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Il n'y a pas longtemps, ma vie chrétienne était comme j'avais les bandelettes d'un momie autour de moi - rescussitée de la mort (comme Lazare) mais pas en libérée. Je ne pouvais rien faire pour m'en débarrasser.

Mais Dieu est en train de le faire.

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lundi 16 août 2010

Le crime, le punissement et - la Grâce


La juge a conclu - "... il vous faudra de payer à la cour la somme de quinze mille, deux cents quatre vingt quatre dollars et seize sous, l'équivalent des impôts non-payés en plus que les pénalités et l'intérêt. Vous payerez ce montant d'argent dans deux années."

Crac!! - a dit son maillet.

Nous ne savions pas quoi faire après que la juge a imposé cette amende. Il nous a semblé que nous avons quitté UN gros problème pour sauter au milieu d'un autre.

En plus, notre avocat nous avait dit que l'avocat pour Revenu Canada ne dirait pas dans la salle de la cour où travaillait mon mari. Mais - l'avocat n'a pas tenu sa promesse. Quelle surprise. La cour donnait hebdomadairement tous ses documents juridiques au journal de notre ville; le journal les publiait dans un article au journal de samedi que j'appelle " L'Allée des Voyeurs " - pour ceux et celles qui s'intéressent trop aux affaires des autres. Ceci serait difficile. Les médias nous crucifieriont.

En tout cas, après la fin du procès, notre avocat nous a emmené dans une petite salle pas loin de la salle de cour. "N'ayez pas peur de ces deux années," il nous a dit. "Vous pourrez demander une extension vers la fin de la période et l'on vous en donnera, 6 mois à la fois." Mes pensées : "Ah. C'est bien... ( quoi d'autre?? )"

Quelques jours après cette expérience, nous nous asseyions devant notre syndic de faillite. Il nous disait, "Vous vous êtes bien débrouillés pendant cette période de 9 mois; vous avez fait tout ce que je vous ai exigé. Alors je fais ma forte recommandation que vous soyez acquitté de votre faillite. Vous n'aurez plus ni à tenir compte de vos dépenses ni à me payer le reste de votre argent après. Votre dette est maintenant effacé officiellement, selon la loi." Il nous a expliqué que la loi sur la faillite ne nous a permis pas d'effacer une amende imposée par la cour. Mais à part de cela, tous nos autres dettes ne sont plus restées (sauf notre hypothèque, dette que nous avons gardé pour pouvoir demeurer chez nous.)

Et ainsi a commencé une autre partie de la vie de miracles.

Puis c'était samedi et notre histoire était au journal - avec le soutitre "employé de XXXXX coupable de la fraude d'impôts" - yyyyoy!

Le lendemain, dimanche, nous avons commencé à découvrir quelles personnes étaient nos ami(e)s et lesquelles ne l'étaient pas. Nous nous asseyions en arrière de l'église dans le temps, afin que nous enfants puissent jouer sans déranger trop de monde. Un homme, lui-même l'un des piliers de l'église, s'est approché de nous ce dimanche matin-là, ne disant aucun mot. Il s'est arrêté tout près de mon mari et lui a serré l'épaule comme signe de soutien. Puis il a continué jusqu'à sa siège. C'était un beau moment....

Dans les jours qui ont suivi, j'ai reçu plusieurs appels téléphoniques de certains individus que j'avais pensé ne nous dirait jamais plus un mot. Un homme m'a dit, "Je connais bien ton mari - il ne ferait jamais intentionnellement les choses dont on l'accuse. Je connais aussi les gens au Rev-Can. Ils voulaient probablement faire de lui un exemple devant les autres de ne jamais travailler pour (tel-et-tel compagnie) et essayer d'avoir un business en même temps. Ils l'ont poursuivi uniquement parce qu'ils savaient que financièrement, ni l'un ni l'autre de vous ne pouvait pas les lutter à la cour. Je veut que vous sachiez que moi et ma femme sont de votre côté."

J'avais la sensation d'avoir une grosse boule dans la gorge (de la taille d'une orange) lorsque j'ai raccroché l'appareil.

Puisque la faillite a été finalement acquittée, que l'amende était large, et que les enfants étaient assez âgés de me permettre de retourner au travail, j'ai commencé à chercher un emploi. J'en ai trouvé un comme comptable pendant un couple de mois, puis comme agente à un centre d'appels, et ensuite j'ai reçu un appel du Centre Fiscal auprès de l'Agence de revenu et de douanes du Canada (autrement connu comme - roule le tambour - Revenu Canada!!) J'y ai travaillé pendant environs deux ans! Quelle ironie que maintenant eux autres voulaient que je travaille pour eux! Et qu'ils me donnent de l'argent pour ~ !! C'était à rire!!

Comme le temps passait, je travaillais de temps en temps au Centre Fiscal et je payais autant que possible pour réduire l'amende, après payer les frais de garderie, etc. Mais le montant de l'amende ne semblait pas réduire aussi rapidement que nous l'aurions voulu. Après deux ans, nous avons dû demander une extension de 6 mois ... et nous étions au bout d'en demander une autre, quand quelque chose d'important est arrivée.

Pour mieux vous expliquer ce qui est passé, je dois reculer un peu. Quelques mois avant, en mars, ma belle-mère m'a téléphoné encore une fois, me demandant de lui expliquer la différence entre la faillite et l'amende (pour elle c'était de la même chose). Et alors, je la lui ai expliqué de nouveau. Cette fois - elle écoutait soigneusement. À la fin, elle m'a dit, " Donc - eum - vous ne pouviez pas auparavant accepter des cadeaux de l'argent, mais maintenant vous pouvez le faire? et personne ne l'enlèvera jamais de vous? " Oui, je lui ai dit.

Et je n'y ai plus pensé.

Bien, bien - je continue l'histoire. C'était le mois d'août. Et ma belle-mère a eu une crise cardiaque. Elle a survécu, mais seulement pendant à peu près une semaine. Puis elle en a eu une autre - et elle est morte.

Au milieu de notre deuil, nous avons reçu un appel de son avocat; ma belle-mère lui avait rendu visite au mois mars (juste après notre conversation) pour faire changer son testament. Sa fille cadète était morte il y a un an ou plus, et elle a décidé de réapportionner ses biens et de nommer mon mari comme executeur testamentaire. Elle recevait une rente de son père et dans son testament elle voulait que celle-ci soit liquidée et divisée entre mon mari et son autre soeur.

Simplement dit, la portion de la rente qu'elle a léguée à mon mari, ainsi que les frais d'executeur testamentaire, ont complètement payé le reste de l'amande : environs cinq mille dollars.

Juste comme ça.

Nous l'avons vu comme c'était un cadeau - le cadeau qu'en tout temps elle voulait nous donner, mais qu'elle ne le pouvait point de son vivant.

Son dernier don. Nous en savions - et nous en saurons - si grés.

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