Bienvenue!!

Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

Pour faire un commentaire - vous pouvez cliquer sur le petit lien qui indique combien de commentaires il y a (ce lien se trouve en bas de l'article) ... ou bien cliquer sur le titre de l'article que vous aimez, puis aller en bas de l'article. Là il y a une boite de commentaires... J'ai hâte d'entendre de vous!

mardi 18 mai 2021

Le Grandissement

 La dernière fois j'ai écrit de mon chiot que j'appelais ''Bolt''. Mais ma fille n'a pas aimé ce nom, alors je l'ai changé pour ne nom ''Bullet'' (qui veut dire ''balle'' - comme une balle à feu).  J'ai choisi ce nom pour deux raisons : (a) il est petit et il court rapidement, et (b) l'un des souvenirs de mon frère c'est quand il a donné une balle d'un fusil à son meilleur ami pour la mettre à sa chaine de clés. C'était en 1977 qu'il a fait cela. Cet ami possède toujours ce petite balle. 

Bullet a maintenant presque 16 mois. Il a grandi! Il pèse 14 livres, plus qu'attendu! Son grandissement est une métaphore pour ma vie depuis que j'ai perdu mon frère. J'apprends beaucoup depuis les 14 derniers mois. J'ai fait mon stage en psychothérapie entre le 17 septembre 2020 et le 4 mai 2021 où j'ai gagné beaucoup d'expérience (plus de 450 heures sur le site, dont plus de 275 face à face à mes clients); j'ai été supervisée par une excellente thérapeute. 

Bullet, âgé de 9 mois (novembre 2020)
Il me reste encore 3 mois avant la fin de ce programme de 2e cycle. Après, je vais chercher une certification auprès de l'Association canadienne des conseillers et psychothérapeutes (ACCP) et une inscription au nouveau Collège des thérapeutes de counselling de l'Île du Prince Edouard (CTC - IPE) afin de protéger mes clients. J'espère être accordée ces deux titres (conseillère canadienne certifiée ou CCC et thérapeute de counselling ou TC) avant le mois de novembre 2021. 

Mon parcours s'agit maintenant de faire tout mon possible de finir mon programme d'études. Mon cours final (point culminant du programme) est dans la domaine de publication, d'un transfert de mes connaissances que j'ai apprises pendant mon programme et surtout pendant mon stage. Le but de ce point culminant c'est de créer un manuscrit de 20 à 25 pages qui serait pret à soumettre à un journal réputable de psychologie ou de counselling. J'ai déjà choisi mon sujet et je commence à ramasser de la recherche récente (faite par des autres) pour appuyer mon argument : que le gouvernement provincial de chaque province doit faire en sorte que les plus pauvres de notre société qui ont des troubles psychologiques chroniques aient de l'accès à un service consistent de counselling sans frais. Ce but d'or c'est pour réduire leur stress financier ainsi que leur stress personnel de devoir raconter leurs histoires à de multiples conseillers sans amélioration de leur état psychologique. À ces fins, les thérapeutes doivent pouvoir être défenseurs de leurs clients auprès du gouvernement provincial afin de le sensibiliser à la détresse de ces personnes désavantagées, qui vivent en-dessous de la ligne de pauvreté.

Je grandis. J'assume la responsabilité de protéger mes clients, de faire mon mieux pour eux. Quand je vois que mes clients doivent prendre une décision entre faire l'épicerie et s'acheter leurs médicaments pour être en santé, je sais qu'il y a un gros problème social à quoi je dois faire face. Ajouter à leur stress avec des frais de counselling, c'est impensable, mais cela arrive trop souvent. En même temps, je dois gagner de l'argent - les thérapeutes vallent leurs frais - donc, pourquoi pas facturer le gouvernement qui est censé de prendre soin de ces gens?

