviens que Lui-même a demandé, "Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi M'as-Tu abandonné??")

Il est bien temps de nous souvenir de notre impuissance complète, de redécouvrir notre délivrance étonnante, de nous recentrer notre attention baladante, de reprendre notre premier Amour! ... de déborder de gratitude, de joie !

Les apparences, les arrière-pensées, et la position ne valent rien. Dieu vaut tout.

Concentrons sur l'Agneau divin... (cliquez sur le lien pour lire l'histoire)

vendredi 3 septembre 2010

En attente de la tempête

Pour nous aux provinces maritimes du Canada, la saison des ouragans n'est d'habitude pas grande chose. Mais depuis que l'ouragan Juan nous a surpris en 2003, on prend plus pour sérieux les avertissements concernant les tempêtes tropicales et les ouragans.

Une fois touché par une telle expérience, on veut plutôt fait une erreur de prudence au lieu d'être pris au dépourvu. Et cette fois, vu l'étendue de cette tempête, on est bel et bien prudent. Souvent on vérifie la position de la tempête.

La dernière fois, avec Juan, nous (c'est-à-dire, moi puis mon mari et nos enfants) étions parmi les personnes qui ne savaient pas en avance que Juan nous rendrait visite. Lorsque nous nous sommes réveillés ce dimanche matin-là, nous étions surpris et dévastés du dommage que nous avons vu non seulement à notre terrain mais en ville, surtout parmi les grands vieils arbres de l'ancienne cité - arbres qui ont été déchirés de leurs racines comme si une grande main les a tiré du sol tout comme les mauvaises herbes.

Nous n'avons fait que des gestes de la vie quotidienne pendant plusieurs jours - nous étions en deuil ... de nos arbres, de l'abri qu'ils nous avaient fourni - et depuis lors, quand on nous avise qu'il y aura une tempête quelconque, nous prenons pour sérieux les avertissements et nous nous tenons au courant de ce qui se passe.

Alors je sais que l'ouragan Earl ne sera probablement qu'une tempête tropicale avant qu'il arrive à notre coin, pourtant il est mieux d'en être préparé... juste au cas où.

La seule chose que je prie, c'est qu'il n'y ait pas de perte de vie, de santé ou de propriété.