Bienvenue!!

Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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dimanche 26 décembre 2010

Pourquoi célébrer Noël ?

On associe certains images avec la célébration du 25 décembre.  Noël comprend des images des sapins décorés, des lumières, d'un certain sentiment, des cadeaux, et n'oublions pas Père Noël.

Je connais quelqu'un, chrétienne, qui n'observe plus la fête de Noël. Elle et sa famille ne décore pas leur maison, ne se donnent pas de cadeaux de Noël mais observe plutôt l'Hanoukkah, pas parce qu'elle est juive, mais parce qu'elle veut se débarrasser de Noël.  En ce moment, en réalité, elle est sa famille est en Arizone pour les fêtes.  Elle base sa décision sur l'origine pagan de Noël.  

Comme beaucoup de nos fêtes, Noël a ses origines dans le calendrier de Rome de l'antiquité.  C'était une fête appelée la Saturnalie - conçu pour célébrer le fait que l'équinox hivernal s'est passé et que le printemps n'était pas loin.  On se donnait des cadeaux, on mangeait beacoup, et on buvait beaucoup de vin... Beaucoup.  Les chrétiens du première siècle n'observait pas le Noël.  Mais quand l'empereur Constantine s'est converti au christianisme, beaucoup a changé pour les chrétiens du 3e et 4e siècles.  Les anciennes fêtes paganes furent adoptées par les empereurs de l'Empire sainte romaine et "converties" elle-mêmes.  Dans le temps, on a aussi adopté d'autres traditions - comme pendre des petites figurines d'anges aux branches des arbres - symbole ancien des enfants sacrifiés par le feu au dieu Moloche que faisaient les Babyloniens.

Au fil des générations et surtout pendant l'Âge des ténèbres, on a ajouté des traditions ... une cherche de Google pourrait révéler les origines du sapin de Noël, du gui, du houx, de la bûche de Noël - et plus.  Choquant!! 

Et là on vient à l'histoire de Père Noël lui-même, une invention moderne conçu pour contrôler le comportement d'enfants.  


Même si l'on accepte l'histoire de Saint-Nicolas, lui-même ne se ressemblait pas à cet homme gros portant un complet de rouge.  

Je soupçonne que le vrai Saint-Nicolas mourrait de nouveau (de la honte) de voir ce qui est accompli en son nom depuis plus de cent ans. En effet, "Santa" (anagramme de satan?) n'est qu'un truc de marketing pour vendre plus de choses avant la fin de l'année.  Et je connais tant de personnes, dont la plupart sont les hommes, qui, au tendre âge de 10 à 13 ans, ont découvert que leurs parents leur ont menti à propos de cette idole de leur jeunesse. Et maintenant ils ne se confient à personne, ils ne croient en rien, ils sont pleins de confusion et de haine, et ils doutent fort la vérité de l'Évangel et de l'amour de Dieu.


Alors pourquoi observer le Noël??  Le Seigneur Jésus n'est pas né en décembre, mais en automne.  Les bergers n'étaient pas riches, les rois mages ne se sont pas venus jusqu'à ce que Jésus avait environ 18 mois... et ils Lui ont donné leurs cadeaux seulement parce que c'était la coutume de présenter des cadeaux à la coronation d'un roi.  

Bien, le fait reste que Jésus est venu au monde, le seul Espoir du monde entier. Nous ne savons pas quand exactement.  Mais Il est venu pour nous sauver.  Notre famille observe le Noël au 25 décembre pour une raison simple : c'est un jour férié quand on peut aborder le sujet de l'incarnation de Dieu.  Nous sommes en train de repenser à la manière dans laquelle nous l'observons... tout le commercialisme nous dégoûte et alors nous pensons à donner plus à ceux et celles qui ne peuvent pas rendre la pareille... et moins aux uns les autres.

Mais d'annuler Noël - je ne le vois pas. 


Tant de conversations serait si tronquées si nous coupions la célébration de la naissance de Jésus de nos vies en fin de décembre.  

Il est bon de nous souvenir que le Dieu de l'univers a décidé de s'habiller de la chair humaine afin de mourir pour nous, de conquérir la mort, et de nous ouvrir la voie de la Vie éternelle. 

En anglais on a une expression - 'faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.'  Ceci veut dire que l'on n'oublie pas le noyeau de vérité même si le noyeau est habillé de toutes sortes de mauvaises choses.  Il faut sauve-garder ce qui est bon et rejeter ce qui est fausse.

Dans toute l'excitation de cette saison, n'oublions pas Celui à la crêche.

samedi 18 décembre 2010

Les. Émotions. Sont. (pas) Mauvaises.

Il me surprend combien de fois je me trouve face à un mythe que croit fort beaucoup de monde.  Ce mythe est : Les. Émotions. Sont. Mauvaises.

Le coeur déçoit, l'on nous dit.  Mouais, le coeur non régénéré.... mais une fois qu'on accepte le Sauveur - tout change.

Dieu nous a créé dans Son image; Il est Esprit; nous sommes esprits.  Il vit les émotions - et alors nous les avons aussi.  Celles-ci ne sont pas une mauvaise chose. En effet, on est en danger si l'on coupe les "mauvaises" émotions de nos vies.  La colère, l'angoisse, la tristesse, ces émotions ne sont pas plaisantes ... mais nous en avons besoin autant que les émotions de la joie, l'amour, et la compassion.  Quel danger se trouve dans la phrase que l'on entend souvent : "Les vrais hommes ne pleurent pas."  Quelle bêtise !

En réalité, si nous coupons de nos vies les émotions négatives, nos psychés ne peuvent pas distinguer entre celles-ci et les émotions positives.  Elles disent, en effet - "Oh.  La colère n'est pas bonne.  La colère est une émotion.  Donc toutes les émotions ne sont pas bonnes."  Et éventuellement nous ne pouvons vivre aucune émotion, soit-elle bonne ou mauvaise.  Ainsi vient des problèmes psychosomatiques : des vraies maladies comme les ulcères, les crises de panique, l'hypertension, et même la fibromyalgie!!

Et ainsi, en nous coupant de nos émotions, nous perdons un des meilleurs indicateurs de notre vie interne. Les émotions nous avisent de quelque chose qui n'est pas correcte - ou qui EST correcte.  Quand elles fonctionnent bien, chacune est un état temporaire conçu pour nous montrer que quelque chose mérite notre attention.  Une croyance, soit-elle fausse ou correcte, est au fond de chaque émotion.  Il est essentiel de découvrir de quelle croyance vient cet état et d'en agir. 

Je ne dis pas que nos vies devraient réglées par nos émotions.  Loin de là !!  Mais je connais beaucoup de chrétiens qui doutent fort la valeur de leurs émotions et qui vivent leurs vies en esclavage au mot "devrais."  "Je ne devrais pas me sentir comme ça".  Ou, ils se disent, " Non, je ne suis pas en douleur, ou en peine ... je suis en paix."  Quelle idiotie !!  La position de se pousser la tête dans le sable ne révèle au monde et au diable que les fesses non protégées ... nous ne serons que les objets de ridicule des forces de l'enfer.  

Nous sommes créés pour beaucoup plus que juste survivre.  Dieu veut que nous vivions en réalité.          

mardi 7 décembre 2010

Une oasis imprévue

On ne saurait jamais que cette belle place est une oasis au milieu du désert.

Elle est si belle, si remplie de vie, que l'on ne pourrait pas croire que dans deux miles de cette place, on mourirait du soif n'ayant rien à boire sauf le sable.

Je pensais à ce paradoxe ce soir alors que j'écoutais des ami(e)s en discussion concernant la compassion.  Je commençais à penser aux choses que j'ai vécues des derniers deux ans.  Un véritable désert... et je n'avais aucune idée qu'il y avait, si près de moi, une place d'abondance où je pourrais boire à craquer, et ensuite aider quelqu'un d'autre à la trouver, quelqu'un qui était toujours sur le sable, mourant de soif.

Il est précisément pour cette raison que j'ai passé par le désert de mes addictions ... au contrôle, à la manipulation, à l'intimidation, au jeu de la victime ... afin que je puisse maintenant aider ceux et celles qui y sont toujours pigé(e)s. Je me souviens du désert et je connais bien l'isolation, la désolation d'essayer de régler la vie des autres et d'accomplir exactement l'opposé de ce que j'avais essayé de faire.  De me sentir abandonnée par mes proches parce qu'elles ne veulent pas s'approcher de moi, craignant un autre serment ou une autre dissertation sur "comment vivre leurs vies."

Dieu m'a délivré de ce tourbillon inévitable, quoique ce soit lentement que Lui l'a fait.  Mais même cela était pour une bonne raison.  J'avais la tendance de vouloir sauter les parties désagréables et de me rendre à la fin du processus.  Mais j'avais à prendre un pas après l'autre et ce, pour pouvoir expliquer aux autres comment y arriver aussi.  Une des bonnes choses qui en ont résulté, c'est pas seulement que j'ai de la compassion envers les autres qui sont toujours au tourbillon, mais aussi que j'ai tellement de gratitude envers Dieu de m'y avoir délivré et aussi de me rendre utile entre Ses mains pour aider à faire délivrer les autres, s'ils rendent compte de leur situation ou non.  Je peux leur partager mon histoire et peut-être je pourrais faire ouvrir leurs yeux à la possibilité d'une vie pleine de joie, de bonheur, de contentement - juste en connaissant Dieu de plus en plus.

Cela en vaut la peine.

jeudi 2 décembre 2010

Fleuris où tu as été planté

Mardi passé, j'ai reçu un message décourageant des Ressources Humaines du ministère où je travaille. 

J'avais fait une demande pour le poste de chef d'équipe de mon unité.  On m'a testé sur mes habilités de supervision il y a plus de deux mois.  Je pensais que j'ai bien fait et j'en étais contente.  Je m'attendais à ce qu'on me demande de venir leur parler pour une entrevue.

Mais mardi l'on m'a dit que je n'avais pas réussi dans un des éléments de l'examen.  

Ma première réaction était la choque, puis la colère !!  Mais au lieu de m'obséder concernant leur décision comme j'aurais fait auparavant, j'ai décidé de mettre ma réaction à côté et d'y réfléchir après qu'a passé la passion du moment.  Et le lendemain soir, je pouvais y penser sans me rendre fâchée de nouveau et je me suis mise à méditer sur les raisons possibles pourquoi Dieu a voulu que je reste où je suis.  L'une après l'autre, les raisons se sont apparues.