C'est une passion pour moi de soutenir les ''perdants'' de notre société. Ils ne sont pas méchants; ils sont pauvres. La plupart ne peut pas travailler pour l'une raison ou l'autre ... ils sont peut-être malades, trop stressés, sans diplôme, sans assurance médicale, et sans la capacité de payer leurs dettes. Certains entre eux sont des vétérans qui vivent un état de stress post-traumatique; certains sont incapable de continuer dans ses emplois à cause d'une blessure. Quoi que soit la raison, ces personnes ont besoin d'aide pour avoir un contact consistent avec un seul thérapeute au lieu de se présenter à l'urgence lorsque ses troubles leur mènent à une crise suicidaire. 

 Dans mon coeur, je veux aider les gens de tout mon possible. Et dans six mois, je serai en mesure de le faire. Entretemps, je fais attention à cette question d'aider ceux et celles qui ne peuvent pas s'aider. Et bientôt, je saurai mieux comment faire juste cela.

samedi 21 mars 2020

Le Début 2.0

C'est aujourdui le 21 mars 2020. Et je continue à attendre. Mon stage (j'espère) commence en septembre 2020 et j'espère avoir profité de tout ce temps de 'congé' pendant que j'attends. 

Mais attendre c'est plate. (Grand soupir).Il y a 3 semaines, nous avons dit au revoir à mon frère Ben, qui avait 65 ans, et qui est mort d'une infection au sang secondaire à une infection au site d'une tube entre sa vessie biliaire et l'extérieure de son corps. L'infection a résulté en une pneumonie et son coeur était trop faible pour endurer les efforts des médecins pour le garder en vie. On a essayé 3 fois de le résussiter (épellation?) mais on a échoué.

Le deuil me préoccupe alors je cherchais quelque chose sur laquelle je pourrais concentrer.

Donc, j'ai décider de cherche un chien de race pur, un Poméranien, pour m'occuper. Et j'en ai trouvé un. En ce moment il est un chiot âgé de 6 semaines, mais quand il aura eu 9 semaines, nous l'emmenerons chez nous. 

Et aujourd'hui, ma fille et moi sommes allées rendre visite à la petite famille Poméranienne, à la campagne, une conduite de 27 minutes et ça vallait la peine d'y aller. Nous avons trouvé notre nouveau petit membre de la famille. Il s'appellera BOLT (pour le chien Disney). Il a un petit éclat blanc de foudre sur sa tête noire, ainsi qu'une petite barbe sous forme de bouc au menton. Son dos et la plupart de ses côtés sont noirs et le reste est blanc, avec l'exception des petits zones de brun en arrière de ses oreilles et en dessous de ses yeux. 

Ici une photo d'un chiot Poméranien de type parti-color ayant
des points bruns.

Mais le mien a plus de noir au dos.
Source: Judy Wiley à Petpoms.com
Alors on nomme ce type de la race Poméranien un Parti-Pom tricolor s'il y a assez du troisième couleur. Le mien je ne sais pas en ce moment parce que la couleur changera comme le chien grandit. Je pense qu'il est seulement un parti-Pom avec des points bruns.

Mais il est SI CUTE! Je regrette ne pas pouvoir publier une photo de mon bébé mais il n'est pas encore à moi.

On me demande pourquoi un chien maintenant. J'ai vécu presque sept ans sans chien, depuis que ma Shari est morte en juin 2013. 

Franchement, j'avais besoin de concentrer sur quelque chose de vivant après tant de mort - et de souci concernant la mort - dans notre société (et dans ma vie) des derniers jours. Donc, je savais que j'avais besoin d'un chien. Un être qui aurait besoin de moi, qui aurait besoin de mon attention.

Et ce petit gars est comme un médicament directement prescrit par le médecin! Si petit. Si fragile. Si adorable!  J'ai passé presque tout notre visite en faisant attention aux chiens (l'élévateur en avait plus de dix ... sans compter les chiots!) plusieurs Poms et un Labrador. Et aussi un chien gardien à l'extérieur - un Berger Allemand - avec qui je n'avais rien à faire car ce chien-là protégeait la propriété. 

Entre aujourd'hui et le mois de septembre, quand le chiot aura 8 mois, je veux concentrer sur son apprentissage, car nous espérons ajouter un autre chiot de race Kéesond au mois de décembre. On verra.

