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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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dimanche 22 août 2010

Combien Dieu fait pour répondre à une prière du coeur!


Les plus grands miracles qui se sont arrivés pendant notre faillite, le procès légal, et la période de l'amende, étaient ceux qui sont arrivés à l'intérieur !!

Les plus grands miracles ne peuvent pas être pesés - on ne peut jamais accorder à eux, une prix d'argent, car ils sont au cœur. L'une des raisons pourquoi nous avons dû vivre de telles épreuves était ma relation avec ma belle-mère.

Ce que je suis au point de dire, peut vous sembler dûr,
mais c'est exactement l'attitude que j'avais avant la faillite concernant ma belle-mère.

Je pensais qu'elle était méchante. Pas comme Hannibal Lecter - non - mais plus comme Hitler. Le type de personne qui croit vraiment qu'elle fait ses atrocités au nom du meilleur, au nom de Dieu.

Elle était atteinte de l'affection bipolaire. Celle-ci est une infirmité psychologique horrible. Le corps ne peut pas produire de lithium, un minéral que d'habitude on peut tirer des légumes verts et qui règle les extrèmes d'émotion. On l'appelait cette affection "la psychose manico-dépressive" et parfois, il semblait qu'elle avait vraiment perdu le contact avec la réalité.

Elle en prenait des médicaments mais elle détestait les effets secondaires: la prise de poids, les problèmes de reins. Elle jetait ses médicaments parfois à la toilette, mais la plupart du temps (surtout à la fin) elle savait qu'elle en avait besoin et elle prenait ses pilules. Sans médicaments - c'était effrayant. Même avec ses médicaments, ses pics et ses vallées était plus hauts et plus bas que subit la plupart du monde. Elle parlait - sans cesse. Sa bouche a causé tant de trouble, pour elle et pour nous, car elle dirait à n'importe qui (même aux étrangers) les plus profonds, plus noirs secrets de sa vie - et de la notre.

Et en tout temps elle s'excusait en nous disant, "C'est pas ma faute, c'est mon affection." J'en avais ras le bol.

Il me semblait qu'elle se dédiait à penser uniquement aux choses qui ruineraient nos vies. Elle nous téléphonait - non - elle téléphonait à mon mari à 5h00 le matin (et lorsque j'ai accroché - c'était pas "bonjour" - non. C'était, "Je parlerai à MON FILS.") Puis elle lui parlait - pendant un moyen de 45 minutes, en vidant son sac des mêmes ressentiments qu'elle avait en tout temps: son mari, sa fille cadète qui fut née paraplégique, et qui elle dépersonalisait en l'appelant "un Glenda." (Comme ceci - " Tu ne sais pas ce que c'est d'avoir un Glenda.") Mon mari ne fait pas bien les matins - il appuyait l'appareil contre son oreille et disait dans son oreillier, "mf, mm-hhmmmf..." pendant qu'elle parlait interminablement. Et le lendemain matin elle le faisait de nouveau. Matin après matin - et elle disait en tout temps la même chose. C'était à ce point que nous nous sommes achetés le répondeur - avec une limite de message de 30 secondes.

Elle ne faisait aucun effort pour changer. Elle nous disait de choses horribles ... concernant sa fille ... même dans sa présence (comme si cette dernière n'avait pas d'émotion)... et lorsque nous lui confrontions avec ce qu'elle avait dit, elle dirait, "Je ne l'ai jamais dit!! Je n'aurais jamais dire de telle cho
se!!" Mais elle le faisait - nous étions tous là. Et en tout temps elle s'excusait - "C'est ma condition." Mon ressentiment augmentait, jour après jour. Je ne voulais que m'échapper d'elle. J'évitais sa présence autant que possible.

Elle faisait de bonnes choses pour nous, mais j'avais l'impression qu'elle voulait quelque chose de nous pour ces bonnes choses. Il me semblait qu'elle avait en tout temps des arrières-pensées quand elle faisait des choses pour nous. "Après tout ce que j'ai fait pour vous autres ...."

Je me souviens très bien du point où j'ai craqué.

Mon mari et moi puis nos jeunes enfants mangions à l'un de nos restaurants préférés juste pour être en famille - nous 4 et pas plus que ça. Puis elle et son mari se sont entrés - leur table était à l'autre côté de la salle. Je SAVAIS ce qu'elle allait faire et j'avais raison - elle est venue immédiatement à notre table, s'est assise à la table tout près de la notre et monopolisait la conversation comme d'habitude.

Ma colère était sans limite. J'ai été impolie - j'ai été rude - j'ai fait tout mon possible de lui communiquer qu'elle n'était pas la bienvenue (sauf lui dire, "Tais-gueule et va-t-en.") Après dix minutes de cela, elle a finalement compris mon message - et elle est partie pour aller s'asseoir avec son mari, perplexée par mon attitude.

J'était toujours furieuse.

Mon mari mangeait en silence et soudainement il m'a
parlé. Sa voix avait l'air blessée. "Pourquoi as-tu fait ça?" il m'a dit. "Elle n'avait aucune intention de te blesser, ni de ruiner ta journée; elle ne savait même pas que nous étions ici avant d
entrer ce restaurant. Qu'est-ce qu'il y a avec toi??"