Mon bureau est situé tout près de certaines personnes qui (comme je les regarde quotidiennement) ont tellement besoin d'aide : quelqu'un qui les écouterait, qui partagerait leurs fardeaux, qui pourrait leur montrer que Dieu est réel.  Si je gagnais le poste de chef d'équipe, j'aurais un bureau séparé d'eux autres, mauvaise chose pour mon esprit (car j'ai tendance à m'isoler) et peut-être pour les leurs aussi~!!

Et pendant que j'y pensais, l'expression "fleuris où tu a été planté" m'est venue.  (Qu'est-ce que cela veut dire anyway? Je ne peux que fleurir juste à la place que j'suis plantée - car on m'a planté icite.... ohhh, maintenant je vois ... )  Plus que je profite dans l'environnement où je me trouve, et que j'y abondis, étant contente de ce qui arrive - quoi qui arrive - ça, c'est tout qui compte.

La vie s'agit de plus que l'argent ou la prestige ou le pouvoir.  

Le contentement vaut beaucoup.  Si ne ne peux pas être à l'aise dans ma peau, si je me pousse en tout temps pour saisir ce que je n'ai pas au lieu de me plaire avec ce que j'ai dans la main... si je ne crois pas que je suis exactement dans la place que Dieu le veut pour moi ... mon mécontentement peut voler de moi la chose la plus importante, la chose pour laquelle j'ai travaillé si fort pendant plusieurs mois - la Joie de ce moment, la Joie d'aujourd'hui, du maintenant. 

Quelqu'un a dit que le bonheur ne s'agit pas d'avoir ce que l'on veut, mais de vouloir ce que l'on a.  Personne sage.

samedi 20 novembre 2010

Le maintien d'acquis

Je suivais des cours de français pendant que j'étais à l'école, puis en université, et puis pour atteindre un niveau fluent pour mon poste.  Le processus m'a pris beaucoup de temps.  J'avais l'aide de mes ami(e)s francophones et j'en suis très reconnaissante.  Un merci spécial à une certaine amie qui vient de passer sa 33e fête - toi tu sais qui tu es - sans toi je n'aurais jamais pu achever mon but!!


Mais pour y rester, pour garder ce que j'ai accompli, il faut toujours pratiquer, toujours lire, écrire et parler le français de façon régulière.  Dans le monde d'apprentissage, l'on appelle cela "Le Maintien d'Acquis."  L'idée est que si l'on n'utilise pas souvent la seconde langue, on perd l'aise que l'on se sent, et on fait des erreurs.


C'est la même chose avec ce cheminage de guérison.  J'ai beaucoup appris ... comment laisser les autres vivre leurs vies sans mon aide, par exemple.  Mais ... c'est pas si facile de me souvenir de le faire à moins que je le pratique régulièrement.  C'est si facile de relâcher ma prise sur les leçons que j'ai appris.  


La bonne chose est celle-ci :  chaque jour, chaque minute, j'ai le choix de m'arrêter, et de faire la bonne chose... par exemple, une fois j'ai été tentée de donner mon opinion sur quelque chose que faisait l'une de mes filles.  J'avais dit un couple de mots ... et soudainement je me suis arrêtée et puis j'ai dit, "Non.  J'allais dire quelque chose, mais ce n'est pas mon affaire et je ne le dirai pas.  Toi tu as le droit de prendre tes décisions toute seule et sans mon aide."


Simplement dit, pas si simplement fait.  Mais - comme dit la petite chanson à Sesame Street - "Petit à petit et tu le pourras..." 

... et j'ajouterais - "... comme tu appuies sur Papa Dieu ..." - et en ceci c'est surtout moi à qui je parle.

jeudi 11 novembre 2010

Une nouvelle amie

Une connection intime se fait dans les petits détails
Depuis environ 3 mois, je lis le blog d'une femme qui habite pas trop loin de moi, mais nous ne nous sommes jamais rencontrées face à face.  

Jusqu'aujourd'hui.  

Moi j'ai 50 ans, et elle, elle n'a plus que 30 ans.  Mais elle et moi avons "cliqué" du premier moment en direct... et alors nous avons finalement décidé de nous rencontrer.  Et que j'en suis heureuse !!  Je viens de rentrer chez moi de notre premier rencontre, à un établissement de café.  Nous nous sommes parlées pendant un peu plus d'une heure - et nous nous y sommes tant amusées !!

Lors de mon retour, ma fille aînée m'a demandé si je m'étais amusée - (je lui ai jeté une grande sourire par réponse) et elle m'a dit, "Oh que j'en suis contente !  J'espérais que tu trouves une amie ... après la perte de ______ ." (nom de quelqu'un que je connaissais) 


Et alors j'ai vraiment une nouvelle amie - chose surprenante pour moi car pendant trop d'années je ne les faisais pas trop facilement.  Et la rencontre était tout comme je la prévoyais... et même plus; je me suis retrouvée en partageant (entre autres) l'histoire d'une rencontre "coincidentelle" que j'ai eu avec 5 jeunes adultes que j'appelles "les 5 superbes" depuis lors ... C'est Dieu qui l'a arrangée, j'en suis certaine, car ces cinq personnes, et éventuellement leurs proches, ont tant enrichi ma vie depuis notre première rencontre en fin de juin 1998, un soir quand il pleuvait des clous.  Et maintenant, cette histoire me rappelle du fait que Dieu s'intéresse aux petites choses de ma vie.

Pendant que j'écris cette entrée ... soudainement, je me rends compte, curieusement, d'une petite sourire qui joue aux coins de ma bouche.

mardi 2 novembre 2010

Je pense que je l'ai trouvé

Oui, c'est ça.  Je pense que j'ai trouvé ... ma gratitude. (Voir mon article avant le dernier...)

Le roi David avait trouvé la sienne bien avant que moi j'ai trouvé la mienne.  Et il avait le secret de garder un cœur plein de remerciement et de gratitude, un secret que connaît beaucoup de monde sans en rendre compte, trouvé dans trois mots que répètent tant de gens.

Je me souviens.

Oui, c'est ça~~!!  

Aujourd'hui c'était pour moi un des jours qu'envoie l'enfer pour torturer les gens du monde.  Tout allait mal.  J'ai surdormi.  J'étais en retard et je faisais que ma fille était en retard pour sa classe matinale.  Puis je suis tombée malade au travail (cause : les produits chimiques que portait quelqu'un), je suis revenue chez moi, la circulation était si congestionnée... j'avais un malentendu avec une amie et elle en a eu de la peine - - le tout a fait que je n'étais pas du tout heureuse au moment de mon départ pour une réunion d'AA à laquelle j'ai assisté avec mon meilleur ami. Je m'attendais à ce que quelque chose de plus arrive.

Mais le sujet du soir était le pardon - quel sujet bizzare, j'ai pensé.  Et l'un après l'autre, les personnes là partageaient combien de ressentiments ils avaient gardé au cœur, et comment Dieu les a aidé à pardonner ceux et celles qui leur ont fait mal.  Et moi j'ai commencé à me souvenir de tout ce que Dieu a accompli dans ma vie sur ce sujet.  Combien de haine j'avais contre ma famille, contre mes relations.  L'abus, l'abandonnement, l'isolation, toutes ces choses je connaissais.  Et par l'amour de Dieu, au fil de peut-être 12 mois, j'ai pu pardonner mes tormenteurs et même me sentir de la compassion pour eux et elles : un vrai miracle !!  Comme je pensais à ces choses, ma gratitude m'est revenue et j'étais débordée d'un sens de joie et d'amour pour le Seigneur qui m'a délivré des chaînes du passé.  

Pas plus compliqué que ça.

lundi 25 octobre 2010

Avec une amie - ça fait du bien!

Aujourd'hui je me suis assise avec une ancienne amie pour prendre du lunch et pour nous rattrapper, chacune des nouvelles de l'autre.

C'était si bon de la revoir, de partager quelques des choses que Dieu faites dans nos vies, d'entendre d'elle que Lui agit aussi dans sa vie autant que dans la mienne. De discuter de nos soucis, de partager nos joies et nos épreuves. Un plaisir simple juste de prendre du temps en parlant avec une amie. De nous souvenir de bonnes réminiscences vécues ensemble.

Et qui sait combien de bon cette conversation ait fait? pour elle - ou pour moi?

samedi 23 octobre 2010

...jusqu'à ce que ...

Je remerciais Dieu de mon salut - de la joie d'avoir un âme pur devant Lui, ...jusqu'à ce que ceci est devenu le nouveau normal.
Et j'avais quotidiennement de la gratitude pour les miracles que Dieu a accomplis dans ma vie, ...jusqu'à ce que je m'en suis habituées.

Je louais l'Éternel de ma famille, jusqu'à ce cette dernière est devenue source d'angoisse et d'inquiétude, et que j'en ai perdu beaucoup de sommeil.
J'étais reconnaissante à Dieu pour mon emploi - jusqu'à ce que j'en ai eu besoin pour payer les factures mensuelles et que la nécessité d'avoir de l'argent en a poussé la joie.

J'étais tellement contente de la liberté que je vis juste parce que j'habite au Canada et que ce pays permet la liberté d'adorer Dieu et d'avoir une opinion et de l'exprimer sans peur de persécution - jusqu'à ce que quelqu'un m'a dit que c'était mon droit.

Où est-elle allée, ma gratitude?
Je ne sais pas exactement, mais peut-être que j'étais si occupée de gagner ma vie que j'ai oublié d'avoir une vie. Peut-être que je faisais tout pour les autres et rien pour moi, pour ma santé spirituelle, physique et émotionnelle. Peut-être que je concentrais sur les problèmes et non sur les bienfaits, sur les contres et pas sur les pours, sur le négatif et non sur le positif.

Il se peut que j'aie oublié le premier leçon que j'ai jamais appris sur mon cheminage de guérison - il faut d'abord prendre soin de moi, prendre du temps pour moi-même. Respirer, regarder autour de moi d'un regard neuf, lever mes yeux aux cieux et me rappeler de tout ce que j'ai. Pas seulement faire l'essentiel puis tomber au lit le soir, complètement épuisée, mais faire ce que moi je le veux, que ce soit lire, écrire, prendre une marche, ou même me brosser les dents!! Et même plus que ça, que je passe du temps quotidiennement avec l'Amant de mon âme, mon Sauveur et le Roi de ma vie : Jésus.

jeudi 21 octobre 2010

Une touche tendre

La première fois que j'ai touché Cody, c'était pour lui donner du reconfort alors qu'il était dans une place qui pour lui était effrayante : la SPA (société protectrice des animaux). Là, entouré de chiens qui jappaient à n'importe quoi, il avait si peur - et j'ai mis ma main dans sa cage et carressé son visage. Presqu'immédiatement j'ai entendu son ronron presque sousentendu, comme une moteur ayant des ratés.