Ma fille m'a dit l'an dernière, 'Maman, c'est ton tour. Nous avons les chats et les autres petits animaux. Mais tu n'as pas de chien et tu en a tellement besoin.' 

Et alors, me voici. Dans trois semaines, je payerai plus de mille dollars pour ce chiot mais ce n'est pas l'argent qui me concerne, mais la compagnie qui sera appréciée. J'avais tellement besoin de ceci. 

Au mois de septembre, si Dieu le permet, je commence mon stage de psychothérapie à une église qui n'est pas loin de chez nous. Et j'espère amener Bolt avec moi dépendant de comment va son apprentissage comme chien d'appui psychologique. Sinon, il aurait assez de compagnie chez nous avec mon mari et ma fille.  

On va juste prendre un pas à la fois et jouir de chaque moment qui se présente. 

Et à vendredi-saint, mon petit Bolt! Grandis bien avec tes frères et soeurs!

mardi 3 septembre 2019

Encore une fois ... j'attends

"Rien n'est écrit en pierre." - Ancien proverbe

Et ainsi commence un nouveau chapître pour moi. J'avais pensé que je commencerais mon stage demain, mais le pasteur est malade depuis le printemps et maintenant il me dit qu'il a attrapé un virus : la mononucléose (!) qui prendra (pour lui) au moins six moins avant qu'il ne guérisse.

Alors j'ai dû retirer de mon cours de stage et remettre mon stage à septembre 2020.  :/ 

Il y a quelques choses positives qui écoulent de ce nouveau cheminage. 

Premièrement, j'aurai probablement l'occasion de travailler avec ce pasteur l'an prochain. J'aimerais cela car je note qu'il est très empassionné pour les chrétiens et les chrétiennes qui souffrent de problèmes psychologiques.

Deuxièmement, en septembre 2020, je n'aurai que trois semaines avant de prendre ma retraite de la fonction publique. Pour cette raison, j'aurai plus de temps pour faire attention à mon stage et pour aussi faire du bénévolat si je le veux. (Plus sur ce sujet plus tard). 

Et finalement, ayant plus de temps à cause de ma retraite, je pourrais suivre deux cours pendant mon dernier semestre (entre janvier et avril 2021) et je pourrais donc obtenir mon diplôme en juin 2021 sans attendre!

Image courteoisie de Anemony123 à Pixabay.com
Pour le moment, par conséquence, je ne peux pas suivre de cours. Alors je n'aurai "rien" à faire entre septembre 2019 et août 2020. Et je n'y suis pas habituée.

Et j'ai fait de la recherche chez Dre Google (hi-hi) pour trouver un organisme près de chez moi qui voulait offrir de la formation et des occasions d'agir comme conseillers ou conseillères. J'en ai trouver un!  Le Centre de soins palliatifs accueillent les bénévoles pour une formation comme conseiller aux personnes malades aux familles des personnes qui sont mortes de cancer ou d'autres maladies terminales. J'ai fait une demande auprès de cet organisme et on me dit que quelqu'un va me contacter cette semaine pour une petite entrevue, et pour m'informer de l'horaire des prochains sessions de formation (il y en a dix en total) pour ce programme. 

Donc, encore une fois, j'attends. Et c'est acceptable ; j'apprends mieux à attendre ces jours puisque je dois le faire plus régulièrement :) ... et à la fin de la formation, on fournit un certificat qui est reconnu ici à ma province de résidence pour être conseillère de deuil. Je pense que ce soit un atout dans ma pratique de psychothérapie éventuelle.

Entretemps, je prends soins de mon jardin, je vais au travail, je jase avec ma famille et mes amies, et je verrai assez bientôt si l'on m'accepte au programme de formation. 

J'ai aussi des projets à faire à la maison - je planifie faire faire une rénovation de notre cuisine en fin de septembre 2019, pour laquelle je sauvegardais de l'argent pour une période de 10 ans.  En printemps, j'espère m'acheter un chiot - la formation de celui-ci m'occupera pendant plusieurs mois. Et je pense que septembre 2020 s'en ira plus tôt que je ne pense...

vendredi 28 juin 2019

Et finalement le début!

