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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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mardi 23 août 2011

La Sérénité - Le Courage - La Sagesse ... partie trois

Hier, je lisais la lecture quotidienne dans un petit livret de dévotions.  On parlait du besoin de considérer le chemin par où l'on passe.  Mais c'était un verset avant celui-ci qui a attiré mon attention:  " Garde ton coeur plus que toute autre chose..." (Prov. 4:23 - un des versets mes plus préférés comme je marche sur cette voie de rétablissement).  

Je pense que j'ai déjà dit qu'auparavant, je pensais que ce verset voulait dire que je devais monter la garde auprès de mon coeur, puisque ce dernier n'était point fiable.  Mais ça n'est pas ce que voulait dire le roi Solomon quand il a donné ce conseil à son fils.  Il voulait dire que le coeur (le centre d'émotion et de volonté) est si précieux car il est la source de toute émotion, de toute habilité d'entendre la voix de Dieu, qu'il doit être protégé de tout dommage.  

Ça se résume à ce fait :  La sagesse de connaître la différence entre les choses que je ne peux pas changer et les choses que je peux - me vient seulement comme je concentre uniquement sur ma relation avec Dieu, sur le but de Le connaître et ... également de me connaître comme je suis, non comme les autres me voient.  

Source de cette photo :
http://sharperiron.org/2008/02/21/
dependent-on-god-alone
Il s'agit de la dépendance sur Dieu.  Cette dépendance est la seule relation de dépendance qui est de bonne santé puisqu'elle en est la seule pour laquelle les êtres humains ont été créés. Plus que je passe du temps avec Lui, plus que je sais grée de Sa présence.  Plus que j'apprécie Son opinion et plus que je me rends compte de Son amour pour moi, plus que je veux l'honorer dans toute chose.  Plus que je dépends sur Lui, plus que je suis capable de savoir ce qui est bonne, ce qui est vrai, ce qui est honnête, et de savoir quand je me fais des illusions.

Il me laisse savoir qu'Il est là.  Parfois dans les petits détails.  Mais quand je vis dans la connaissance de Sa présence, presque tout me rappelle de Son amour, Sa fidelité, Sa grandeur.  Il me rappelle même de prende soin de moi-même (dont une partie s'agit de maintenir le contact quotidien avec Lui!!) et quand je ne le fais pas, il y a un sens accroissant de malaise qui prend des heures, des jours, et parfois les semaines pour se manifester.

Et parfois il est nécessaire que mes proches me disent que je ne semble pas être 'moi-même' des derniers jours.  Et je me dis qu'il faut que je regarde à l'intérieur et voilà - la plupart du temps mon fil du plomb (ma relation avec Dieu) n'est pas exactement au centre de mon coeur, mais a bougé d'un côté ou l'autre.  Et alors je dois rester tranquille et laisser le fil revenir au centre de qui je suis.  Moins que je fais (dans le sens d'aller ça et là en essayant de prouver quelque chose ou d'impressioner Dieu avec mes bonnes actions) plus que Dieu me donne des occasions (les opportunités) de partager ce qu'Il a fait dans mon coeur, et de le communiquer à quelqu'un qui en a besoin dans le moment.  

Et ça me rappelle de quelque chose primordiale - la différence entre ÊTRE et FAIRE - si je ne SUIS pas avant tout, tout ce que je FAIS tombera dans l'eau... pur et simple.  Quand je vis en relation intime avec Dieu, c'est évident dans tout ce que je fais - dans mes relations avec moi-même et avec les autres. Je suis plus consciente de Sa présence avec moi.  Or, Il me mène automatiquement à des situations où les gens que Dieu préparent, font contact avec moi et profitent de ma présence, de mon amitié, de mes expériences, afin que je leur sois un conduit de bénédiction et de guérison. Et pour cela je ne m'en attribue aucun mérite.  Et je ne l'oserait jamais.  C'est Lui - tout est Lui; Lui est tout.

Dieu prépare tout, Il orchestre tout, et Il fait tout.  Et moi je suis souvent laissée bouche bée par comment Il le fait en tout temps au-delà de mes attentes.  Tout ce que je peux dire est que je suis bien contente d'être parfois présente, d'être desfois témoin lorsqu'Il agit.

lundi 22 août 2011

La Sérénité - Le Courage - La Sagesse ... partie deux de trois

" Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d'en connaître la différence." 