Dans le temps il avait 4 ans; c'était l'an 1998. Il est devenu membre de notre famille rapidement. Et il n'a jamais oublié que c'était moi qui l'ai sauvé de "La place horrible-là" (comme lui dirait s'il pouvait parler).

Et, à l'âge de 16 ans, la dernière touche que Cody a connue était la mienne. Avant-hier, chez la vétérinaire. J'ai signé les papiers, et la vétérinaire lui a donné un fort sedatif afin qu'il ne se sente pas la vraie piqûre. Pendant que le sédatif prenait effet, je serrais Cody entre mes bras et lui parlait doucement. Il n'avait même pas le temps de ronroner ... il a perdu connaissance dans trois minutes. Je l'ai placé doucement sur une serviette que nous y avions apportée. Je le carressais pendant quelques minutes et quand la vétérinaire est revenue, j'avais déjà dit mes adieux à mon p'tit fluff-ball. Mon mari y est resté pour l'euthanasie-même; je ne voulais pas regarder "l'acte". Il m'a dit plus tard que l'on traitait Cody avec du respect et de la compassion.

Cody était devenu malade (ou au moins ne se sentait pas bien) - des derniers mois il commençait à boire de plus en plus - à la fin c'était au moins 5 tasses par jour. Il était de plus en plus irritable et exigeant. Il faisait son business (c'est-à-dire, il urinait) dans sa boite mais lorsqu'il était plutôt grognait, il le faisait aussi dans le linge, sur un lit, sur les tapis. Il nous suivait en miaulant.

À la salle d'examen avant-hier (après mon départ), la vétérinaire a noté que les veines de notre Cody ont presque écroulé de déshydratation. Étant donné qu'il buvait tant d'eau, elle a dit à mon mari que seulement une chose pourrait expliquer cela - le cancer, probablement des reins. Quand mon mari m'a dit cela, soudainement la solution au mystère m'est venue... quand il miaulait en me suivant, il me disait en réalité, "Maman, que tu fasses que ça cesse..."

Maintenant sa douleur a cessé. Je peux imaginer parfois Cody sur les genoux du Maître, et je pense que je puisse entendre son ronron.

La décision de faire euthaniser Cody n'était pas du tout facile à prendre; je l'admets, je suis en deuil, et je revis souvent le moment quand il a perdu conscience entre mes bras... au point où ça me réveille la nuit. Je me sens coupable. Je ne peux pas m'en empêcher.

Dans ma tête je sais que j'ai fait la bonne chose. Mais mon cœur ... ça prendra du temps pour guérir.

samedi 16 octobre 2010

C'est quoi qui manque ?


Est-ce que ce casse-tête manque un morceau? Il semble manquer quelque chose ....

Et si je vous disais qu'il n'en manquait pas, que diriez-vous? Surtout si je vous disais que le morceau qui semble être disparu est la seule chose qui est correcte ?

Je pense des choses les plus curieuses parfois. Comme ceci. Les autres morceaux du casse-tête cachent quelque chose de merveilleux en-dessous. On peut voir qu'il y a une source brillante de lumière en dessous, qui procède de la seule place où il n'y a aucun morceau de casse-tête... un indice puissant d'un secret glorieux et très simple - si simple qu'un enfant pourrait le comprendre. Les rangs de morceaux, si réguliers, si ordonnés, s'agissent d'une façade pour cacher la réalité - qu'il ne fallait pas avoir de casse-tête en premier lieu.

Nous - comme êtres humains - avons la tendence de compliquer les choses pour pouvoir croire que nous sommes plus importants que nous le sommes. Mais le point focal de notre existence est que nous sommes esprit. Créés dans l'image du Créateur de l'Univers - car Lui est Esprit - mais nous sommes si reduits à l'esclavage aux choses corporelles : aux choses que nous pouvons voir, sentir, goûter, entendre - que nous essayons de couvrir notre esprit avec d'autres choses plus prévisibles. Les rituels, le forme, les règlements, les causes sociales, les platitudes, ... en autre mots, la réligion!! Et de cela, quelque chose arrive que nous ne prévoyons pas - la liberté qu'Il a voulue pour nous est transformée en quelque chose régimentée, inutile, et inanimée.

La bonne nouvelle est qu'il y existe toujours un "morceau manquant de ce casse-tête." Ou bien un trou là-dedans. La solution s'agit de trouver ce trou - quoi qu'il en soit pour chacun de nous - et d'y creuser pour voir ce qui est en dessous. Là nous pourrions retrouver la liberté que nous cherchions. Nous pourrions même trouver Celui que nous cherchions.

Sommes-nous assez ardents, assez courageux, de prendre le risque ? Osons-nous Lui demander de nous montrer Qui et où Il est, Sa vraie nature? de Se nous révéler et de nous dire ce qu'Il Se sent envers nous - en dépit de nos notions préconçues ?

lundi 11 octobre 2010

Joyeuse Action de Grâce


Une fois par année l'on fait un effort spécial de réfléchir sur ce que Dieu nous a donné. Et nous Le remercions.

De plus en plus je me rends compte qu'une fois par année n'est pas assez. Plus souvent j'assume une attitude de gratitude, plus je suis heureuse! Dieu a tant fait pour moi - comment pourrais-je m'empêcher de Lui donner des louanges quotidiennement - ou même plus souvent que ça ? Et quand je lis Sa Parole, (surtout les Psaumes) je trouve beaucoup d'encouragement de louer l'Éternel en tout temps - le matin, le midi et le soir de Lui lever ma voix en adoration, de me souvenir de tout ce qu'Il a accompli pour moi, de cultiver une attitude de gratitude. C'est correct de Lui dire ce que je me sens - quoi que soit l'émotion que je vis - mais c'est aussi correct de chercher le bon dans tout ce qui se passe et de Le remercier de tout ce qu'Il m'enseigne, même si ce soit difficile. Et je prends le leçon qu'a appris le roi David, que lorsque les choses ne vont pas bien, il faut se souvenir des choses que Dieu a faites dans le passé afin d'en renouveller la foi, l'espoir, et la joie.

Dieu m'a donné beaucoup de choses, dont la plus importante est Son salut !! Puis la liberté de L'adorer sans peur. En plus, de multiples bénédictions m'inondent... Un mari qui ne boit plus depuis plus de 18 mois et que Dieu m'a redonné après des années quand je me manquais de lui. Des enfants qui maturent petit à petit et qui apprennent ce qu'il faut pour vivre indépendamment de nous (un jour). Et dans ma vie, une guérison miraculeuse de l'esprit de toutes les blessures internes subies au passé et Son pouvoir divin de pardonner tout ceux qui m'ont fait du mal. Y a d'autres choses aussi - ma job, cette maison, le rhythme tranquille de vie de la province dans laquelle j'habite, et beaucoup d'autres petites choses qui m'arrivent quotidiennement. Dans ces choses, Dieu crie Son amour pour moi si seulement je puisse l'entendre.

Je veux que mon attitude soit en tout temps, comme celle d'une jeune femme que j'ai entendue dire un jour - de son cœur, "Oh, merci, merci, merci..."

samedi 25 septembre 2010

Dieu S'intéresse aux petits détails

Aujourd’hui je veille sur Shari, notre chien qui est âgée de presque 14 ans. Elle est malade depuis plus de 3 jours et nous l’avons laissé au vétérinaire pendant deux nuits. Elle est revenue chez nous hier après-midi mais hier soir sa condition a empiré, et nous pensions devoir mettre fin à sa vie. C’était tellement sombre ici pendant quelques heures hier soir. Je me souviens prier comme ceci juste avant de me coucher – “O Dieu, que Tu la prenne ou que Tu la guérisse – je ne peux plus supporter de ceci !” Je me suis endormie après minuit. Et je me suis réveillée à 5h15 ce matin, d’habitude je dors d’environ 22h30 jusqu’à 6h00.

Mais ce matin quand je l’ai vu, elle allait mieux, bougeait plus facilement, se tenait la queue plus haut - et maintenant elle peut manger un peu de riz cuit en bouillon de poulet, 2 cuillères de table à chaque heure. Le vétérinaire veut que je continue à lui donner du riz (afin de faire reposer l’estomac et le pancréas avec un régime non-irritant) jusqu’à lundi matin puis lui téléphoner pour des instructions concernant comment modifier son régime à l’ancien comme auparavant. Le diagnostic, après beaucoup de tests sanguins, une radiographie, des liquides intraveineuses et des soins intensifs, (jusqu’à la somme de plus de 500$ - aïe!) est une pancréatite... affection sérieuse et potentiellement fatale due à la déshydratation et la perte de cellules de peau à l’intérieur des intestins, ainsi qu’une déséquilibre de l’insuline que produite le pancréas. D’habitude la cause est que le chien a mangé quelque chose de la poubelle ou qu’il a mangé de la nourriture (pour les humains) qui contient du gras élevé. Et le jour-même où les symptômes se sont apparus était mercredi passé, le jour quand on ramasse le compost.

Elle mange chaque heure et entretemps elle dort, mais elle ne gémit plus en douleur comme elle le faisait hier soir. Je pense qu’elle ait passé le cap. Quant j’y réfléchis, je suis bouleversée de l’amour de Dieu en S'intéressant à une telle petite chose que la vie d’un animal familier, pourtant un membre de notre famille.

Même une autre manière dans laquelle Dieu crie quotidiennement, "Je t'aime !" si jamais j'avais les oreilles spirituelles pour L'écouter.

lundi 20 septembre 2010

Le Facteur " I "

Peut-être que l'on devrait changer d'idée concernant la prière?

Comme chrétiens et chrétiennes, nous sommes en relation avec Dieu. Jésus est notre Marié. Lui a prouvé au degré ultime Son amour pour chacun de nous en donnant Sa vie à la croix, afin qu'Il puisse entrer en relation intime avec chaque personne qui vient à Lui.

Et si la prière s'aggissait simplement d'avoir une conversation avec Lui ?

Quelle conception ! Ne pas plaider, manipuler, cajoler, ramper, ou insister. Juste se parler. Basé sur un amour qui pour Lui ne peut être plus, et qui pour nous grandit jour après jour comme nous acceptons le Sien. C'est pas par hazard que Dieu réfère dans la Bible à nous autres comme Sa mariée, Son épouse. Ici le type de relation qu'Il le veut avec nous. Nous nous connaissons; nous passons tant de temps avec Lui que nous ne voulons rien faire qui Le rendrait triste mais plutôt ce qui Lui plairat. Pas d'une motivation de peur ou de honte - mais par contre d'amour. Parce que Lui nous aime. Parce que nous L'aimons.

