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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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jeudi 3 mai 2012

C'est normal

Je me souviens d'une conversation que j'ai eue il y a plus de trois ans - c'était la première fois que je me suis assise au bureau de mon conseiller familial et que je lui ai raconté mon histoire et comment je me sentais.  Je n'oublierai jamais ses premiers mots - "Ce que tu te sens, c'est parfaitement normal pour ce que tu vis."  

Quelle validation!  

Dans mon dernier article, j'ai dit que j'avais des symptômes qui ressemblaient à un problème thyroïdien quelconque.  Mais mes chiffres sont tout à fait normaux.  Alors ce ne s'agit pas de l'hypothyroïdie.  Et j'ai dû faire face à l'idée que ce soit psychologique.  La situation allait de mal à pire; je ne voulais point aller au travail, j'avais mal aux articulations et à l'estomac (comme j'avais une balle de plomb au ventre), j'étais si fatigué, et tellement triste en tout temps, au point où je ne pouvais même pas jouir des bonnes nouvelles des autres (pas même des membres de ma famille)! 

J'étais perdue ... le moindre stress me bouleversait.  Je ne voulais absolument pas aller au travail car là, depuis six semaines, on fait une rétroaction totale sur chaque décision écrite en français ... c'est extrèmement stressant de n'avoir que des mauvaises nouvelles quotidiennement (ceci est tort, cela n'a rien à faire avec l'admissibilité, reformule tes raisons, etc.) Ma confiance en soi a complètement disparu.  Je doutais de chaque décision que je faisais, je ne pouvais ni concentrer ni me rappeler de ce que je faisais tantôt.  J'avais l'impression que quelqu'un a affixé une fiche sur mon dos qui disait, 'donne-moi un coup de pied' ... je me sentais harcelée, préjugée.  

Enfin, hier, après une journée remplie de stress, j'ai eu une longue conversation avec ma gestionnaire, une dame très sympathique, pour lui décrire comment cette révision mandataire m'a affecté.  Et je pleurais de temps en temps.  Elle avait noté ma tristesse au bureau et elle était contente que je me sois sentie assez à l'aise avec elle, de lui apporter mes soucis.  Dans une heure, elle a autorisé la prise de deux jours de congé pour moi (aujourd'hui puis demain), un changement du type de travail pendant au moins un mois, et d'autres choses qui avaient pour but de diminuer mon stress et de me donner une occasion de faire un peu d'autosoins.  

La lourde balle que j'avais au ventre a commencé à perdre du poids, disons, dans les 7 heures qui ont suivi.  Et hier soir, je pouvais dormir plus que 6 heures pour la première fois depuis un mois.  Ce n'est pas idéal, mais c'est mieux.  Aujourd'hui j'ai noté que je n'étais pas si fatiguée en si peu de temps et ce, comparé aux derniers jours; auparavant j'étais épuisée avant 14h00 mais aujourd'hui j'avais un peu de fatigue seulement à 17h00 et cela a pris fin quelques minutes après, et en ce moment je commence à être fatiguée en fin de soirée.  Il est 21h30.  Ça, c'est mieux.  

Et aussi ... je me suis remarquée il y a 5 heures, que je n'avais pas autant de douleur aux articulations qu'avant.  Avant-hier je me trainais les pieds, et tout était un effort, même me lever le matin car je ne voulais aller nulle part, surtout pas au travail ou à l'église, où j'aurais à faire face à des relations interpersonnelles.  Maintenant je peux me lever sans faire des petits gémissements de lassitude (sans en rendre compte - ma famille m'a notifié de ces sons)! 

Je ne suis pas à 100 p. 100, c'est certain - mais je vais mieux.  Je dois pourtant me rappeler de respirer profondément, souvent, pour pouvoir continuer à reduire mon stress.  

Peut-être que mes symptômes physiologiques et émotionnels étaients normaux pour ce que j'ai dû vivre. Et que lorsque j'ai demandé de l'aide, et que je l'ai reçue, la diminution de stress s'est manifesté physiquement aussi.  

Ça se peut.

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