Je n'en ai pas parlé beaucoup lors de ma dernière inscription de ce blog, mais j'avais essayé de faire un stage en septembre 2018, hors de ma province de résidence, malgré mes réservations. Je me suis obtenu un apartement 5 minutes du centre de thérapie, et j'ai signé une lesse... mais .... 

Dans six semaines, on m'a renvoyée. C'est-à-dire, ma superviseure au stage m'a renvoyé avec le support de sa superviseure. 

C'était imprévu pour moi et cela m'a bouleversée. Je doutais de tout après ça : de mes compétences comme conseillère, de ma personnalité, de mes atouts comme personne, et beaucoup plus que ça. Je suis tombée dans une dépression significative. J'ai pleuré pour trois jours, et pour trois semaines après cela, je pleurais quotidiennement, parfois plusieurs fois par jour. 

L'expérience m'a frappée au profondeur parce que la superviseure me traitait comme faisait ma mère pendant ma jeunesse : elle me critiquait en tout temps, m'inondait de règles et réglementations, et je ne pouvais jamais rien faire de bon pour elle. J'ai fait psychologiquement ce que l'on appelle la transférence. C'est-à-dire, j'ai transféré mes émotions concernant ma mère à ma superviseure et j'ai réagi à elle comme elle était ma mère.  Par conséquence, j'avais tellement peur d'elle et de ne pas lui plaire. J'étais en terreur d'elle. Je voulais me protéger d'elle - je devenais défensive au moindre criticisme. Chaque jour je craignais aller au stage. Le stress montait du jour au jour. C'était pas du tout une bonne situation. Et quand j'ai demandé à quelqu'un d'autre pour un peu d'aide pour mieux comprendre si j'ai fait de mal à cause de son attitude critique envers moi, l'autre a rapporté à ma supervieure ce que je lui avais dit (en confidentialité, j'avais pensé) concernant elle. (Wow. Juste ... wow.)

En tout cas, sans lieu pour pratiquer, j'ai dû retirer de mon cours de stage, et je ne savais même pas (dans le temps) si j'allais essayer de nouveau quelque part d'autre. En effet, tout ce que je savais c'était que j'avais besoin de la thérapie moi-même!!  Le sens d'avoir échoué était si fort! J'avais même peur de sortir de mon apartement et je ne le faisais pas à moins que j'en aie absolument besoin.  

Alors ensuite, j'ai demandé de l'aide de mon médecin et il m'a prescrit un molécule, puis il m'a référée en psychothérapie. Ma thérapeute m'a aidé à faire face à mes démons de jeunesse (en autres mots, l'abus émotionnelle qu'a fait et que fait toujours ma mère, même si elle fait une démence ces jours-ci.) Et ma thérapeute m'aide toujours. Avec elle, je reprends ma confiance en moi, je parle doucement à l'enfant - la petite Judy qui existe toujours, qui a subi ces abus de sa mère - et je me permets les émotions qui n'étaient pas permises pendant mon enfance et ... pendant toute ma vie en effet.

Image 'Autumn Gold' de Simon Howden à
www.freedigitalphotos.net
Et ça va mieux. À l'école, je suis maintenant un cours de Thérapie Brève Axée sur les Solutions, qui prend fin juste avant le mois d'août avec un voyage en mi-juillet (je viens d'apprendre ceci:) à Montréal pour une formation face-à-face!! 

Et en septembre, oui, c'est ça! en automne 2019 je commencerai un nouveau stage près de chez moi à une église. J'ai rencontré ma superviseure et elle est fine; elle a son propre business de psychothérapie en ville. Et le pasteur de l'église est un gars gentil et empassionné pour les gens qui souffrent.