Comme nous Lui donnons l'autorisation d'entrer tout notre cœur jusqu'au fond, nous Lui donnons la permission de nous connaître de plus en plus - pas seulement de voir les choses que nous considérons comme étant "acceptables" mais de voir ce que - et qui - nous sommes en réalité. La relation - l'intimité - est trop importante pour nous de risquer la mettre en péril. Nous cherchons Sa sourire; nous vivons pour Le faire rire de joie.

De cette place d'intimité - nos prières changent. Nos anciennes prières - caractérisées par des changements de ton vocal, des répétitions inutiles, des exigeances égoïstes, des manipulations - sont disparues et par contre, c'est simplement "Jésus et moi nous parlons." Comme des meilleurs amis, comme un marié et sa mariée, nous participons à un peu de "confidences sur l'oreiller" - c'est le facteur "intime" dont je parle. Toutes les façades sont tombées et nous partageons désormais notre cœur avec Lui - et Il partage Son cœur avec nous. Nous ne Lui parlons pas de ce que les autres font, nous n'utilisons ni de forme ni de formule. Rien que de se parler des choses réeles avec Quelqu'un Qui est réel et Qui nous aime au-delà de toutes nos expectations, beaucoup plus que nous puissions comprendre. Et Il commence à partager Son cœur avec nous, de nous enseigner tendrement ce qui Lui est important.

Recemment je lisais Psaume 25 dans "Le Message" - et le verset 14 m'a sauté de la page. Je vous donne la traduction et le sens en français : " L'amitié de l'Éternel est pour ceux qui Le révèrent - Il leur confie Ses plans ... " Ça c'est des confidences sur l'oreiller ! Malgré notre perception de ce que c'est, la prière, cette dernière s'agit de chercher le visage de Dieu ... pas pour ce que Lui peut faire pour nous, mais pour ce qu'Il EST : la grâce, la pureté, l'amour, l'acceptance, la générosité, la gentillesse, la compassion - le tout. Ces mêmes choses ont fait possible que nous puissions avoir une relation avec Lui en premier lieu !! Marcher avec Lui comme a fait Adam avant la grande Chute - ou comme a fait Hénoc avant que la Loi ait été donnée au monde.

Pas parce que nous en valons. Pas parce que nous en avons droit... nous n'en avons point. Mais juste parce que nous sommes le Sien et Lui est le notre.

Nous portons Sa bague de fiançailles - Son Esprit - dans nos cœurs.

lundi 6 septembre 2010

De la peur à la passion

Ce matin nous avons regardé une émission documentaire à la châine d'apprentissage concernant le vol 9 de British Airways de l'Inde à l'Australie, vol historique qui a eu lieu en 1982. Durant ce vol, l'avion a passé à travers un nuage volcanique de cendre, le premier instance connu d'un évenement de ce genre. Alors ni les passagers ni l'équipage du 747 ne savaient ce qui se passaient quand ils ont vu dans la nuit une flame bleue sortant des moteurs de l'avion. Personne de l'équipage ne pouvait trouver la source de ce feu - tous les instruments de navigation et de surveillance des systèmes d'avion indiquaient que tout allait bien. Mais il y avait de la fumée dans la cabine. Après quelques minutes de ceci, tous les moteurs ont cessé de fonctionner. L'avion a commencé à tomber de plus de 30 000 pieds.

Leur peur est devenue la terreur, mais personne n'a rien dit ni trop réagi - sauf quelques uns priaient et quelques autres se parlaient de leurs familles. Un homme pensait à ses fils, avec qui il voyageait, et il a écrit une note à sa femme chez lui au cas où l'équipe de cherche la trouverait.

Chaque personne dans l'avion SAVAIT qu'elle allait mourir. Il n'y avait pas de question sur ce sujet.

Le pilote et son équipage ont fort travaillé sans succès pour recommencer les moteurs, même pendant qu'ils tournaient l'avion vers Jakarta en Indonésie - mais sans moteurs - l'avion irait dans l'océan ou frapperait une montagne. Ils ont essayé à maintes reprises la liste de contrôle de remise en marche des moteurs. Rien n'a fonctionné. L'avion tombait et la densité de la fumée augmentait dans la cabine. Les passagers toussaient. Les masques d'oxygène sont tombées devant leurs visages.

Et une fois en bas de 6 000 pieds d'altitude, on a finalement réussi à remettre en marce les quatre moteurs, l'une après l'autre. Les passagers ont joui de ce développement ! L'espoir est revenu ! Et vingt minutes tendues plus tard, malgré le fait que la parebrise fut sablée de tout le cendre de volcan et personne ne pouvait rien voir devant l'avion, le pilote et son équipage a réussi à attérir l'avion.

Quelle célébration dans la cabine!! Tout le monde applaudait, criait, pleurait, riait, s'embrassait. Dans les dernières heures, partageant une telle expérience, ces étrangers complets sont devenus - une famille.

C'était tellement beau ... et mouais, j'ai pleuré pendant que je regardais la récréation de l'incident.

Après l'émission, je pensais à comment ça se pourrait qu'une telle connexion puisse arriver entre des personnes qui ne se connaissaient pas.

Et puis la réponse m'est venue : elles ont partagé la même ménace - la mort certaine - et elles en ont été délivrées !! Les émotions - de la peur et de la joie - ont unifié leurs cœurs.

Alors pourquoi, je me demandais, est-ce que l'église est troublée de toutes sortes de problèmes - la médisance, les commérages, les luttes d'influence, la condamnation, juste pour commencer? Le problème est-il peut-être que nous avons perdu notre amour principal?? Lui ? Avons-nous oublié la raison pour laquelle nous sommes ensemble en premier lieu?

Nous étions tous face à la mort certaine. Nous ne pouvions point nous en échapper. Mais Il nous a emmené à une place de sécurité - une place d'espoir, de paix et d'amour où (auparavant) il n'y avait aucune de ces choses. Le nom de cette place est la Calvalre!!

Nous partageons en cette délivrance merveilleuse, en dépit de notre incapacité de nous sauver. À CAUSE de notre incapacité de nous sauver. Notre Délivreur nous a tant aimé qu'Il nous a soulevé de l'abîme de désespoir et qu'Il nous a emmené à la présence de Dieu. En avons-nous perdu de vue ? Où est notre gratitude ? Est-ce que nous concentrons seulement sur notre confort, notre ordre du jour??

Peut-être qu'il est bien temps de retourner à la croix dans nos pensées et nos cœurs. De regarder longtemps Celui qui y meurt de Son amour évident pour chacun de nous - un amour si fort qui vient de son désir intense d'être en relation avec nous, de nous en ouvrir la porte - c'était pour Lui la chose la plus importante, même plus importante que Sa gloire, que Sa vie, que Sa relation éternelle avec Son Père (je me souviens que Lui-même a demandé, "Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi M'as-Tu abandonné??")

Il est bien temps de nous souvenir de notre impuissance complète, de redécouvrir notre délivrance étonnante, de nous recentrer notre attention baladante, de reprendre notre premier Amour! ... de déborder de gratitude, de joie !

Les apparences, les arrière-pensées, et la position ne valent rien. Dieu vaut tout.

Concentrons sur l'Agneau divin... (cliquez sur le lien pour lire l'histoire)

vendredi 3 septembre 2010

En attente de la tempête

Pour nous aux provinces maritimes du Canada, la saison des ouragans n'est d'habitude pas grande chose. Mais depuis que l'ouragan Juan nous a surpris en 2003, on prend plus pour sérieux les avertissements concernant les tempêtes tropicales et les ouragans.

Une fois touché par une telle expérience, on veut plutôt fait une erreur de prudence au lieu d'être pris au dépourvu. Et cette fois, vu l'étendue de cette tempête, on est bel et bien prudent. Souvent on vérifie la position de la tempête.

La dernière fois, avec Juan, nous (c'est-à-dire, moi puis mon mari et nos enfants) étions parmi les personnes qui ne savaient pas en avance que Juan nous rendrait visite. Lorsque nous nous sommes réveillés ce dimanche matin-là, nous étions surpris et dévastés du dommage que nous avons vu non seulement à notre terrain mais en ville, surtout parmi les grands vieils arbres de l'ancienne cité - arbres qui ont été déchirés de leurs racines comme si une grande main les a tiré du sol tout comme les mauvaises herbes.

Nous n'avons fait que des gestes de la vie quotidienne pendant plusieurs jours - nous étions en deuil ... de nos arbres, de l'abri qu'ils nous avaient fourni - et depuis lors, quand on nous avise qu'il y aura une tempête quelconque, nous prenons pour sérieux les avertissements et nous nous tenons au courant de ce qui se passe.

Alors je sais que l'ouragan Earl ne sera probablement qu'une tempête tropicale avant qu'il arrive à notre coin, pourtant il est mieux d'en être préparé... juste au cas où.

La seule chose que je prie, c'est qu'il n'y ait pas de perte de vie, de santé ou de propriété.

dimanche 29 août 2010

Est-ce qu'on y est?

Parfois, lorsque j'explique les grands changements qu'a fait Dieu dans ma vie comparés au passé - il y a du monde qui a l'impression que je PENSE que c'est un fait accompli et qu'il ne me reste plus à changer, que tout est parfait.

Loin de là !!

C'est vrai que Dieu a fait des choses merveilleuses dans ma vie, qu'Il m'a délivré de la mort, qu'Il m'a mené à des personnes qui m'ont enlevé les bandelettes de la mort - mais le chemin est long et je n'ai pas l'idée que j'y suis déjà arrivée. En effet, Dieu fait de plus en plus dans ma vie afin que dès maintenant je puisse bouger et vivre une vie " honnête à l'intérieure " pour la première fois. Et la tentation de retourner à l'ancien mode de vie est toujours présente.

Mais ces jours, je vis de jour à jour et en autant que possible dans cette période de 24 heures.

Et la vie est bonne. Dans mon paysage spirituel, j'étais auparavant dans une ravine où il n'y avait que des roches et de la poussière... avec juste assez d'eau pour survivre. Et maintenant je voyage sur une route aux montagnes, près des pâturages verdants ... et des ruisseaux clairs.

