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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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lundi 22 août 2011

La Sérénité - Le Courage - La Sagesse ... partie deux de trois

" Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d'en connaître la différence." 

Winston Churchill, ancien premier ministre d'Angleterre, a dit, "Ça prend du courage de se lever et de parler; ça prend également du courage de s'asseyer et d'écouter."  Une grande partie de mon cheminage de rétablissement (d'un style de vie plein de dépendance affective) s'agit de ce dernier type de courage.  J'assistais aux réunions de groupes de 12-étapes, je suivais de la thérapie, je lisais des livres, j'écoutais les gens qui avaient passé par la même voie que moi je passais.  Et la chose la plus commune c'était que ces gens ont écouté et appris avant de pouvoir parler avec autorité de leurs expériences.  Moi j'avais hâte d'en parler même quand je vivais seulement un petit peu de rétablissement.

Ce n'était pas la bonne voie pour moi.  J'ai dû apprendre comment ÊTRE avant de FAIRE.  Ma vie entière entourait mes efforts de faire quelque chose (pour Dieu, ou bien pour l'église - y a une différence !! - pour les autres, ...), afin de soulager les sentiments de coupabilité et de honte que je vivais de façon quotidienne~! 

En apprenant ce que je ne pouvais pas changer (voir l'article précédent) j'ai commencé à apprendre ce que je pouvais changer.  Il n'y en avait pas beaucoup.  Cependant, je me suis rendue compte qu'il s'agissait plutôt de la responsabilité - j'étais responsable de mes actions et de laisser les autres assumer la responsabilité pour les leurs.  À moins que leurs actions touchent directement sur ma vie et en même ceci, j'étais seulement responsable pour mes réactions et ma réponse - pas les leurs.  Et pas de les faire payer pour leurs actions.  

Source de cette photo:
http://rever.eklablog.com/mon-amour-a2845877
Et alors je pouvais finalement faire une liste partielle (??) des choses que je peux changer. Et avant de la partager, laissez-moi vous dire que seul Dieu aurait pu me donner le courage et le pouvoir de changer ces choses; si je comptais sur moi-même, je serais toujours en misère.  Alors, allons-y....

Mon centre (d'attention)

Il y a longtemps, quand je suivais des leçons en équitation, j'ai appris que le cheval va où le cavalier regarde (j'utilise le masculin afin de ne pas confondre le texte).  Quand il regarde à gauche, son corps se penche à gauche et le cheval vire à gauche.  Donc, quand j'ai commené à guérir, ce m'était important de regarder où j'allais.  J'allais être libre; j'allais me retrouver; j'allais me connaître; j'allais être moi-même. Quand j'ai commencé, bien sûr, je n'avais aucune idée qui j'étais.  Donc, une autre découverte...

Mon miroir (interne)

J'avais besoin d'aide pour cette "chose à changer."  Ce m'était difficile d'écrire sur papier mes fausses idées, mes fausses croyances, et de déterminer la source de celles-ci.  Mais comme je le faisais, ce que j'ai trouvé m'a choqué !!  Ces croyances et idées étaient comme un miroir déformé, elles m'ont montré un faux image de moi-même.  Et alors que je me disais la vérité, les choses que dit Dieu concernant moi, c'est comme le faux miroir était remplacé d'un vrai miroir et je pouvais me regarder pour la première fois de la bonne manière.  J'ai découvert que j'avais de la valeur après tout.  Que j'avais le droit d'établir de nouvelles frontières.  

Ma règle

Toute ma vie, je me mesurais, je me jugeais par les opinions des autres - 'ce que l'on pense de moi (ou ce que l'on me dit)' ou 'ce que le monde dirait de moi dans le dos.'  Les numéros sur ma règle - comme une règle en plastique clair - étaient renversés et allaient dans la mauvaise direction!!  Quand j'ai tourné la règle afin que je lise les numéros moi-même, en découvrant qui j'étais et en me connaissant, beaucoup a changé pour moi.  J'ai pu être honnête avec moi-même et assumer la responsabilité pour mes actions.  J'ai trouvé le courage de faire face à mon passé, d'admettre premièrement à moi-même et puis aux autres que j'avais tort.  Ça m'a libéré de beaucoup - et également a libéré les autres que j'avais blessés dans le passé.  

De plus, j'ai appris de laisser les autres assumer la responsabilité pour leurs actions et d'y penser eux-mêmes sans que je les "aide" à découvrir comment ils ont échoué de faire la bonne chose  (quelle arrogance!) - et comment le faire de la bonne façon (de ma façon certainement!)  Lorsque j'ai lâcher ces choses, j'ai gagné beaucoup de liberté.

Mon niveau de lumière 

En ceci je réfère à mon attitude.  Pendant que j'apprenais m'aimer (d'une façon saine) et ce, très lentement, un choix important s'est manifesté.  Est-ce que je regarderais la verre comme étant mi-vide ou mi-pleine ?  Est-ce que je jouirais de mon quotidien, de mon "aujourd'hui" sans regretter le passé ou m'inquieter de l'avenir?  

La "gratitude" n'est plus juste un exercice rare que je pratique au Jour de l'action de grâce.  Elle est un mode de vie qui se répand dans les activités de tous les jours.  Depuis le début de ce voyage de guérison (en février 2009), je fais face aux obstacles dans la voie, et je les vois comme étant des opportunités.  Or, en dépit de plusieurs défis, je suis plus heureuse que jamais.

Et cela me vaut beaucoup.

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