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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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samedi 14 août 2010

Au milieu d'un échec - des miracles

J'ai fait mention dans mon dernier article qu'il y avait des chrétien(ne)s qui ne nous ont pas jugé pour notre échec financier.

Quelques un(e)s nous soutenaient, priaient pour nous et nous encourageaient.

Mêmes d'autres en ont fait plus. Ces personnes étaient de bonne volonté d'être la providence de Dieu envers nous, comme et quand Lui-même les dirigeait. À chacun de ces moments-là, c'était en tout temps au moment parfait - et il s'agissait du bon timing!

Par exemple, au milieu de nos neuf mois de faillite, j'ai noté que mes vêtements étaient ... eum, justes. Ou trop petits pour moi. C'est parce que nous ne pouvions acheter que des féculents et des viandes ayant un pourcentage élevé de gras. "Seigneur," j'ai prié finalement, "il ne me reste qu'un couple de complets que je peux porter. J'ai besoin de vêtements - pourrais-Tu me les fournir?"

Dans deux jours, il y avait un sac de plastique (de la taille qu'on utilise pour la grande poubelle dehors) juste à côté de notre porte extérieur. Là-dedans, j'ai retrouvé des vêtements dont la plupart étaient de la bonne taille. Ceux qui ne l'étaient pas, étaient parfaits pour ma fille aînée, qui a pu ensuite donner quelques de ses vêtements à sa soeur. La providence de Dieu - par les mains d'une de Ses précieuses...

Nous ne parlions pas trop de nos troubles, mais nous avons dû au moins informer nos relations. De celles-ci, nous avons reçu des réactions diverses : de ma mère qui s'est sérrée les mains (sachant que c'était de vivre en la pauvreté) jusqu'à la réaction de certain(e)s autres membres de nos familles qui n'ont jamais vécu une telle chose. De ces derniers, la réaction était tout comme celle de Marie Antoinette - "Qu'ils mangent de la brioche!!"

Ma belle-mère était si choquée ... et souciante. Ça la rendait folle qu'elle ne pouvait pas nous donner cent dollars et tout serait alors bien. Elle ne recevait qu'une petite annuité de la succession de son père, puis une autre petite pension du RPC ainsi que sa sécurité de la vieillesse. Pas trop d'argent. Mais elle voulait même ouvrir un compte de banque pour nous; nous lui avons dit que le syndic de faillite aurait confisqué tout argent que l'on nous donne (même comme cadeau). Alors elle a décidé (tout d'elle-même) de nous donner quelque chose que l'on ne pouvait pas prendre de nous - l'épicerie. Chaque semaine, elle nous a donné un couple de sacs de viandes - du poulet, du hamburger, des côtelettes de porc, et rarement, du biftek. Cela nous a sauvé peut-être 50$ par semaine en épiceries. Le fait qu'elle a décidé de nous soutenir comme cela - sans jamais nous demander de repaiement - nous a bouleversé.

Nous n'étions jamais dans le besoin. Oh, d'être certain, il y avait des fois, lorsque c'était le jour ou deux avant le jour de la paie, quand mon mari a dû farfouiller parmi les coussins de notre divan pour y retrouver de la petite monnaie. Parfois il marchait sur le trottoir avec ses yeux en bas afin de trouver de la petite monnaie qu'a laissé tomber du monde qui passait par la rue. Pourtant avec ça, ainsi que la générosité de certaines personnes parmi le peuple saint de Dieu, notre famille n'avait jamais faim.

Il y a eu en plus des miracles divins. Deux fois en particulier me reviennent.

D'abord, au commencement de notre processus, le syndic de faillite a envoyé un homme à notre maison pour faire une évaluation de la valeur de notre maison et décider si ce vaudrait la peine de vendre la maison pour payer nos créditeurs. Nous étions si pleins d'honte et de peur. Cette maison était la seule que nos enfants ont jamais connue!!

Cinq ans avant, ne sachant point ce qui arriverait, (vous verrez comment Dieu agit) nous avions fini le sous-sol et nous avions ajouté ce montant à notre hypothèque. Enfin, l'homme a fait son rapport et le syndic de faillite nous a dit ensuite, "Vous n'avez presqu'aucune équité accumulée. Si nous vendions la maison, les frais d'agent immobilier prendrait tout profit et vos créditeurs ne recevraient rien. Alors vous pouvez rester chez vous." Combien Dieu connaît le début de la fin....