Je ne suis pas encore au sommet. Mais Dieu y dirige mes pas.

samedi 28 août 2010

Apprendre, c'est grandir

Me voici en lisant un nouveau livre pour améliorer ma connaissance et mes habilités de gestion : "Le cerveau de leadership - pour les idiots". Je trouve tellement accessible le format de ces livres "pour les idiots" - c'est pas parce que je le suis - mais plutôt que l'on y prend le temps et l'effort de simplifier les choses que compliquent tant de monde.

J'apprends en tout temps. Ouvrir l'esprit à l'apprentissage me tient jeune... et l'essai de m'améliorer ne s'agit pas du temps gaspillé. Or, plus que j'apprends, plus que je sais qu'il me reste tant à apprendre!!!

Et c'est exactement le cas dans mon cheminage de guérison. Ce style de vie est comme re-former le cerveau pour faire les choses auxquelles je ne suis pas habituées. Des simples choses, comme :

  • me brosser les dents chaque matin
  • m'acheter quelque chose de spécial juste parce que je l'aime
  • prendre une marche (ou conduire quelque part) seule - juste pour jouir de la présence de Dieu et la beauté de Sa création sans être interrompue
  • me dire quotidiennement lorsque je regarde mon visage au miroir deux choses:
  1. T'es belle, toie - - et
  2. Aujourd'hui est une bonne journée, à moins que moi je fasse d'autres plans
  • me pardonner franchement lorsque je fais une erreur et en apprendre au lieu de me punir interminablement, et
  • demander de l'aide des autres et les remercier de leur aide, au lieu de penser que c'est sur mes épaules que reste le fardeau du monde entier.

Faciles, non? Mais auparavant, je n'aurais jamais pensé à faire de telles choses simples pour prendre soins de moi-même - car je ne me pensais pas avoir assez de valeur pour faire ces choses pour moi-même, choses que je j'aurais faites de bonne volonté pour les autres sans y penser.

Et alors - des derniers jours, je l'admets - ça prend du travail pour me rappeler de faire ces choses (et d'autres sur ma liste de gestion de soi...) mais c'est absolument essentiel pour mon bien-être et ainsi pour le bien-être de mes proches. Si moi je sais que je suis bien-aimée, il est plus facile d'aimer les autres avec ce même amour ... et le principe de la récolte fait que plus que je reçois l'amour de Dieu pour moi-même, ça multiplie - et alors plus que je serai capable de m'aimer et d'aimer les autres par la suite !!

Et ce n'est pas chose difficile lorsque mon réservoir d'essence de l'esprit (que Dieu remplit de Son amour) est plein en tout temps. Passer d'excellents moments avec Lui c'est la meilleure façon de me remplir comme cela, que ce soit en écoutant ou en jouant de la musique d'adoration, en lisant Sa parole et peut-être un bon livre chrétien, ou simplement en me remplissant de la beauté de Sa création et pensant de Lui et Sa grâce.

L'essentiel, comme dit l'écrivain St Antoine d'Exupéry - est invisible pour les yeux.

lundi 23 août 2010

Aux études!

La voici - Krysta - au mois de décembre 2009 - à peu près un mois après avoir réussi à obtenir son diplôme d'education générale.

Sept mois après la date de cette photo et quelques jours après la mort de Tsuri (voir mon article concernant elle d'environ le fin de juillet?) et à la forte suggestion de l'une de ses amies, elle nous a informé qu'elle a décidé de retourner aux études et qu'elle voulait suivre un programme d'adjointe exécutive / administrative - et peut-être de travailler un jour où moi je travaille?? Bien alors! Je suis presque tombée de ma siège....

J'attendais qu'elle décide de faire quelque chose concernant sa formation, car je sais qu'elle peut être têtue comme ... bien, comme moi puis son père aussi!! Je suis depuis 19 mois un programme de guérison de mon obsession de contrôler tout, tous et toutes dans ma vie - et je savais que "forcer" la question ne ferait rien. Donc j'en ai enlevé mes mains - et ça fait que maintenant, je peux jouir honnêtement de sa décision, sachant que je n'avais aucune influence et qu'elle a décidé de poursuivre son éducation par elle-même. Quelle liberté, ce style de vie!!

En tout cas, elle a appelé l'école un couple de jours après la mort de Tsuri et là on lui a téléphoné le lendemain - voulant la voir pour un rendez-vous d'évaluation. Dans deux jours elle s'était inscrite .... et elle commence ses classes le 7 septembre!

Bien, après que mon portefeuille avait cessé de trembler, je me suis rendue compte que l'université serait même plus dispendieuse pour 4 ans. Cela m'a soulagé un peu...

Mais il y a quelques jours, je pensais qu'elle aurait dénoncé sa décision car - son autre animal familier est mort: Ceçania, la copine de Tsuri. Elle avait été malade sans que nous nous en rendions compte - elle avait pris du poids très rapidement, etc. Nous pensions qu'elle était déprimé car elle ne pouvait plus jouer avec son amie. Mais c'était plus sérieux que ça. Finalement elle a eu une espèce d'attaque. Le chat a convaincu ma fille de le suivre à sa chambre - puis a regardé la cage. Et elle a noté à ce moment-là que Ceçania ne bougeait pas sauf respirer, et qu'elle ne s'intéressait pas aux bouchées. Elle a sorti sa petite amie duveteuse de la cage, et l'a soulagé de caresses car le petit animal tremblait de temps en temps.

C'était clair que Ceçania avait dévelopé une infection - ou peut-être un tumeur qui poussait sur ses nerfs thoraciques...je ne sais pas. En tout cas - elle était vraiment malade.

Krysta l'a éventuellement remis à la cage et s'est lavée les mains comme d'habitude. Puis elle nous a écrit cette note -

En ce moment, à 1h15, Ceçania est très malade.
Ses pattes en avant tremblent,
et elle ne veut pas trop bouger.
Elle ne mangeait pas et je l'ai trouvé
dans une flaque de son urine.
Veuillez convoquer un rendez-vous avec le vétérinaire demain,
si elle est toujours vivante lorsque vous lisez ceci.
Elle semble déprimée, triste, et stressée / en douleur.

Je ne peux pas regarder ceci encore une fois.
Quoi que suggère le vétérinaire, faites-le. Même si ce soit
"le sommeil." Je ne la tiendra pas en vie juste pour moi.
Elle se manque de Tsuri. Prenez l'action que vous estimez
être la meilleure. S'il vous plaît.

Peu après 2h00, Ceçania est morte, moins de trois semaines après la mort de Tsuri. Krysta ne pouvait pas s'endormir après. Elle était trop endeuillée. Et lorsqu'elle nous disait l'histoire des dernières heures de son amie, elle a pleuré pour la première fois car elle ne voulait pas le faire quand la petite malade était entre ses bras, sachant que cette dernière était sensible aux émotions des gens.

Elle avait au moins le temps de dire "adieu" à sa bien-aimée. Je ne peux pas vous dire combien je suis fière d'elle, de sa compassion, de son amour, de sa sensibilité, de sa maturité.

Et elle n'a jamais décidé de ne plus poursuivre ses études à cause de ceci. Elle a tant grandi à l'intérieur. Quelle grâce tranquille qu'elle a !! Elle est si belle, à l'extérieur ainsi qu'à l'intérieur - elle fait sourire mon esprit.

Mon mari a amené le petit corps de Ceçania à la même fosse où il avait enterré Tsuri. Sa position finale dans la fosse était tout comme elle était à maintes reprises de son vivant, câlinée avec sa copine, la tête restant sur le cou de Tsuri et le petit bras délicat entourant l'une de ses épaules.

Cet aventure entier: Tsuri, l'école, Ceçania, le tout - était une expérience d'apprentissage, même si ce soit difficile aussi. Nous avons appris de ces petits êtres à quatre pattes, et nous apprenons en famille, l'un de l'autre.

C'est merveilleux.

dimanche 22 août 2010

Combien Dieu fait pour répondre à une prière du coeur!


Les plus grands miracles qui se sont arrivés pendant notre faillite, le procès légal, et la période de l'amende, étaient ceux qui sont arrivés à l'intérieur !!

Les plus grands miracles ne peuvent pas être pesés - on ne peut jamais accorder à eux, une prix d'argent, car ils sont au cœur. L'une des raisons pourquoi nous avons dû vivre de telles épreuves était ma relation avec ma belle-mère.

Ce que je suis au point de dire, peut vous sembler dûr,
mais c'est exactement l'attitude que j'avais avant la faillite concernant ma belle-mère.

Je pensais qu'elle était méchante. Pas comme Hannibal Lecter - non - mais plus comme Hitler. Le type de personne qui croit vraiment qu'elle fait ses atrocités au nom du meilleur, au nom de Dieu.

Elle était atteinte de l'affection bipolaire. Celle-ci est une infirmité psychologique horrible. Le corps ne peut pas produire de lithium, un minéral que d'habitude on peut tirer des légumes verts et qui règle les extrèmes d'émotion. On l'appelait cette affection "la psychose manico-dépressive" et parfois, il semblait qu'elle avait vraiment perdu le contact avec la réalité.

Elle en prenait des médicaments mais elle détestait les effets secondaires: la prise de poids, les problèmes de reins. Elle jetait ses médicaments parfois à la toilette, mais la plupart du temps (surtout à la fin) elle savait qu'elle en avait besoin et elle prenait ses pilules. Sans médicaments - c'était effrayant. Même avec ses médicaments, ses pics et ses vallées était plus hauts et plus bas que subit la plupart du monde. Elle parlait - sans cesse. Sa bouche a causé tant de trouble, pour elle et pour nous, car elle dirait à n'importe qui (même aux étrangers) les plus profonds, plus noirs secrets de sa vie - et de la notre.

Et en tout temps elle s'excusait en nous disant, "C'est pas ma faute, c'est mon affection." J'en avais ras le bol.

Il me semblait qu'elle se dédiait à penser uniquement aux choses qui ruineraient nos vies. Elle nous téléphonait - non - elle téléphonait à mon mari à 5h00 le matin (et lorsque j'ai accroché - c'était pas "bonjour" - non. C'était, "Je parlerai à MON FILS.") Puis elle lui parlait - pendant un moyen de 45 minutes, en vidant son sac des mêmes ressentiments qu'elle avait en tout temps: son mari, sa fille cadète qui fut née paraplégique, et qui elle dépersonalisait en l'appelant "un Glenda." (Comme ceci - " Tu ne sais pas ce que c'est d'avoir un Glenda.") Mon mari ne fait pas bien les matins - il appuyait l'appareil contre son oreille et disait dans son oreillier, "mf, mm-hhmmmf..." pendant qu'elle parlait interminablement. Et le lendemain matin elle le faisait de nouveau. Matin après matin - et elle disait en tout temps la même chose. C'était à ce point que nous nous sommes achetés le répondeur - avec une limite de message de 30 secondes.