Winston Churchill, ancien premier ministre d'Angleterre, a dit, "Ça prend du courage de se lever et de parler; ça prend également du courage de s'asseyer et d'écouter."  Une grande partie de mon cheminage de rétablissement (d'un style de vie plein de dépendance affective) s'agit de ce dernier type de courage.  J'assistais aux réunions de groupes de 12-étapes, je suivais de la thérapie, je lisais des livres, j'écoutais les gens qui avaient passé par la même voie que moi je passais.  Et la chose la plus commune c'était que ces gens ont écouté et appris avant de pouvoir parler avec autorité de leurs expériences.  Moi j'avais hâte d'en parler même quand je vivais seulement un petit peu de rétablissement.

Ce n'était pas la bonne voie pour moi.  J'ai dû apprendre comment ÊTRE avant de FAIRE.  Ma vie entière entourait mes efforts de faire quelque chose (pour Dieu, ou bien pour l'église - y a une différence !! - pour les autres, ...), afin de soulager les sentiments de coupabilité et de honte que je vivais de façon quotidienne~! 

En apprenant ce que je ne pouvais pas changer (voir l'article précédent) j'ai commencé à apprendre ce que je pouvais changer.  Il n'y en avait pas beaucoup.  Cependant, je me suis rendue compte qu'il s'agissait plutôt de la responsabilité - j'étais responsable de mes actions et de laisser les autres assumer la responsabilité pour les leurs.  À moins que leurs actions touchent directement sur ma vie et en même ceci, j'étais seulement responsable pour mes réactions et ma réponse - pas les leurs.  Et pas de les faire payer pour leurs actions.  

Source de cette photo:
http://rever.eklablog.com/mon-amour-a2845877
Et alors je pouvais finalement faire une liste partielle (??) des choses que je peux changer. Et avant de la partager, laissez-moi vous dire que seul Dieu aurait pu me donner le courage et le pouvoir de changer ces choses; si je comptais sur moi-même, je serais toujours en misère.  Alors, allons-y....

Mon centre (d'attention)

Il y a longtemps, quand je suivais des leçons en équitation, j'ai appris que le cheval va où le cavalier regarde (j'utilise le masculin afin de ne pas confondre le texte).  Quand il regarde à gauche, son corps se penche à gauche et le cheval vire à gauche.  Donc, quand j'ai commené à guérir, ce m'était important de regarder où j'allais.  J'allais être libre; j'allais me retrouver; j'allais me connaître; j'allais être moi-même. Quand j'ai commencé, bien sûr, je n'avais aucune idée qui j'étais.  Donc, une autre découverte...

Mon miroir (interne)

J'avais besoin d'aide pour cette "chose à changer."  Ce m'était difficile d'écrire sur papier mes fausses idées, mes fausses croyances, et de déterminer la source de celles-ci.  Mais comme je le faisais, ce que j'ai trouvé m'a choqué !!  Ces croyances et idées étaient comme un miroir déformé, elles m'ont montré un faux image de moi-même.  Et alors que je me disais la vérité, les choses que dit Dieu concernant moi, c'est comme le faux miroir était remplacé d'un vrai miroir et je pouvais me regarder pour la première fois de la bonne manière.  J'ai découvert que j'avais de la valeur après tout.  Que j'avais le droit d'établir de nouvelles frontières.  

Ma règle

Toute ma vie, je me mesurais, je me jugeais par les opinions des autres - 'ce que l'on pense de moi (ou ce que l'on me dit)' ou 'ce que le monde dirait de moi dans le dos.'  Les numéros sur ma règle - comme une règle en plastique clair - étaient renversés et allaient dans la mauvaise direction!!  Quand j'ai tourné la règle afin que je lise les numéros moi-même, en découvrant qui j'étais et en me connaissant, beaucoup a changé pour moi.  J'ai pu être honnête avec moi-même et assumer la responsabilité pour mes actions.  J'ai trouvé le courage de faire face à mon passé, d'admettre premièrement à moi-même et puis aux autres que j'avais tort.  Ça m'a libéré de beaucoup - et également a libéré les autres que j'avais blessés dans le passé.  