Alors cette fois tout est correct dans tous les domaines de ma vie. Je suis plus à l'aise dans ma peau. Je suis entourée de ma famille et de mes amies, un super reseau d'appui personnel. J'aime ma superviseure et "mon" pasteur (c-à-d, le pasteur de l'église où je ferai mon stage). Mon stage aura lieu à cette église qui se situe cinq minutes de chez moi.  Je n'ai aucun des réservations ou les problèmes que j'avais l'an dernier (l'argent, le distance, les personnalités brusques et déplaisantes, l'isolation, et tout cela).

Et je trouve que j'ai hâte des 15 mois qui s'en viennent, comme ils s'agissent d'un bel aventure.  Et pourquoi pas?  

samedi 29 décembre 2018

Du jour au jour

Photo prise par Javon Swaby de Pexels
Bientôt, l'an 2019 s'en viendra. Et je me demande si cette année qui vient m'apportera plus de bonheur que 2018. 

Mon dernier article dans ce blog était en début octobre 2016. Beaucoup s'est passé depuis ce temps-là. Mais au lieu de raconter toute la longue histoire, je veux par contre penser aux plus belles choses qui se sont passées durant cette période, même si elles ne semblaient pas bonnes dans le temps. Et je fais donc une liste de gratitude. 

Bien sûr, je suis reconnaissante des choses normales comme ma famille et l'amitié de mes proches, mais comme vous allez voir, je suis surtout reconnaissante de certaines choses spécifiques qu'ont fait ces personnes pour enrichir ma vie et pour me supporter dans mon cheminement à l'école et aussi personnellement. Je commence donc à faire ma liste de gratitude ... 

  1. Mon nouveau médecin - C'est lui qui a sauvé ma vie au moins deux fois depuis le mois de mai 2016 quand il a posé le diagnostic de diabète type 2 et quand il a découvert un problème quelconque lors de mon premier examen médical annuel depuis 1992 (une longue histoire que je vous épargne). Après quelques investigations par un spécialiste (gyneco) et une dilatation et curetage, on a découvert un cancer dans l'utère et on a enlevé le tout (utère, ovaires, etc.). Ainsi on a sauvé ma vie. Et maintenant mon médecin me traite pour une dépression que je fais depuis quelques mois, pour laquelle il m'a référée à une psychologue que je verrai en janvier. 
  2. Ma nouvelle patronne - En juillet 2017, on a engagé une nouvelle patron pour mon équipe au travail. Elle est super fine! Elle me supporte depuis le début, et je sais qu'elle est ''dans mon coin''. Maintenant, je travaille trois jours par semaine afin de pouvoir faire le reste de mon programme d'études (voir # 3).
  3. Mon université à distance - J'apprends beaucoup comme je fais ma maitrise afin de devenir psychothérapeute. C'est difficile de travailler ET d'aller à l'école ... et mes profs et ma patronne font en sorte que je me débrouille bien. Si je dois aller hors de mon province pour mes études, ma patronne est très sympa! Et si je dois remettre un cours à plus tard, mon école comprend et essaie de m'accommoder.
  4. La patience et le support de mes bien-aimés - Sans ma famille et mes ami(e)s, je serais sans appui et isolée. Je suis extrèmement reconnaissante de leur encouragement, de leur confiance en moi, et de leur patience pendant que je fais mes études et surtout après une expérience écoeurante récente.
  5. La largesse et l'amour de Dieu - Qui serais-je sans Lui?! Je Lui parle lorsque je suis anxieuse ou déprimée, je partage avec Lui tous les petits détails de ma vie, et malgré tout, Il m'écoute. Il me donne de Sa force, et je m'appuie sur Lui de plus en plus.
J'entame un nouveau défi dans ma vie, celui de lutter contre la dépression. J'espère que ma psychologue travaillera avec moi pour creuser dans mes émotions concernant ma famille d'origine. J'ai du travail à faire à cet effet si je veux compléter mon programme d'études. Si je ne dressais pas les abus vécus durant ma jeunesse et mes attitudes qui en ont résulté, je ne serais jamais présente pour mes client(e)s dans l'avenir. Alors pour le moment je vis du jour au jour, je prends un jour à la fois, et je mets un pied devant l'autre, tout en prenant soins de moi-même. 