Elle ne faisait aucun effort pour changer. Elle nous disait de choses horribles ... concernant sa fille ... même dans sa présence (comme si cette dernière n'avait pas d'émotion)... et lorsque nous lui confrontions avec ce qu'elle avait dit, elle dirait, "Je ne l'ai jamais dit!! Je n'aurais jamais dire de telle cho
se!!" Mais elle le faisait - nous étions tous là. Et en tout temps elle s'excusait - "C'est ma condition." Mon ressentiment augmentait, jour après jour. Je ne voulais que m'échapper d'elle. J'évitais sa présence autant que possible.

Elle faisait de bonnes choses pour nous, mais j'avais l'impression qu'elle voulait quelque chose de nous pour ces bonnes choses. Il me semblait qu'elle avait en tout temps des arrières-pensées quand elle faisait des choses pour nous. "Après tout ce que j'ai fait pour vous autres ...."

Je me souviens très bien du point où j'ai craqué.

Mon mari et moi puis nos jeunes enfants mangions à l'un de nos restaurants préférés juste pour être en famille - nous 4 et pas plus que ça. Puis elle et son mari se sont entrés - leur table était à l'autre côté de la salle. Je SAVAIS ce qu'elle allait faire et j'avais raison - elle est venue immédiatement à notre table, s'est assise à la table tout près de la notre et monopolisait la conversation comme d'habitude.

Ma colère était sans limite. J'ai été impolie - j'ai été rude - j'ai fait tout mon possible de lui communiquer qu'elle n'était pas la bienvenue (sauf lui dire, "Tais-gueule et va-t-en.") Après dix minutes de cela, elle a finalement compris mon message - et elle est partie pour aller s'asseoir avec son mari, perplexée par mon attitude.

J'était toujours furieuse.

Mon mari mangeait en silence et soudainement il m'a
parlé. Sa voix avait l'air blessée. "Pourquoi as-tu fait ça?" il m'a dit. "Elle n'avait aucune intention de te blesser, ni de ruiner ta journée; elle ne savait même pas que nous étions ici avant d
entrer ce restaurant. Qu'est-ce qu'il y a avec toi??"

J'avais si honte. Mais je n'en pouvais rien faire parce que je ne pouvais point me débarrasser de mes sentiments de rancœur. Je ne l'avais pas dans moi-même. J'ai ouvert ma bouche - mais rien ne s'y est sortie. Et c'était à ce point que je savais que - quoi que soit SA motivation - c'était MOI qui avait le problème.

Dieu a mis Son doigt directement sur quelque chose dont je ne pouvais rien faire: mon attitude. Oh je VOULAIS l'aimer - je savais que je DEVRAIS l'aimer. Mais sa voix était dans ma tête "Vous ne savez pas ce que c'est d'avoir 'un Glenda.' " Et , "Je parlerai à MON FILS." Je ne pouvais pas m'en échapper. J'avais point le pouvoir de le faire moi-même.

Et alors j'ai prié. "Oh Seigneur - je veux faire ce que je sais est la bonne chose. Mais je ne le peux point. Veuille me donner de bonne volonté de la pardonner, de l'aimer - je Te donne la permission d'en faire ce qui est nécessaire."

Et dans quelques mois, nous nous sommes assis devant un syndic de faillite.

Dieu a permis que tout soit enlevé de nous
- que nous soyons laissé avec presque rien. La douleur interne était si intense qu'Il a ordonné la faillite pour que nous partions de zéro, afin que je comprenne que mes préconceptions concernant ma belle-mère était fausses.

La femme que je pensais être si méchante ... est devenue l'une de nos plus fortes alliées. Elle a assumé de nous fournir de la viande - à un coût de 50 à 60 dollars par semaine - grande chose car elle n'avait pas trop de revenu - et elle continuait à faire cela pendant toute la période de la faillite. Elle savait que nous ne pouvions jamais la repayer. Elle ne nous a jamais rien demandé en échange de sa générosité. Ça m'a dit beaucoup. Beaucoup. Elle ne s'en rendait pas compte, mais chaque fois j'ai entendu bien le serment que ses actions ont dit. À chaque reprise, elle n'a pas cessé de m'étonner.

Pendant ces 9 mois - j'avais un gros repas à manger - mon chapeau. Personne ne le savait. Même durant la poursuite auprès de la cour, et l'article au journal - elle nous a soutenu. Elle n'a jamais cru tout ce que l'on disait de mon mari. Elle donnait puis elle donnait de nouveau. Et finalement, lorsqu'elle a compris que nous pouvions accepter les dons d'argent...elle a fait tout son possible pour faire que nos besoins soient comblés.

Je me souviens d'un incident qui s'est produit p
eu avant sa mort. Elle avait eu sa première crise cardiaque et la famille se réunissait pour discuter de "quoi faire avec maman..." - je voulais y participer mais on m'a dit de m'en aller quelque part : "C'est une question familiale..." HM. Comme je ne faisais pas partie de la famille - merci b'en.

Alors je suis allée rendre visite à ma belle-mère à l'hôpital. Je savais qu'elle serait si contente de me voir. Et j'avais raison. Grande sourire!! Je lui ai dit que j'aimais la rendre visite car elle était si heureuse de me voir (et ceux n'étaient pas seulement des mots pour moi, mais je voulais dire exactement cela - quelle surprise pour moi!!) Puis je lui ai dit que j'étais à la maison et que je me sentais que je n'étais pas la bienvenue.

J'ai vu du feu dans ses yeux lorsqu'elle m'a regardais aux yeux. Et elle m'a dit, d'une voix claire et forte, malgré sa faiblesse - "Ça c'est LEUR perte!!!"

Là, pendant que les enfants jouaient près de son lit d'hôpital, elle m'a laissé sans mots. Je ne savais pas quoi dire. À ce moment-là, j'ai finalement compris qu'elle n'avait jamais eu d'arrières-pensées. Elle faisait de bonnes choses pour nous parce qu'elle était généreuse ... et elle ne comprenait vraiment pas pourquoi nous n'en étions pas reconnaissants de cela. Dans la silence, alors que les enfants jouaient tranquillement et j'entendais le tic-tic-tic de l'horloge de réveil, je savais que j'avais eu tort. Que j'avais tort!!

Je me suis étendue la main; elle l'a pris et l'a serré. "Fais qu
elque chose pour moi," elle m'a dit. -- "Si je peux..." -- "Pourrais-tu emmener mon fils me rendre visite? J'aimerais le revoir." -- "Lundi soir. Je peux l'emmener ici lundi soir, ce n'est que deux jours. D'accord?" Oui, elle m'a indiqué avec sa tête.

Lundi après-midi, elle est morte d'une seconde crise cardiaque ... avant que j'aie pu tenir ma promesse.

Et j'ai peiné. J'ai peiné de tout le temps perdu que j'ai gaspillé en me fâchant contre elle, de toutes les occasions spéciales que nous aurions pu partager maintenant que je la connaissais... maintenant que la lumière a finalement été allumée. Les ressentiments que j'avais eus - ont dissipé et été remplacé de la pardon et l'amour, sans que je m'en rende compte.

Et quelques jours plus tard, lorsque je me suis rendue compte de combien elle était généreuse - et de combien Dieu a fait pour répondre à ma prière ...

J'ai sangloté.

lundi 16 août 2010

Le crime, le punissement et - la Grâce


La juge a conclu - "... il vous faudra de payer à la cour la somme de quinze mille, deux cents quatre vingt quatre dollars et seize sous, l'équivalent des impôts non-payés en plus que les pénalités et l'intérêt. Vous payerez ce montant d'argent dans deux années."

Crac!! - a dit son maillet.

Nous ne savions pas quoi faire après que la juge a imposé cette amende. Il nous a semblé que nous avons quitté UN gros problème pour sauter au milieu d'un autre.

En plus, notre avocat nous avait dit que l'avocat pour Revenu Canada ne dirait pas dans la salle de la cour où travaillait mon mari. Mais - l'avocat n'a pas tenu sa promesse. Quelle surprise. La cour donnait hebdomadairement tous ses documents juridiques au journal de notre ville; le journal les publiait dans un article au journal de samedi que j'appelle " L'Allée des Voyeurs " - pour ceux et celles qui s'intéressent trop aux affaires des autres. Ceci serait difficile. Les médias nous crucifieriont.

En tout cas, après la fin du procès, notre avocat nous a emmené dans une petite salle pas loin de la salle de cour. "N'ayez pas peur de ces deux années," il nous a dit. "Vous pourrez demander une extension vers la fin de la période et l'on vous en donnera, 6 mois à la fois." Mes pensées : "Ah. C'est bien... ( quoi d'autre?? )"

Quelques jours après cette expérience, nous nous asseyions devant notre syndic de faillite. Il nous disait, "Vous vous êtes bien débrouillés pendant cette période de 9 mois; vous avez fait tout ce que je vous ai exigé. Alors je fais ma forte recommandation que vous soyez acquitté de votre faillite. Vous n'aurez plus ni à tenir compte de vos dépenses ni à me payer le reste de votre argent après. Votre dette est maintenant effacé officiellement, selon la loi." Il nous a expliqué que la loi sur la faillite ne nous a permis pas d'effacer une amende imposée par la cour. Mais à part de cela, tous nos autres dettes ne sont plus restées (sauf notre hypothèque, dette que nous avons gardé pour pouvoir demeurer chez nous.)

Et ainsi a commencé une autre partie de la vie de miracles.

Puis c'était samedi et notre histoire était au journal - avec le soutitre "employé de XXXXX coupable de la fraude d'impôts" - yyyyoy!

Le lendemain, dimanche, nous avons commencé à découvrir quelles personnes étaient nos ami(e)s et lesquelles ne l'étaient pas. Nous nous asseyions en arrière de l'église dans le temps, afin que nous enfants puissent jouer sans déranger trop de monde. Un homme, lui-même l'un des piliers de l'église, s'est approché de nous ce dimanche matin-là, ne disant aucun mot. Il s'est arrêté tout près de mon mari et lui a serré l'épaule comme signe de soutien. Puis il a continué jusqu'à sa siège. C'était un beau moment....