De plus, j'ai appris de laisser les autres assumer la responsabilité pour leurs actions et d'y penser eux-mêmes sans que je les "aide" à découvrir comment ils ont échoué de faire la bonne chose  (quelle arrogance!) - et comment le faire de la bonne façon (de ma façon certainement!)  Lorsque j'ai lâcher ces choses, j'ai gagné beaucoup de liberté.

Mon niveau de lumière 

En ceci je réfère à mon attitude.  Pendant que j'apprenais m'aimer (d'une façon saine) et ce, très lentement, un choix important s'est manifesté.  Est-ce que je regarderais la verre comme étant mi-vide ou mi-pleine ?  Est-ce que je jouirais de mon quotidien, de mon "aujourd'hui" sans regretter le passé ou m'inquieter de l'avenir?  

La "gratitude" n'est plus juste un exercice rare que je pratique au Jour de l'action de grâce.  Elle est un mode de vie qui se répand dans les activités de tous les jours.  Depuis le début de ce voyage de guérison (en février 2009), je fais face aux obstacles dans la voie, et je les vois comme étant des opportunités.  Or, en dépit de plusieurs défis, je suis plus heureuse que jamais.

Et cela me vaut beaucoup.

samedi 20 août 2011

La Sérénité - Le Courage - La Sagesse ... partie une de trois

C'est ça que je prie au mois hebdomadairement.  La prière de sérénité :  " Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d'en connaître la différence."

Le reste de cette prière, que j'ai entendu quelques fois mais que je n'ai pas encore mémorisé, va comme ci :  "De vivre un jour à la fois, d'apprécier un moment à la fois, d'accepter les épreuves comme le chemin vers la Paix, d'accepter, comme Jésus l'a fait, ce monde comme il est, et non comme je voudrais qu'il soit, de croire que Vous allez prendre soin de tout si je capitule et je m'en remets à Votre volonté, que je peux être raisonnablement heureux (heureuse) dans cette vie et suprèmement heureux (heureuse) avec Vous, pour toujours dans le futur.  Amen"  (Reinhold Neibuhr)


Quelle prière !

Même la partie que je dis (que connaît tout le monde) est tellement puissante.  

Comme je passais la plupart de ma vie en essayant de prendre soin des autres, de les contrôler afin que moi je puisse avoir un peu de stabilité, je ne savais vivre comme dit cette prière qu'en printemps de 2009 lorsque j'ai vécu des épreuves profondes dans ma vie.  Et alors j'ai commencé à apprendre certaines choses... par exemple, comment vivre dans la Sérénité.

Cette voie dans laquelle je vis et grandis est celle de l'acceptation.  Avec l'appui et la force de Dieu, j'ai appris comment accepter.  Mais accepter quoi?  

Les personnes

Je ne peux changer personne.  Plus que j'essaie de le faire, plus que les gens font l'opposé, ou ils font ce que je veux mais ils ont du rancoeur contre moi.  Ce leçon m'a pris beaucoup d'années et était le plus difficile à accepter.  Je pensais que mes proches ne pouvaient pas prendre soin d'elles-mêmes... que c'était à moi de les protéger, de les instruire, de les convaincre de leurs erreurs.  En effet, j'essayais d'être Dieu pour elles - de faire le travail qui s'appartient seulement à Dieu. 

Quand j'ai lâché mon contrôle et a laissé les gens être ce qu'ils étaient, de prendres leurs décisions eux-mêmes, et d'en vivre avec les conséquences, c'était comme un gros fardeau est tombé de mes épaules.  C'est Dieu qui me l'a appris. Tous mes efforts étaient inutiles, sont tombés dans l'eau.  Depuis que je me suis arrêter d'assumer le rôle de Dieu dans leurs vies, j'ai pu être témoin à miracle après miracle non seulement dans ma vie mais dans les vies des membres de ma famille.  Je ne peux pas expliquer comment ça fonctionne.  Tout ce que je sais et que ça fonctionne!!