Le seconde miracle est arrivé vers la fin de la faillite. Mais je dois me reculer un peu pour vous expliquer comment ça c'est arrivé. Quand nous avons débuté notre business - mon mari a lui-même fait nos impôts, ne sachant pas qu'il y avait des changements dans le règlement de la déclaration de dépenses pour les petites entreprises. On ne nous a jamais dit qu'il faisait ses déclarations d'impôt en erreur. Et alors le ministère d'impôts (Revenu Canada) a décidé de faire un audit de ses impôts. Au milieu de la faillite alors, le Revenu Canada a décidé de faire une poursuite auprès de la Cour pour la fraude fiscale. (Ma réaction - C'est quoi que vous dites??) On savait qu'il ne pouvait point lutter contre ce ministère car il avait fait faillite et ne pouvait pas même engager un avocat. On voulait faire de lui un exemple public devant ceux et celles qui étaient tenté(e)s d'avoir un business en même temps que travailler à temps plein.

En tout cas, le jour est arrivé pour sa présence devant la juge. "Où est votre avocat?" elle lui a demandé. "Je n'en ai pas." "EN OBTIENT UN, et revient en deux semaines!!" Bang, a fait son maillet.

Nous avons trouvé un avocat, mais ce dernier voulait 600 piastres pour accepter mon mari comme client. Nous lui avons expliqué la situation. Puis nous nous sommes approcher de notre syndic de faillite. "Non." Après que mon mari a rampé un peu devant lui ... il a dit, "D'accord. Ce mois-ci qui vient, vous serez payé trois fois au lieu de deux. Alors pour le premier de ces jours de paie, vous payerez l'hypothèque et l'avocat. Pas plus que cela - et le reste viendra à moi afin que je puisse garder l'argent pour payer vos créditeurs à la fin de votre faillite."

"Pas même l'épicerie?" Non. "Pas plus que l'hypothèque et l'avocat. C'est ça, c'est tout."

Une fois chez nous, et avec mon mari d'ailleurs (au travail je pense) - pour mon cœur c'était AUX GENOUX! "Oh Seigneur," j'ai prié. "Qu'est-ce que nous ferons? Montre-moi quoi faire, je T'emprie -" et soudainement je me suis souvenue de l'histoire d'une autre femme qui a dû à quelqu'un qui voulait le paiement et qui la ménaçait. C'est une histoire dans la Bible, en 2 Rois 4.

1Une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves.

2Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu'as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n'a rien du tout à la maison qu'un vase d'huile.

3Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n'en demande pas un petit nombre.

4Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.

5Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait.

6Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta.

7Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit: Va vendre l'huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.

À ces mots-là - "Qu'as-tu à la maison?" j'ai stoppé. Qu'est-ce que j'ai à la maison? Je ne sais vraiment pas!! Et une petite voix m'a dit... "En fais un inventaire."

Je me sentais comme si une personne me regardait, elle croirait que j'étais folle. Mais j'ai pris une feuille de papier et un stylo, et j'ai fait un inventaire de tout aliment que j'avais à la maison. Avec cette liste, j'ai commencé à faire un plan de repas pour quatorze jours - pour le petit déjeuner, le lunch, le souper et les snacks pour mon mari et moi et nos deux petites. Et là j'ai été surprise de découvrir que j'avais assez à la maison pour nous nourrir pendant deux semaines!! Tout ce que nous avons dû acheter pendant cette période (et ce, avec la petite monnaie que mon mari a retrouvée entre les coussins du divan) était un carton de lait.

Dieu a répondu à tous nos besoins. Y en a pas d'autre explication!!

La cour a éventuellement frappé mon mari d'une amende juste avant la fin de la faillite - et les lois de la faillite ne nous ont pas permis de reclamer ce montant comme étant l'une de nos dettes (puisque c'était une amende de la cour). Dans un certain sens, nous nous sommes sentis comme si nous avions sauté d'un gros problème à l'autre.

Mais Dieu n'était pas fini avec Ses miracles.

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