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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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vendredi 28 juin 2019

Et finalement le début!

Je n'en ai pas parlé beaucoup lors de ma dernière inscription de ce blog, mais j'avais essayé de faire un stage en septembre 2018, hors de ma province de résidence, malgré mes réservations. Je me suis obtenu un apartement 5 minutes du centre de thérapie, et j'ai signé une lesse... mais .... 

Dans six semaines, on m'a renvoyée. C'est-à-dire, ma superviseure au stage m'a renvoyé avec le support de sa superviseure. 

C'était imprévu pour moi et cela m'a bouleversée. Je doutais de tout après ça : de mes compétences comme conseillère, de ma personnalité, de mes atouts comme personne, et beaucoup plus que ça. Je suis tombée dans une dépression significative. J'ai pleuré pour trois jours, et pour trois semaines après cela, je pleurais quotidiennement, parfois plusieurs fois par jour. 

L'expérience m'a frappée au profondeur parce que la superviseure me traitait comme faisait ma mère pendant ma jeunesse : elle me critiquait en tout temps, m'inondait de règles et réglementations, et je ne pouvais jamais rien faire de bon pour elle. J'ai fait psychologiquement ce que l'on appelle la transférence. C'est-à-dire, j'ai transféré mes émotions concernant ma mère à ma superviseure et j'ai réagi à elle comme elle était ma mère.  Par conséquence, j'avais tellement peur d'elle et de ne pas lui plaire. J'étais en terreur d'elle. Je voulais me protéger d'elle - je devenais défensive au moindre criticisme. Chaque jour je craignais aller au stage. Le stress montait du jour au jour. C'était pas du tout une bonne situation. Et quand j'ai demandé à quelqu'un d'autre pour un peu d'aide pour mieux comprendre si j'ai fait de mal à cause de son attitude critique envers moi, l'autre a rapporté à ma supervieure ce que je lui avais dit (en confidentialité, j'avais pensé) concernant elle. (Wow. Juste ... wow.)

En tout cas, sans lieu pour pratiquer, j'ai dû retirer de mon cours de stage, et je ne savais même pas (dans le temps) si j'allais essayer de nouveau quelque part d'autre. En effet, tout ce que je savais c'était que j'avais besoin de la thérapie moi-même!!  Le sens d'avoir échoué était si fort! J'avais même peur de sortir de mon apartement et je ne le faisais pas à moins que j'en aie absolument besoin.  

Alors ensuite, j'ai demandé de l'aide de mon médecin et il m'a prescrit un molécule, puis il m'a référée en psychothérapie. Ma thérapeute m'a aidé à faire face à mes démons de jeunesse (en autres mots, l'abus émotionnelle qu'a fait et que fait toujours ma mère, même si elle fait une démence ces jours-ci.) Et ma thérapeute m'aide toujours. Avec elle, je reprends ma confiance en moi, je parle doucement à l'enfant - la petite Judy qui existe toujours, qui a subi ces abus de sa mère - et je me permets les émotions qui n'étaient pas permises pendant mon enfance et ... pendant toute ma vie en effet.

Image 'Autumn Gold' de Simon Howden à
www.freedigitalphotos.net
Et ça va mieux. À l'école, je suis maintenant un cours de Thérapie Brève Axée sur les Solutions, qui prend fin juste avant le mois d'août avec un voyage en mi-juillet (je viens d'apprendre ceci:) à Montréal pour une formation face-à-face!! 

Et en septembre, oui, c'est ça! en automne 2019 je commencerai un nouveau stage près de chez moi à une église. J'ai rencontré ma superviseure et elle est fine; elle a son propre business de psychothérapie en ville. Et le pasteur de l'église est un gars gentil et empassionné pour les gens qui souffrent.

Alors cette fois tout est correct dans tous les domaines de ma vie. Je suis plus à l'aise dans ma peau. Je suis entourée de ma famille et de mes amies, un super reseau d'appui personnel. J'aime ma superviseure et "mon" pasteur (c-à-d, le pasteur de l'église où je ferai mon stage). Mon stage aura lieu à cette église qui se situe cinq minutes de chez moi.  Je n'ai aucun des réservations ou les problèmes que j'avais l'an dernier (l'argent, le distance, les personnalités brusques et déplaisantes, l'isolation, et tout cela).

Et je trouve que j'ai hâte des 15 mois qui s'en viennent, comme ils s'agissent d'un bel aventure.  Et pourquoi pas?  

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