Dans les jours qui ont suivi, j'ai reçu plusieurs appels téléphoniques de certains individus que j'avais pensé ne nous dirait jamais plus un mot. Un homme m'a dit, "Je connais bien ton mari - il ne ferait jamais intentionnellement les choses dont on l'accuse. Je connais aussi les gens au Rev-Can. Ils voulaient probablement faire de lui un exemple devant les autres de ne jamais travailler pour (tel-et-tel compagnie) et essayer d'avoir un business en même temps. Ils l'ont poursuivi uniquement parce qu'ils savaient que financièrement, ni l'un ni l'autre de vous ne pouvait pas les lutter à la cour. Je veut que vous sachiez que moi et ma femme sont de votre côté."

J'avais la sensation d'avoir une grosse boule dans la gorge (de la taille d'une orange) lorsque j'ai raccroché l'appareil.

Puisque la faillite a été finalement acquittée, que l'amende était large, et que les enfants étaient assez âgés de me permettre de retourner au travail, j'ai commencé à chercher un emploi. J'en ai trouvé un comme comptable pendant un couple de mois, puis comme agente à un centre d'appels, et ensuite j'ai reçu un appel du Centre Fiscal auprès de l'Agence de revenu et de douanes du Canada (autrement connu comme - roule le tambour - Revenu Canada!!) J'y ai travaillé pendant environs deux ans! Quelle ironie que maintenant eux autres voulaient que je travaille pour eux! Et qu'ils me donnent de l'argent pour ~ !! C'était à rire!!

Comme le temps passait, je travaillais de temps en temps au Centre Fiscal et je payais autant que possible pour réduire l'amende, après payer les frais de garderie, etc. Mais le montant de l'amende ne semblait pas réduire aussi rapidement que nous l'aurions voulu. Après deux ans, nous avons dû demander une extension de 6 mois ... et nous étions au bout d'en demander une autre, quand quelque chose d'important est arrivée.

Pour mieux vous expliquer ce qui est passé, je dois reculer un peu. Quelques mois avant, en mars, ma belle-mère m'a téléphoné encore une fois, me demandant de lui expliquer la différence entre la faillite et l'amende (pour elle c'était de la même chose). Et alors, je la lui ai expliqué de nouveau. Cette fois - elle écoutait soigneusement. À la fin, elle m'a dit, " Donc - eum - vous ne pouviez pas auparavant accepter des cadeaux de l'argent, mais maintenant vous pouvez le faire? et personne ne l'enlèvera jamais de vous? " Oui, je lui ai dit.

Et je n'y ai plus pensé.

Bien, bien - je continue l'histoire. C'était le mois d'août. Et ma belle-mère a eu une crise cardiaque. Elle a survécu, mais seulement pendant à peu près une semaine. Puis elle en a eu une autre - et elle est morte.

Au milieu de notre deuil, nous avons reçu un appel de son avocat; ma belle-mère lui avait rendu visite au mois mars (juste après notre conversation) pour faire changer son testament. Sa fille cadète était morte il y a un an ou plus, et elle a décidé de réapportionner ses biens et de nommer mon mari comme executeur testamentaire. Elle recevait une rente de son père et dans son testament elle voulait que celle-ci soit liquidée et divisée entre mon mari et son autre soeur.

Simplement dit, la portion de la rente qu'elle a léguée à mon mari, ainsi que les frais d'executeur testamentaire, ont complètement payé le reste de l'amande : environs cinq mille dollars.

Juste comme ça.

Nous l'avons vu comme c'était un cadeau - le cadeau qu'en tout temps elle voulait nous donner, mais qu'elle ne le pouvait point de son vivant.

Son dernier don. Nous en savions - et nous en saurons - si grés.

samedi 14 août 2010

Au milieu d'un échec - des miracles

J'ai fait mention dans mon dernier article qu'il y avait des chrétien(ne)s qui ne nous ont pas jugé pour notre échec financier.

Quelques un(e)s nous soutenaient, priaient pour nous et nous encourageaient.

Mêmes d'autres en ont fait plus. Ces personnes étaient de bonne volonté d'être la providence de Dieu envers nous, comme et quand Lui-même les dirigeait. À chacun de ces moments-là, c'était en tout temps au moment parfait - et il s'agissait du bon timing!

Par exemple, au milieu de nos neuf mois de faillite, j'ai noté que mes vêtements étaient ... eum, justes. Ou trop petits pour moi. C'est parce que nous ne pouvions acheter que des féculents et des viandes ayant un pourcentage élevé de gras. "Seigneur," j'ai prié finalement, "il ne me reste qu'un couple de complets que je peux porter. J'ai besoin de vêtements - pourrais-Tu me les fournir?"

Dans deux jours, il y avait un sac de plastique (de la taille qu'on utilise pour la grande poubelle dehors) juste à côté de notre porte extérieur. Là-dedans, j'ai retrouvé des vêtements dont la plupart étaient de la bonne taille. Ceux qui ne l'étaient pas, étaient parfaits pour ma fille aînée, qui a pu ensuite donner quelques de ses vêtements à sa soeur. La providence de Dieu - par les mains d'une de Ses précieuses...

Nous ne parlions pas trop de nos troubles, mais nous avons dû au moins informer nos relations. De celles-ci, nous avons reçu des réactions diverses : de ma mère qui s'est sérrée les mains (sachant que c'était de vivre en la pauvreté) jusqu'à la réaction de certain(e)s autres membres de nos familles qui n'ont jamais vécu une telle chose. De ces derniers, la réaction était tout comme celle de Marie Antoinette - "Qu'ils mangent de la brioche!!"

Ma belle-mère était si choquée ... et souciante. Ça la rendait folle qu'elle ne pouvait pas nous donner cent dollars et tout serait alors bien. Elle ne recevait qu'une petite annuité de la succession de son père, puis une autre petite pension du RPC ainsi que sa sécurité de la vieillesse. Pas trop d'argent. Mais elle voulait même ouvrir un compte de banque pour nous; nous lui avons dit que le syndic de faillite aurait confisqué tout argent que l'on nous donne (même comme cadeau). Alors elle a décidé (tout d'elle-même) de nous donner quelque chose que l'on ne pouvait pas prendre de nous - l'épicerie. Chaque semaine, elle nous a donné un couple de sacs de viandes - du poulet, du hamburger, des côtelettes de porc, et rarement, du biftek. Cela nous a sauvé peut-être 50$ par semaine en épiceries. Le fait qu'elle a décidé de nous soutenir comme cela - sans jamais nous demander de repaiement - nous a bouleversé.

Nous n'étions jamais dans le besoin. Oh, d'être certain, il y avait des fois, lorsque c'était le jour ou deux avant le jour de la paie, quand mon mari a dû farfouiller parmi les coussins de notre divan pour y retrouver de la petite monnaie. Parfois il marchait sur le trottoir avec ses yeux en bas afin de trouver de la petite monnaie qu'a laissé tomber du monde qui passait par la rue. Pourtant avec ça, ainsi que la générosité de certaines personnes parmi le peuple saint de Dieu, notre famille n'avait jamais faim.

Il y a eu en plus des miracles divins. Deux fois en particulier me reviennent.

D'abord, au commencement de notre processus, le syndic de faillite a envoyé un homme à notre maison pour faire une évaluation de la valeur de notre maison et décider si ce vaudrait la peine de vendre la maison pour payer nos créditeurs. Nous étions si pleins d'honte et de peur. Cette maison était la seule que nos enfants ont jamais connue!!

Cinq ans avant, ne sachant point ce qui arriverait, (vous verrez comment Dieu agit) nous avions fini le sous-sol et nous avions ajouté ce montant à notre hypothèque. Enfin, l'homme a fait son rapport et le syndic de faillite nous a dit ensuite, "Vous n'avez presqu'aucune équité accumulée. Si nous vendions la maison, les frais d'agent immobilier prendrait tout profit et vos créditeurs ne recevraient rien. Alors vous pouvez rester chez vous." Combien Dieu connaît le début de la fin....

Le seconde miracle est arrivé vers la fin de la faillite. Mais je dois me reculer un peu pour vous expliquer comment ça c'est arrivé. Quand nous avons débuté notre business - mon mari a lui-même fait nos impôts, ne sachant pas qu'il y avait des changements dans le règlement de la déclaration de dépenses pour les petites entreprises. On ne nous a jamais dit qu'il faisait ses déclarations d'impôt en erreur. Et alors le ministère d'impôts (Revenu Canada) a décidé de faire un audit de ses impôts. Au milieu de la faillite alors, le Revenu Canada a décidé de faire une poursuite auprès de la Cour pour la fraude fiscale. (Ma réaction - C'est quoi que vous dites??) On savait qu'il ne pouvait point lutter contre ce ministère car il avait fait faillite et ne pouvait pas même engager un avocat. On voulait faire de lui un exemple public devant ceux et celles qui étaient tenté(e)s d'avoir un business en même temps que travailler à temps plein.

En tout cas, le jour est arrivé pour sa présence devant la juge. "Où est votre avocat?" elle lui a demandé. "Je n'en ai pas." "EN OBTIENT UN, et revient en deux semaines!!" Bang, a fait son maillet.

Nous avons trouvé un avocat, mais ce dernier voulait 600 piastres pour accepter mon mari comme client. Nous lui avons expliqué la situation. Puis nous nous sommes approcher de notre syndic de faillite. "Non." Après que mon mari a rampé un peu devant lui ... il a dit, "D'accord. Ce mois-ci qui vient, vous serez payé trois fois au lieu de deux. Alors pour le premier de ces jours de paie, vous payerez l'hypothèque et l'avocat. Pas plus que cela - et le reste viendra à moi afin que je puisse garder l'argent pour payer vos créditeurs à la fin de votre faillite."

"Pas même l'épicerie?" Non. "Pas plus que l'hypothèque et l'avocat. C'est ça, c'est tout."

Une fois chez nous, et avec mon mari d'ailleurs (au travail je pense) - pour mon cœur c'était AUX GENOUX! "Oh Seigneur," j'ai prié. "Qu'est-ce que nous ferons? Montre-moi quoi faire, je T'emprie -" et soudainement je me suis souvenue de l'histoire d'une autre femme qui a dû à quelqu'un qui voulait le paiement et qui la ménaçait. C'est une histoire dans la Bible, en 2 Rois 4.

1Une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves.

2Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu'as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n'a rien du tout à la maison qu'un vase d'huile.

3Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n'en demande pas un petit nombre.

4Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.

5Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait.

6Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta.

7Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit: Va vendre l'huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.

À ces mots-là - "Qu'as-tu à la maison?" j'ai stoppé. Qu'est-ce que j'ai à la maison? Je ne sais vraiment pas!! Et une petite voix m'a dit... "En fais un inventaire."