J'avais si honte. Mais je n'en pouvais rien faire parce que je ne pouvais point me débarrasser de mes sentiments de rancœur. Je ne l'avais pas dans moi-même. J'ai ouvert ma bouche - mais rien ne s'y est sortie. Et c'était à ce point que je savais que - quoi que soit SA motivation - c'était MOI qui avait le problème.

Dieu a mis Son doigt directement sur quelque chose dont je ne pouvais rien faire: mon attitude. Oh je VOULAIS l'aimer - je savais que je DEVRAIS l'aimer. Mais sa voix était dans ma tête "Vous ne savez pas ce que c'est d'avoir 'un Glenda.' " Et , "Je parlerai à MON FILS." Je ne pouvais pas m'en échapper. J'avais point le pouvoir de le faire moi-même.

Et alors j'ai prié. "Oh Seigneur - je veux faire ce que je sais est la bonne chose. Mais je ne le peux point. Veuille me donner de bonne volonté de la pardonner, de l'aimer - je Te donne la permission d'en faire ce qui est nécessaire."

Et dans quelques mois, nous nous sommes assis devant un syndic de faillite.

Dieu a permis que tout soit enlevé de nous
- que nous soyons laissé avec presque rien. La douleur interne était si intense qu'Il a ordonné la faillite pour que nous partions de zéro, afin que je comprenne que mes préconceptions concernant ma belle-mère était fausses.

La femme que je pensais être si méchante ... est devenue l'une de nos plus fortes alliées. Elle a assumé de nous fournir de la viande - à un coût de 50 à 60 dollars par semaine - grande chose car elle n'avait pas trop de revenu - et elle continuait à faire cela pendant toute la période de la faillite. Elle savait que nous ne pouvions jamais la repayer. Elle ne nous a jamais rien demandé en échange de sa générosité. Ça m'a dit beaucoup. Beaucoup. Elle ne s'en rendait pas compte, mais chaque fois j'ai entendu bien le serment que ses actions ont dit. À chaque reprise, elle n'a pas cessé de m'étonner.

Pendant ces 9 mois - j'avais un gros repas à manger - mon chapeau. Personne ne le savait. Même durant la poursuite auprès de la cour, et l'article au journal - elle nous a soutenu. Elle n'a jamais cru tout ce que l'on disait de mon mari. Elle donnait puis elle donnait de nouveau. Et finalement, lorsqu'elle a compris que nous pouvions accepter les dons d'argent...elle a fait tout son possible pour faire que nos besoins soient comblés.

Je me souviens d'un incident qui s'est produit p
eu avant sa mort. Elle avait eu sa première crise cardiaque et la famille se réunissait pour discuter de "quoi faire avec maman..." - je voulais y participer mais on m'a dit de m'en aller quelque part : "C'est une question familiale..." HM. Comme je ne faisais pas partie de la famille - merci b'en.

Alors je suis allée rendre visite à ma belle-mère à l'hôpital. Je savais qu'elle serait si contente de me voir. Et j'avais raison. Grande sourire!! Je lui ai dit que j'aimais la rendre visite car elle était si heureuse de me voir (et ceux n'étaient pas seulement des mots pour moi, mais je voulais dire exactement cela - quelle surprise pour moi!!) Puis je lui ai dit que j'étais à la maison et que je me sentais que je n'étais pas la bienvenue.

J'ai vu du feu dans ses yeux lorsqu'elle m'a regardais aux yeux. Et elle m'a dit, d'une voix claire et forte, malgré sa faiblesse - "Ça c'est LEUR perte!!!"

Là, pendant que les enfants jouaient près de son lit d'hôpital, elle m'a laissé sans mots. Je ne savais pas quoi dire. À ce moment-là, j'ai finalement compris qu'elle n'avait jamais eu d'arrières-pensées. Elle faisait de bonnes choses pour nous parce qu'elle était généreuse ... et elle ne comprenait vraiment pas pourquoi nous n'en étions pas reconnaissants de cela. Dans la silence, alors que les enfants jouaient tranquillement et j'entendais le tic-tic-tic de l'horloge de réveil, je savais que j'avais eu tort. Que j'avais tort!!

Je me suis étendue la main; elle l'a pris et l'a serré. "Fais qu
elque chose pour moi," elle m'a dit. -- "Si je peux..." -- "Pourrais-tu emmener mon fils me rendre visite? J'aimerais le revoir." -- "Lundi soir. Je peux l'emmener ici lundi soir, ce n'est que deux jours. D'accord?" Oui, elle m'a indiqué avec sa tête.

Lundi après-midi, elle est morte d'une seconde crise cardiaque ... avant que j'aie pu tenir ma promesse.

Et j'ai peiné. J'ai peiné de tout le temps perdu que j'ai gaspillé en me fâchant contre elle, de toutes les occasions spéciales que nous aurions pu partager maintenant que je la connaissais... maintenant que la lumière a finalement été allumée. Les ressentiments que j'avais eus - ont dissipé et été remplacé de la pardon et l'amour, sans que je m'en rende compte.

Et quelques jours plus tard, lorsque je me suis rendue compte de combien elle était généreuse - et de combien Dieu a fait pour répondre à ma prière ...

J'ai sangloté.

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