Les lieux

J'ai appris aussi qu'il y a certains endroits qui me font du bien, et d'autres qui ne n'en font pas du tout.  Dieu m'a enseigné (par l'expérience) d'aller où je me sens acceptée et aimée et de ne point aller où mon esprit ne se sent pas à l'aise, où les gens me jugent.  Une telle chose si simple mais je l'ai manqué pour la plupart de ma vie.  J'ai maintenant la liberté de quitter les endroits où ma santé émotionnelle et spirituelle est placée en danger.  

Les choses

Par ceci je veux dire les circonstances.  Parfois, de bonnes choses arrivent à ceux et celles qui ne se comportent pas bien.  Parfois, de mauvaises choses arrivent à ceux et celles qui vivent de la bonne manière.  

Je ne peux pas contrôler les choses qui se passent et je n'en peux pas même changer une.  La pluie tombe, le soleil brille, et il n'y a rien que je peux faire pour nier l'existence de l'un ou l'autre.  Je ne peux pas compter les fois que quelque chose est arrivée dans ma vie, dans la vie de mes proches ou dans le monde et je m'en faisais tellement à cause de cela.  Je m'en inquiétais, je déplorais les actes des autres personnes ou la dévastation causée par un désastre quelconque.  Et je me sentais coupable s'il y avait quelque chose dans ma vie qui me rendait heureuse quand quelqu'un d'autre souffrait.  Cette prière m'a donné la permission d'être heureuse sans en avoir honte.  De pouvoir avoir la confiance en Dieu - que Lui prenne soin de ces autres gens et que je ne suis pas une personne méchante ou indigne de confiance si je jouis de quelque chose que Dieu m'a donnée en même temps.

Quelle libération! 

Je ne dis pas que je suis parfaite.  Loin de là !!!   Et c'est Dieu qui donne la force de laisser tout entre Ses mains afin qu'Il prenne soin des autres et du monde. 

Et vous savez quoi?  J'en suis si reconnaissante !!!

samedi 6 août 2011

Il est bien temps

Et pourquoi pas??   

J'ai posé un question à facebook hier soir.  "Quelle est la dernière fois que tu as fait quelque chose pour toi-même juste parce que tu l'aimais, (et qu'est-ce que tu as fait?) et ce, pour aucune autre raison autre que tu l'aimais!!?"   Trois heures plus tard je n'ai rien vu pour commentaires - et le mien était - "C'est ça que je pensais."  


Très peu de monde prend du temps pour prendre soin de lui-même.  Notre société est axé sur les soins des autres autant qu'on oublie le soi, l'esprit.  Si l'on fait cela trop trop, il s'agit du surménage et on se trouve au bout du rouleau !!


Y inclus moi-même.  Je passais trop de temps en prenant soins des autres, épuisant de mes forces, m'impliquant dans les affaires des membres de ma famille et dans les vies de toutes mes proches - quand je n'en avais aucun droit. J'ai fini par éloigner de moi tous ceux qui me sont précieux ...  et me plaigner de ne jamais avoir assez de temps pour faire ce que je voulais..!


Photo grâce à :
http://www.mysears.com/Dr-Scholls-Womens-Motivate-
Fitness-Walker-Black-reviews
Et alors il y a deux semaines, je me suis achetée une paire d'espadrilles Dr Scholl's à semelles courbes.  Pendant la semaine passée, je les portais de plus en plus (car avec ce type on avise qu'il ne faut pas faire trop, trop tôt à cause que l'ajustement des muscles des mollets et des cuisses serait trop difficile à supporter). C'était bien un ajustement car je ne savais pas comment balancer sur ces semelles ... surtout quand je devais m'arrêter ou rester debout.  Et maintenant je suis plus à l'aise quand je les porte.  

Le but de tout ceci, c'est de pouvoir prendre des marches - dix minutes au début, puis vingt, puis trente minutes - surtout avec mon mari, afin d'augmenter mon endurance physique et me donner du temps que je peux passer avec lui, qui fortifie mon âme et prolonge notre vie en couple. 