Et c'est un bon commencement.

samedi 1 octobre 2016

Une nouvelle ceinture

Recemment, j'ai dû aller magasiner ... pour une nouvelle ceinture.

Les miennes étaient presque toutes trop grandes ... pour la première fois depuis eummmm. . . plus de dix ans!  Depuis le mois de mai 2016, lorsque mon médecin m'a dit que je faisais une diabète, ma vie change de plus en plus.  J'ai commencé à prendre des médicaments - du Metformin et du Trajenta pour le diabète et du Crestor pour le cholestérol - en mi-mai 2016.  

En ce moment ça fait quatre mois et demi depuis ce diagnostic. Et je sais que la plupart du monde serait effondré par ces nouvelles, mais pour moi c'était un soulagement, car je ne savais point ce qu'il y avait.  Je pensais que j'étais déprimée: je n'avais pas d'energie, tout était un effort, et j'étais fatiguée pendant toute la journée.  Or, j'avais faim en tout temps même si je mangeais comme un ogre.  Une fois que j'ai commencé à prendre mes pilules miracles, toutes ces choses ont changé.

En mai, lors de mon diagnostic, mon indice de masse corporelle (IMC) était à 48,3.  Pire que cela, mes sucres sanguins (au jeun) étaient de 15 p. 100.  Maintenant, ils sont de 6,1 p. 100.  (Et j'en suis aux oiseaux!!) J'ai travaillé fort (avec l'aide de mes pilules) afin de manger d'une manière saine, de contrôler mes portions, et d'ajouter un peu d'activité dans ma vie.  Et même si je suis toujours obèse, mon IMC est maintenant à 40.3 car j'ai perdu plus de 37 livres! 

Photo «Metal Head Of Long Brown Belt On White
Background
» fournie par Keerati au site web
www.freedigitalphotos.net
Il y a toujours beaucoup à faire ... mais avant Noël 2016, je m'attends à ce que mon IMC soit à 38 avec une perte de 50 livres.  

Alors c'est ça la raison pour laquelle j'ai dû aller maganiser. La dernière trou de mes ceintures n'était pas assez sérrée et j'avais besoin d'aller chercher une nouvelle ceinture moins longue....  En effet, depuis la fin de juin, je me suis achetée plusieurs nouveaux vêtements de derniers jours (deux fois, à chaque taille, jusqu'à maintenant).  Le gras corporel fond en réalité, et c'est comme je me trouve en dessous - la vraie personne que je suis émerge de son cocon, petit à petit.  J'ai plus de confiance.  Je suis moins gênée.  

Et les autres personnes commencent à prendre note qu'il y a «quelque chose de différent» mais elles ne savent parfois pas ce que c'est.  «T'as changé de lunettes?»  Et je leur dis «Nonnn...»  Puis c'est, «Oh c'est que tes cheveux sont plus longs qu'auparavant...» Et je dis, «Mmmmouaiiiis... maaaais...»  Et elles partent en grattant leurs têtes ... «Y a quelque chose...» ... et puis je souris.  Un jour elles s'en rendront compte.

La plus belle chose c'est que pour la première fois dans ma vie adulte, perdre du poids n'était pas mon but.  Mon but était d'être ici plus longtemps pour ma famille, de faire en sorte que mes sucres sanguins soient diminués et plus stables. La perte du poids est un effet secondaire qui m'apporte du bonheur (entre autres choses) mais l'important c'est d'être en bonne santé et de la maintenir.  Il fallait un changement dans mon style de vie - ce que j'ai fait - et les résultats parlent d'eux-mêmes.

dimanche 31 juillet 2016

Je n'y va pas - «mais parfois il faut y aller»

Dans mon style de vie préféré, que je suis depuis bien plus de 7 ans, je vis d'habitude dans le moment.  Je ne peux plus rien faire concernant les évenements du passé, et je n'ai pas encore tourné la page envers l'avenir ... alors le présent est pour moi l'important... à moins que quelque chose du passé fasse un impacte sur le présent. Étant donné mon histoire familiale, cela arrive qu'une ancienne attitude (ou qu'une croyance errante de mon enfance) influe sur mon comportement actuel.