Je me sentais comme si une personne me regardait, elle croirait que j'étais folle. Mais j'ai pris une feuille de papier et un stylo, et j'ai fait un inventaire de tout aliment que j'avais à la maison. Avec cette liste, j'ai commencé à faire un plan de repas pour quatorze jours - pour le petit déjeuner, le lunch, le souper et les snacks pour mon mari et moi et nos deux petites. Et là j'ai été surprise de découvrir que j'avais assez à la maison pour nous nourrir pendant deux semaines!! Tout ce que nous avons dû acheter pendant cette période (et ce, avec la petite monnaie que mon mari a retrouvée entre les coussins du divan) était un carton de lait.

Dieu a répondu à tous nos besoins. Y en a pas d'autre explication!!

La cour a éventuellement frappé mon mari d'une amende juste avant la fin de la faillite - et les lois de la faillite ne nous ont pas permis de reclamer ce montant comme étant l'une de nos dettes (puisque c'était une amende de la cour). Dans un certain sens, nous nous sommes sentis comme si nous avions sauté d'un gros problème à l'autre.

Mais Dieu n'était pas fini avec Ses miracles.

vendredi 13 août 2010

La faillite!

Je parlais l'autre jour avec mon mari sur le sujet de la providence de Dieu. En particulier, nous savons comme chrétiens que Dieu comble nos besoins ... mais quels sont nos besoins?

Oh, Seigneur, j'ai TELLEMENT besoin d'une Porsche
...

Nous en rions mais il y a des gens qui prient ainsi. Ça me dit qu'il y a une fausse théologie - débuté à Wall Street et perpetué par des personnes comme les riches télévangélistes - dont souffre l'église.

Mais la question demeure. Est-ce que c'est jamais la volonté de Dieu que l'un de Ses enfants vive un échec financier?? Pourrions-nous croire en un Dieu qui nous laisserait faire faillite personnelle??

Et voilà - je l'ai dit. Le mot "F".

Ce n'est pas une chose facile à faire au Canada. Aux Étas-Unis, c'est facile. Dans 6 mois, on pourrait regagner même un peu de crédit. Pas ici. C'est tout une affaire!

Faire faillite personnelle est un processus épuisant. Il faut :
  • (1) s'asseoir avec un syndic de faillite et lister sur papier l'actif et le passif financiers,
  • (2) lister les revenus et les dépenses de chaque période de paie ou de chaque mois,
  • (3) laisser le syndic de faillite examiner chaque dépense et approuver ou refuser chacune, et finalement,
  • (4) formuler un budget qui DOIT être suivi strictement pendant NEUF MOIS.
  • (5) Faire un rapport mensuel pendant cette période au syndic de faillite, et en garder les reçus - même pour un muffin et un café à McDonald's - (qui n'est pas arrivé souvent, je vous dis - seulement ce qui était dans le budget approuvé pour des dépenses discrétionnaires - peut-être 40 $ par mois permis pour cela.)
  • (6) Le montant d'argent qui reste après que les dépenses mensuelles sont payées n'est plus à soi. Ce montant va aux créditeurs pendant ces 9 mois.
À la fin de cette période de temps, si l'on a bien géré ses paiements mensuels, le syndic de faillite "décharge" la faillite, et on n'a plus besoin de payer ce montant régulier au syndic de faillite.

Nous avions pensé entendre de Dieu en débutant un business chez nous. "Pour faire de l'argent, il faut en dépenser," nous avions entendu de tous et toutes autour de nous. Alors nous nous étions achetés une télécopieur et avions commencé à ramasser de bons contacts. Les factures pour des appels inter-urbains (non seulement pour des fax mais aussi pour des appels internationaux) étaient au moins 700$ par mois. Deux ans plus tard, beaucoup de bons contacts, mais aucun revenu. Ce que nous avions était une dette énorme - au point où nous avons eu à nous asseoir face à un agent d'une compagnie de finance, pour emprunter deux cents dollars à 2.4 p. 100 d'intérêt par mois, juste pour faire l'épicérie. Quand ceci est arrivé pour la deuxième fois dans un mois, nous avons bien su que c'était le temps d'admettre que nous avions échoué.

Lorsque nous avons fait faillite, c'était tellement difficile de faire tout ce processus, surtout le premier jour. Admettre à quelqu'un d'autre que nous avons vraiment échoué - c'était dûr. Mais le soulagement d'entendre les mots du syndic de faillite quand il nous a dit, "Vos créditeurs sont maintenant interdit (à jamais) par la loi de vous troubler pour même un sou. Vous avez seulement à faire avec moi. Je prendrai soin de vos créditeurs," - - c'était comme un fardeau de deux tonnes était tombé de nos dos.

Vu objectivement, il y a des pours et des contres.

Les pours sont que la dette énorme est absolument pardonnée, effacée. Et les créditeurs ne sont point permis de s'approcher directement de celui ou celle qui a fait faillite pour demander du paiement. Il y a un sens réel et immédiat de soulagement, une fois que l'on n'a plus besoin de faire des paiements oppressifs.


Les contres sont que les cartes de crédit sont coupées en deux (oy!) La vie déroule sur une base d'argent disponible seulement. Aucun crédit. Aucun. Et après les 9 mois, on ne peut point obtenir de crédit pour à peu près 7 années. Dans notre société, qui est tellement basée sur le crédit - au point où l'on vérifie l'identité avec deux ou trois cartes d'identification, y compris une carte de crédit - il est extrèmement difficile de se débrouiller sans ce rectangle "
indispensable" de plastique.

En plus, les autres chrétiens pourraient juger et/ou condamner une personne qui subit ce type de traumatisme. Et c'est exactement ce qui est arrivé. Oh, je ne dis pas que personne ne nous a jamais parlé - pas ça. Mais il y avait "du froid" dans l'air - et le pire c'était, eum - je vous donne des exemples.

Une femme, lorsque mon cœur brisait de l'angoisse de ne pas savoir quoi faire concernant notre décision, m'a demandé qu'est-ce qu'il y avait. Quand je lui ai expliqué que nous avions des problèmes sévères financiers, et que je ne pouvais voir la voie de nous en échapper, elle m'a dit (doucement mais avec beaucoup de naïveté et jugement) - "Ça ne s'agit pas de 'parler en la foi' ..." Puis elle m'a raconté comment elle et son mari avait en tout temps assez d'argent pour payer les factures à la fin du mois, yada, yada, yada..... Elle ignorait qu'une cheque pour mille dollars ne toucherait point nos besoins. Cinquante fois plus que ça, oui.

Une autre femme me téléphonait quotidiennement, me disant qu'elle et son mari priaient pour nous. Elle a débuté chaque conversation avec les mots, "Avez-vous encore reçu votre miracle?" Et je lui répondais, "Non." Mais le jour après que nous avons fait faillite, elle m'a appelé encore une fois et j'ai entendu sa question.

"Avez-vous encore reçu votre miracle?" Et je lui ai dit, "Oui." Elle était si excitée! "Raconte-moi toute l'histoire !" elle m'a dit. Et j'ai commencé par, "Dieu a utlisé la faillite pour effacer nos dettes devastatrices. Quel soulagement!" Elle m'a parlé assez poliment pendant peu de temps après, puis elle a trouvé une excuse de terminer l'appel et raccrocher. Puis elle ne m'a jamais appelé après. En effet, je n'ai jamais plus entendu d'elle.

Alors nous avons dû faire attention concernant à qui nous disions ce que nous avions fait, surtout au monde chrétien. Au travail, parmi les personnes qui n'étaient pas chrétiennes - pas de problème. Il y avait de la compassion, de l'appui moral. Mais pour la plupart, les chrétiens nous jugeait. Nous SAVIONS que c'était notre faute, que nous avions pris de mauvaises décisions. Ce dont nous avions besoin était ceux et celles, qui s'appelaient nos frères et sœurs, de nous aimer quand même, de nous écouter, de nous embrasser. Mais avec de rares exceptions notables (j'en parlerai dans un article ultérieur), nous étions les parias.

Je vous dis ce que je pense. Je pense que Dieu peut utiliser N'IMPORTE QUOI pour achever Ses plans. Je pense que ce soit la volonté de Dieu pour certaines personnes de faire faillite, même si c'est seulement pour leur enseigner quelque chose, ou pour donner aux autres l'opportunité de démontrer Son amour par voie de ses mains ou ses lèvres. La faillite n'est pas quelque chose dans lequel une personne (chrétienne ou pas) sauterait sans y réfléchir soigneusement.

Je pense aussi que l'église en général (et ses membres en particulier) a besoin de cultiver une réponse aux nouvelles choquantes qu'un autre chrétien a échoué (financièrement ou moralement, pendant que j'y pense...) réponse qui est basée non sur des jugements de valeur, mais sur un désir de comprendre. Pas de comprendre qu'est-ce qui est arrivé ... ou à qui la faute, ... mais de comprendre au cœur l'angoisse et la honte qui accompagne une telle admission, et de faire attention à cela, au lieu de si c'est correct ou non.

Dieu nous a tant enseigné durant ce processus. Il nous a montré juste combien impuissants nous étions pour nous extraire de notre situation, leçon spirituel concernant notre situation devant Lui, pendant que j'y pense - incapables de nous-mêmes d'avoir une relation avec un saint Dieu. Lorsque nos dettes étaient effacées, c'était un image parfait de notre pardon devant Dieu - nos créditeurs n'avaientt plus le droit d'insister que nous leur repayions. "Tout comme nous n'avions jamais dû à personne" - illustration parfait de la doctrine de la justification par la foi.

Nous avons appris de vivre dans nos moyens. Couper nos cartes de crédit en deux, vivre seulement sur une base de "l'argent disponible" - c'était un gros ajustement mais nous avons appris comment le faire. Dans les sept années qui ont suivies, les leçons que nous avions appris pendant la faillite nous ont bien servi. Et nous nous sommes promis de ne jamais plus assumer une dette que nous ne pourrions pas repayer. Jamais plus.

En outre, il y avait tant d'expériences durant ce processus, et après, quand Dieu était notre providence et a comblé nos besoins par voie de la compassion et la générosité de Ses enfants - car ce n'était pas tout le monde qui nous a jugé. Quelques chrétiens nous ont aimé malgré notre échouance - et ils nous ont montré qu'ils étaient "dans notre coin du ring."

Or, Dieu Lui-même a fait un couple de merveilles inexplicables - mais je garde ces expériences pour la prochaine fois.

Dieu est toujours Dieu, advienne que pourra.