Et cette petite chose de faire un peu plus d'exercice ... s'agit de la partie émergée de l'iceberg.  D'autres choses se manifestent : je lis plus qu'auparavant.  Je regarde moins la télévision.  Je prends plus de sommeil qu'avant. J'ai recommencé à vernir mes ongles.  Et j'ai l'intention de sortir ma nouvelle guitare éléctrique cette fin de semaine et la jouer pendant quelques minutes.  Des petits pas, des moindres changements bien sûr, mais si l'on ne commence pas, on ne va nulle part.

J'ai passé bien trop de temps en essayant de résoudre tous les problèmes de mes enfants, de mon mari, sans concentrer sur les miens.  

Source de cette photo :http://www.superstock.com/stock-photos-images/
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Si je fais attention aux circonstances des autres, circonstances sur lequelles je n'ai vraiment aucun contrôle, je vis ma vie d'une position émotionnelle déficitaire.  Et cela, au fil du temps, mène au surménage, à la dépression, à la frustration, au désespoir.  C'est un propos inutile.  C'est mieux d'établir des priorités : ma relation avec Dieu est primordiale, et puis ma relation avec moi-même.  

D'autres gens croient que la vie qu'a voulu Jésus pour nous s'agit de Dieu en première place, puis les autres, puis le soi.  Mais moi je crois que quand cela arrive dans cet ordre, on peut s'épuiser et tomber dans la colère, les ressentiments et l'amertume.  

Trois relations sont importantes dans la vie et il faut que ces relations soient dans l'ordre.  

Premièrement il y a la relation avec Dieu.  En ceci je ne veux pas dire "ce que l'on fait pour Dieu" - ça c'est une différente paire de manches!!  Je veux dire passer du temps avec Lui.  Quotidiennement.  Le connaître de plus en plus; être intime avec Lui, comme Il le veut tellement!!  

En deuxième place il y a la relation avec le soi.  Non, laissez-moi expliquer.  Il faut d'abord s'aimer avant qu'on puisse aimer les autres (car le 2e commandement primordial c'est d'aimer les autres tout comme soi-même!!) Pour s'aimer, il faut absolument avoir une relation avec le soi ; il faut se connaître ... de plus en plus ... de prendre soins du soi.  Je ne veux pas ce dire dans le sens de se laisser tenter par les choses qui ne sont pas bonnes pour la santé physique ou émotionnelle, mais de se traiter gentillement, de s'écouter, de passer du temps en faisant ce qui est bon, ce qu'on adore faire, ce qui fortifie l'esprit.  

De cette position de plénitude, finalement, la relation avec les autres va naturellement couler et ce ne sera pas du tout un effort ou un sacrifice.

De ce simple style de vie s'agit la vie abondante.

lundi 1 août 2011

Vraiment?

Il faut en tout temps faire attention à ce qu'on dit et à la manière dans laquelle on le dit.  Par exemple, il y a un couple de jours, j'avais un petit argument avec quelqu'un, causé par une mauvaise communication entre nous.  Et un membre de ma famille (qui n'avait rien à faire avec l'argument) m'a dit que j'étais un 'jerk' - et ça m'a blessé.  Pourquoi ? Parce que cette personne n'a pas dit que ce que j'avais FAIT était inacceptable ... mais que MOI j'étais inacceptable.  Ça c'est un nuance que je ne peux pas ignorer.  

L'estime de soi est une chose très fragile.  On s'attend à ce que le monde qu'on ne connaît pas dise de telles choses, mais on ne s'attend pas un tel traitement de ses proches.

L'apôtre Paul a dit de faire du bien à tout le monde, et SURTOUT aux frères et soeurs dans la Foi.  Moi je dirais que cela inclut les membres de la famille et les ami(e)s.  Que ce n'est pas acceptable de dire ce qu'on veut sans y penser - qu'il faut respecter ses proches autant que les étrangers.  

J'ai fait tout mon possible pendant beaucoup d'années pour m'assurer que l'estime de soi de mon mari et de mes enfants soit protégée. J'avais pensé que l'inverse me reviendrait.  Mais si oui ou si non, il reste ce fait - ces personnes me sont précieuses et si je veux garder une bonne relation, je devrai leur donner du respect, car c'est certain que si je ne le leur donne pas, je n'en recevrai aucun.