Dans ces cas, même si je ne veux pas ouvrir la boîte de Pandora (je n'y va pas, comme on dit), il faut cette fois que je rende visite à mon passé pour découvrir la / les cause/s des troubles que je vis, surtout si cela m'empêche de passer à travers une épreuve ou si je suis pigée dans une pensée habituelle de mon enfance.

La vie me donne quelques occasions d'examiner ces choses en détail.  Normalement cela arrive après une expérience sociale bouleversante où j'ai réagi d'une mauvaise façon et que ma réaction m'a surprise. Et recemment j'en ai eu une autre.  Disons qu'après l'orage, je me suis dite, «J'ai besoin de l'aide» et que je sais que je serai plus heureuse après que j'aurai suivi la thérapie pour ce trouble.  

Il s'agit d'une croyance bien établie dans mon coeur, une croyance que je ne suis pas assez en moi et que je ne vaux pas avoir d'amies.  Cette croyance fait que chaque fois que je fais une amie, je crains sa colère et son départ tant que je ne lui dis rien lorsqu'elle fait quelque chose qui m'irrite ... à cause de la peur qu'elle ne m'aime plus et qu'elle m'abandonne.  Alors elle continue de le faire et mon irritation monte.  

Puis à un certain point, lorsque je ne peux plus supporter cette chose (quoi qu'elle en soit) j'explose en colère, en essayant finalement de me protéger.  Mais je n'explose d'habitude pas directement contre la personne - non - ce serait trop direct, trop dangereux.  Je me plains par contre à quelqu'un d'autre, ou je me comporte d'une manière passive-aggressive ... et cela a souvent l'effet que j'avais craint au début: la personne ne veut plus être mon amie. 

Photo "Girls Looking At Each Other"
fourni par Stuart Miles au site web
www.freedigitalphotos.net
Et je ne la blame pas du tout.  Ce que je fais est un mode typique de comportement basé sur une fausse croyance qui vient directement d'une enfance où (1) je ne savais jamais ce qui mettrais un membre de ma famille ou l'autre en colère et puis typiquement en violence, et (2) on ne permettait pas à mes frères et moi d'avoir des arguments entre nous (et si ton frère meurt cette nuit??), et donc je n'ai jamais appris la bonne manière de confronter quelqu'un. En plus, personne n'a jamais dit, «Désolée» (surtout les parents), et le pardon s'agissait de dire quelque chose comme «Ce n'était rien, t'étais fâchée» qui ne s'agit en rien du pardon mais simplement de faire les piètres excuses pour la personne et en ce faisant, lui indiquer qu'elle n'a rien fait de mal (ce qui nie l'existence de la blessure et donc la raison-même du pardon).  Donc, j'ai developpé une grande peur de la colère des autres et de la confrontation - deux choses qui sont toujours pour moi des choses imprévisibles. Et je n'ai pas appris les règles pour s'entendre eum, disons «à la loyale». 

Cette fois, la personne m'a dit, «T'es adulte.  Tu devrais savoir comment agir comme adulte.» (Ayoye.) Et franchement, j'ai perdu une amie et je ne sais pas si jamais elle me pardonnera.  

Alors je pense que ceci est une bonne occasion de chercher une bonne psychothérapeute et de me débarrasser de ces fausses croyances que je tiens de longue date.  J'aimerais aussi apprendre et pratiquer des stratégies pour être en désaccord avec quelqu'un sans perdre une amitié, et pour m'excuser sans insulter la personne.  Dans la culture anglophone, "s'excuser" ne veut pas dire la même chose qu'en français.  Apparemment on ne donne pas la raison pourquoi on a agi de la mauvaise façon; on dit «désolée, c'était ma faute.» Point final. Tandis que moi je pense que lorsqu'il y a un argument, il y a de l'erreur à chaque côté et que personne n'est sans faute... alors il faut que j'apprenne finalement les règles.  

Et un jour, sans perdre l'émerveillement qui est typique de l'enfance, j'espère être adulte. Un jour.