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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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jeudi 21 octobre 2010

Une touche tendre

La première fois que j'ai touché Cody, c'était pour lui donner du reconfort alors qu'il était dans une place qui pour lui était effrayante : la SPA (société protectrice des animaux). Là, entouré de chiens qui jappaient à n'importe quoi, il avait si peur - et j'ai mis ma main dans sa cage et carressé son visage. Presqu'immédiatement j'ai entendu son ronron presque sousentendu, comme une moteur ayant des ratés.

Dans le temps il avait 4 ans; c'était l'an 1998. Il est devenu membre de notre famille rapidement. Et il n'a jamais oublié que c'était moi qui l'ai sauvé de "La place horrible-là" (comme lui dirait s'il pouvait parler).

Et, à l'âge de 16 ans, la dernière touche que Cody a connue était la mienne. Avant-hier, chez la vétérinaire. J'ai signé les papiers, et la vétérinaire lui a donné un fort sedatif afin qu'il ne se sente pas la vraie piqûre. Pendant que le sédatif prenait effet, je serrais Cody entre mes bras et lui parlait doucement. Il n'avait même pas le temps de ronroner ... il a perdu connaissance dans trois minutes. Je l'ai placé doucement sur une serviette que nous y avions apportée. Je le carressais pendant quelques minutes et quand la vétérinaire est revenue, j'avais déjà dit mes adieux à mon p'tit fluff-ball. Mon mari y est resté pour l'euthanasie-même; je ne voulais pas regarder "l'acte". Il m'a dit plus tard que l'on traitait Cody avec du respect et de la compassion.

Cody était devenu malade (ou au moins ne se sentait pas bien) - des derniers mois il commençait à boire de plus en plus - à la fin c'était au moins 5 tasses par jour. Il était de plus en plus irritable et exigeant. Il faisait son business (c'est-à-dire, il urinait) dans sa boite mais lorsqu'il était plutôt grognait, il le faisait aussi dans le linge, sur un lit, sur les tapis. Il nous suivait en miaulant.

À la salle d'examen avant-hier (après mon départ), la vétérinaire a noté que les veines de notre Cody ont presque écroulé de déshydratation. Étant donné qu'il buvait tant d'eau, elle a dit à mon mari que seulement une chose pourrait expliquer cela - le cancer, probablement des reins. Quand mon mari m'a dit cela, soudainement la solution au mystère m'est venue... quand il miaulait en me suivant, il me disait en réalité, "Maman, que tu fasses que ça cesse..."

Maintenant sa douleur a cessé. Je peux imaginer parfois Cody sur les genoux du Maître, et je pense que je puisse entendre son ronron.

La décision de faire euthaniser Cody n'était pas du tout facile à prendre; je l'admets, je suis en deuil, et je revis souvent le moment quand il a perdu conscience entre mes bras... au point où ça me réveille la nuit. Je me sens coupable. Je ne peux pas m'en empêcher.

Dans ma tête je sais que j'ai fait la bonne chose. Mais mon cœur ... ça prendra du temps pour guérir.

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